POÈME: OH ! BOGANDA, PERE DE L’UNITE
Oh, BOGANDA !
Comme un Aigle
Beau et Puissant,
De Centrafrique, tu montais
Plus haut et plus haut,
Et encore plus haut
Pour hisser la Centrafrique plus haut.
Plus haut, tu dominais,
Ton regard portait
Sur l’UNITE des peuples :
Les Etats Unis d’Afrique.
A une vitesse éclaire
Tu passais à la réalisation.
Tu étais père, tu étais mère ; mais…
Aujourd’hui, Père de l’UNITE,
Si tes griffes pouvaient attraper
Si ton bec pouvait déchirer
Tu attraperais et déchirerais la PARTITION
Pour que tes petits sous tes ailes se regroupent
Dans la DIGNITE et le TRAVAIL
Qui libèrent du sous-développement.
Tu as quitté la terre, tu as survolé Centrafrique.
Tu es allé plus loin, et encore plus loin.
Mais où et pourquoi ? Un rajeunissement ?
L’aigle arrache les vieilles plumes,
Les vieilles griffes et le vieux bec.
Il se donne du temps et encore du temps
Pour que ceux-ci repoussent et durcissent.
Oh BOGANDA ! Cela te prend du temps ;
Mais encore combien de temps ?
Le peuple attend et attendra encore.
Plumes, griffes et bec repoussent
Sur les centrafricains imprégnés de l’idée de l’UNITE
Pour Que ton nid demeure à jamais,
Et que ta nichée survive et que prennent vie
Des héritiers d’une Centrafrique UNIE,
Des hommes politiques diplômés de ton école
Pour redire au présent tout l’héritage
Que tu as laissé à ceux qui te pleurent encore.
Oh BOGANDA ! Que ton engagement pour la Paix
Et rien que pour la PAIX en Centrafrique
Accouche la RECONCILIATION entre tous les Centrafricains.
A toi, frère Centrafricains, Pardon, Réconciliation, Paix.
Pascal TONGAMBA
L’Homme aux cheveux blancs
Commentaires
0 commentaires