EN VEDETTE

LA MARIONNETTE DE LA LÂCHETÉ

Un poème de LARISSA WHEGO KENMEGNE

Viens voir dans les montagnes majestueuses, où le vent rugit,
Une marionnette qui se perd dans l’oubli,
Ses fils, tissés de peur et de doute,
La dirigent, la contrôlent, la déroutent.

Elle danse au gré des caprices du destin,
Sous le regard moqueur des cieux lointains,
Une pantomime de faiblesse et de lâcheté,
Telle est son triste rôle, sa sombre réalité.

Au sommet des pics arborés, elle erre,
Sans but, sans direction, sans repère,
Un pantin pathétique, esclave de ses craintes,
Sous le poids des chaînes qui l’entravent et la contraignent.

Elle évite les sentiers escarpés, les défis ardus,
Préférant les chemins plats, les choix tordus,
Sa volonté fléchit, sa détermination s’érode,
Dans les abysses de son âme, la lâcheté explose.

Elle se cache dans l’ombre des vallées obscures,
Fuyant la lumière, la vérité, l’aventure,
Une marionnette sans âme, sans honneur,
Un être vide de courage, de grandeur.

Les sommets la narguent, la défient,
Témoins silencieux de sa défaite, de son deuil,
Ils se dressent haut, impérieux, impassibles,
Alors qu’elle se courbe bas, pitoyable, invisible.

La montagne se moque de sa faiblesse, de sa couardise,
Elle rit de sa démarche chancelante, de ses pas hésitants,
Car elle sait que jamais elle ne conquerra ses sommets imposants.

Dans l’illusion de sécurité, dans l’illusion du bonheur,
Mais au fond de son cœur, elle sait la vérité cruelle,
Qu’elle n’est qu’un pantin, une marionnette ridicule.

Elle reste là, insignifiante, peureuse,
Une marionnette pathétique, une ombre dans la nuit,
Condammée à errer pour l’éternité, dans sa lâche solitude.

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