CHINE: FORMER PLUS D’EXPERTS INTERCULTURELS
Par Saint-Regis ZOUMIRI
L’initiative »une ceinture et une route », destinée a renforcer les liens avec les pays le long de la Ceinture économique de la Route de la soie et la route de la soie maritime du XXIe siecle, a été accueillie positivement par beaucoup de pays depuis sa présentation par le Président chinois Xi Jinping en 2013.
Toutefois, la mise en place de cette initiative pressente bon nombre de défis à relever. Il faut en effet savoir gérer les désaccords liés aux différences historiques, linguistiques, sociales et religieuses entre plus de 50 pays concernés. Pour mettre en place cette coopération accrue dans un environnement de confiance, il faut dépasser ces obstacles culturels.
Ces dernières décennies, la Chine a formé et réuni des professionnels de tous les domaines. Ce »cerveau interculturel » est la clé pour faire face aux obstacles que pressente l’initiative »une Ceinture et une Route ». Mais le »cerveau interculturel » a des lacunes. De nombreux experts se familiarisent avec les pays développés, mais n’ont aucune expérience des pays en développement. Par ailleurs, s’il y a assez de traducteurs et d’interprètes, le cerveau manque d’experts juridiques, politiques et culturels pour les pays cibles.
La Chine a donc subi des revers dans la globalisation de ses entreprises et de sa culture. Certains de ses investissements a l’étranger subissent des pertes et ses projets culturels ont été reçus froidement dans les pays. Cependant, la Chine envisage d’élargir son équipe d’experts internationaux et formant plus de professionnels spécialisés dans les pays concernés par l’initiative »une Ceinture et une Route ».
Saint-Regis ZOUMIRI, Beijing
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