Chronique de GJK

RCA : FERDINAND ALEXANDRE 1er, L’INGENU MANIPULATEUR DE LA REPUBLIQUE

Si vous étiez l’un des journalistes conviés à la conférence de presse que donne Ferdinand Alexandre Nguendet, ce jour 22/08/2014 à 10 H TU, et s’il consentait à vous laisser poser quelques questions, je vous donne ces conseils à suivre et vous ne regretterez rien, bien au contraire :

Posez-lui d’abord tout simplement, la question de savoir comment manipule-t-on une roquette? Je suis sûr, qu’il fera semblant de n’avoir pas compris votre question et s’occupera de lire ses notes.

Ne vous laissez pas démonter pour si peu. Droit dans les yeux cette fois-ci, insistez sur cette même question. S’il refuse toujours de répondre, il aura accusé le coup, observez bien ses yeux qui changent de couleur et voyez comment il transpire.

Alors donnez-lui du « Excellence Monsieur le Chef de l’Etat » pour le rasséréner et le ramollir- il est prêt à tout pour cela -, et enfoncez le clou par ces mots : « vous souvenez-vous, Excellence Monsieur le Chef de l’Etat, de ce jour du 28 mai 2001 où l’on vous a vu traverser le quartier Lakouanga avec cet engin de la mort entre les mains,  foncer en direction de la Ville pour aller soi-disant prendre la Radio-Bangui ? Environ une heure après, c’était la grande débandade. Les mêmes personnes que vous aviez croisées auparavant, vous ont vu revenir sans votre « bijou », visiblement essoufflé, paniqué et perdu ! Vos « hôtes » vous avaient alors servi « la calebasse » d’eau qui sauve et dans laquelle vous avez bu la gorgée d’eau fraîche qui vous avait alors permis de retrouver vos forces et une partie de vos esprits. Deux semaines plus tard, l’on vous retrouvait dans l’équipe des marcheurs, ayant entrepris la grande randonnée pour Brazzaville, cette capitale du Congo avec laquelle décidément votre destin semble être lié. Excellence Monsieur le Chef de l’Etat, oubliez de faire comme s’ils sont tous morts, les témoins vivants des pages de MÉMOIRES DE L’HOMME QUI VOULAIT ÊTRE CHEF D’ETAT EN CENTRAFRIQUE, votre futur best-seller que je vous souhaite de commencer à écrire ».

« Au rendez-vous de l’Histoire, chacun aura droit à la parole ». Dixit IBK – Ibrahim Baba Kake -, l’un de  mes maîtres et mentors que je ne regretterais jamais assez de n’avoir ni connu, ni vu de mes yeux de chair…

Cet espace « écriture », n’a pas vocation à recueillir et mettre à la disposition des lecteurs, mes épanchements incontrôlés. Mais – une fois n’est pas coutume – qu’on veuille-bien m’accorder et m’excuser d’avance pour quelques lignes « d’égarement temporaire ». Tout d’abord, à ceux qui – très peu nombreux Dieu merci –, entretiendraient encore quelques suspicions et se demandent pour qui roule GJK et combien on le paie pour écrire comme il le fait, je leur dis très respectueusement : « je vous emm…tous ! ». Et si l’on veut absolument savoir d’où je tire mes motivations, je dis simplement :

« Fixez vos yeux immuables sur vos enfants que l’on commande
Qui donnent leur vie comme le pauvre son dernier vêtement.
Que nous répondions présents à la renaissance du Monde
Ainsi le levain qui est nécessaire à la farine blanche.
Car qui apprendrait le rythme au monde défunt des machines et des canons ?
Qui pousserait le cri de joie pour réveiller morts et orphelins à l’aurore ?
Dites, qui rendrait la mémoire de vie à l’homme aux espoirs éventrés » (L.S.Senghor)

Encore une fois de plus et aujourd’hui plus que jamais, la complexité et l’urgence de la situation de notre pays, « imposent de ne pas craindre de déplaire, de ne pas chercher à complaire, de ne pas se taire, lorsque ce qui est en cause relève du devenir d’un peuple. »

De là où je regarde – et continuerai de regarder -, je souhaite en toute modestie, pouvoir accompagner par la réflexion fondamentale, l’indispensable transition dont mon pays fait l’expérience. Et aussi longtemps qu’il le faudra, j’entends accomplir totalement ce devoir sacré que je m’impose, en esprit libre, c’est-à-dire, dans une position de détachement total quant à l’argent, aux pouvoirs, aux honneurs ou aux nominations d’où qu’ils me parviennent. Et ce n’est pas les chants de sirènes de plus en plus nombreux qui réussiront, inch’ allah, à étouffer l’écho de ma voix.

Au demeurant, ayant gravi la première marche qui mène vers la soixantaine – rien que ça -, je peux m’estimer heureux d’avoir pu dans le magma d’épreuves de ce monde, concentrer plusieurs vies en une seule existence, réconcilié que je suis, avec moi-même. Pas que j’ai réussi quoi que ce soit, loin s’en faut. Mais je me dis toujours, que demander de plus au Ciel, que tous ces enfants et petits-enfants qui se multiplient, et à qui on ne léguera aucun bien matériel – heureusement -, pour avoir voulu consacrer sa propre vie à leur donner le maximum du minimum de moyens que l’on a pu avoir, afin qu’eux par contre réussissent leur vie ? La parenté élargie, je m’en serais soucié et tant pis pour moi pour tant de blessures reçues. Quant aux amis, plus je vois le cercle se rétrécir aujourd’hui, plus je me réjouis, mais je regrette cependant de n’avoir pas eu très tôt le courage de dire comme William Blake, de dire à chacun d’eux: « Ton amitié m’a souvent fait souffrir ; sois mon ennemi, au nom de l’amitié ». Vive la vie, vive la fin de vie, et advienne que pourra !

Revenons maintenant au roi Ferdinand Alexandre 1er, l’ingénu manipulateur de la République, l’homme qui veut vaille que vaille le siège Suprême. Pas forcément pour le bonheur de la RCA.

Assis tous les jours de 10h à sa fermeture, à mon « poste de contrôle » de ce café malfamé de la gare de Melun – la plus grande banlieue centrafricaine de Paris -, j’entends tout, je lis tout ce qui me tombe sous la main, et je reçois également beaucoup de coups de fils, ne pouvant en émettre moi-même d’un téléphone depuis belle lurette en mode restreint pour factures impayées. Cependant, ma  plus grande activité pendant toutes ces longues heures, à part boire de temps en temps une gorgée du verre toujours à moitié vide de vin rouge  – qualité « Clochard Nouveau » – , ma plus grande activité dis-je, demeure la réflexion et l’analyse de tout ce qui se vit en RCA, mon cher beau pays.

Allons tout droit au but.

Comment un homme, un seul homme, Ferdinand Alexandre 1er, peut-il se mettre en tête, de vouloir, de pouvoir et de croire arriver à manipuler ainsi tout une République, comme s’il n’y avait pas, à part lui, des « circoncis », des êtres vivants « ayant goûté à la saveur du sel », des individus doués d’intelligence, et même plus expérimentés ? Passent son parcours professionnel et ses débuts en politique – sur lesquels il n’est pas exclu que je revienne bientôt – et prenons encore en compte quelques détails relatifs à la gestion de la TRANSITION.

Avant tout, quelques éclaircissements sur les relations passées très tumultueuses entre Ferdinand Alexandre 1er et l’ex Premier Ministre Tiangaye : A l’arrivée de Djotodja, Maître Tiangaye était déjà Premier Ministre de Bozizé. Une fois reconduit et fort de son dernier strapontin, l’on avait raisonnablement pensé – après l’installation du CNT – qu’en matière de préséance, le PM Tiangaye, soit investi seconde personnalité de la République, juste après le Président de la Transition, Chef de l’Etat. Ferdinand Alexandre 1er, l’homme de la Séléka et de Djotodja alors au pouvoir, « avait vu rouge ». Parce qu’il entendait « conquérir » pour ce CNT, parlement provisoire, tous les moyens et traitements d’une grande Assemblée Nationale Démocratique, et s’arroger à titre personnel – en tant que Président du CNT – tous les honneurs et avantages qui vont avec. Il ne laissa alors aucune chance au PM à qui, il a non seulement réussi à ravir ce rang honorifique de 2e personnalité de l’Etat, mais surtout, il promit de rendre la mission impossible, on ne sait pour quel dessein machiavélique. Qui se souvient par exemple que Tiangaye, dans un discours prononcé à la tribune de l’ONU, avait demandé le désarmement de la Séléka et la refondation des FACA ? Dites-vous bien, à son retour à Bangui, il s’entendit dire presque les yeux dans les yeux, par Ferdinand Alexandre 1er :  « c’est irresponsable de votre part Monsieur le PM »

La nature peu encline à la « bagarre » de Tiangaye ne l’aida guère. Plus est, à l’épreuve du pouvoir il montra ses limites et surtout, s’est vite compromis lui-même plusieurs fois – au su et au vu du Président du CNT-, Ferdinand Alexandre 1er, qui « l’aida » finalement à échouer dans sa mission, jusqu’à sa démission le 10 janvier 2014.

Au lendemain de la double démission de Djotodja et de Tiangaye, l’une des premières paroles que Ferdinand Alexandre 1er prononça, fut de dire à tous : JE SUIS L’HOMME DE LA SITUATION. Il se croyait tant et si bien « L’homme de la situation », que je vous prie, cher lecteur ou chère lectrice, de marquer une petite pause, pour cliquer dessus et bien observer la photo qui illustre le présent article. Que voyez-vous à part Ferdinand Alexandre 1er ? Au fond, le portait « officiel » du Président de la République, Chef de l’Etat …Ferdinand Alexandre 1er. C’est vraiment de la « COM » ça! Pour en principe un intérim de 15 jours, l’homme ne se sentait plus ! Même Bokassa 1er, à l’époque des dictatures « légitimes » en Afrique, ne s’est pas pris à rêver de devenir Napoléon Bonaparte aussitôt arrivé au pouvoir !  Que serait devenue la transition actuelle si seulement cet homme était parvenu à ses fins ? Heureusement que les pressions extérieures de la communauté internationale, et les poussées de l’intérieur, ne lui en laissèrent aucune chance.

Arriva alors le 20 janvier 2014 : Dès les premières heures de pouvoir de Samba-Panza qui venait à peine d’être élue Présidente de la Transition, Ferdinand Alexandre 1er se mit à la « snober ». Après tout, n’a-t-il pas été son « patron » ? N’est-il pas le premier avant elle à avoir été chef d’Etat ? Ne lui doit-elle pas son élection ? Si elle veut réussir sa mission, ne devra-t-elle pas compter absolument sur son soutien à lui Ferdinand Alexandre 1er ? Dans l’esprit de Samba-Panza, le double sort fait à Djotodja et à Tiangaye était encore présent ? Qui vivra verra. Samba-Panza n’avait rien cerné depuis le début, de la personnalité de Ferdinand Alexandre 1er,  ce fidèle disciple de Machiavel – qu’il a lu et relu je parie. Elle a paru vouloir l’ignorer et l’esquiver pour se protéger. Et pourtant dès le premier paragraphe de mon édito du 24 janvier 2014LE CNT DISSOUT – j’avisais :

« Après sa prestation de serment ce jeudi 23 janvier 2014, et la prise officielle de ses fonctions de Présidente de la République, Chef de l’Etat de Transition, Mme Samba-Panza, l’on doit s’y attendre, devra prendre dans les plus prochains jours ou semaines, une série de mesures, saines, vigoureuses et exceptionnelles. Parmi ces mesures, la dissolution du Conseil National de Transition, l’actuel parlement provisoire de Centrafrique, s’impose. Il ne peut en être autrement, si la Présidente veut vraiment gouverner. »

J’imagine que l’on s’était alors bien moqué de moi et pris certainement pour un plaisantin de plus, ou pour un de « ces cafardeux qui troublent perpétuellement de leur humeur maussade la joie du peuple. » A tous, j’ai envie de dire comme dans la fable de la cigale et la fourmi :

« Vous chantiez ? j’en suis fort aise.
Eh bien! dansez maintenant. »

J’entends aujourd’hui çà et là, des voix s’élever pour me traiter de « suppôt de la communauté internationale, opposant à Samba-Panza », et tutti quanti. S’il vous plaît Mesdemoiselles, Messieurs et Mesdames, vous qui causez,  y a-t-un seul parmi vous tous, un et un seul seulement, qui puisse oser dire et certifier à la face du monde, mon passé de militant politique dans un quelconque groupement ou association ? Non ! Je ne suis qu’un illustre inconnu, plus est, même pas un journaleux. L’un de mes tout premiers papiers écrits en janvier 2014, fut celui dans lequel j’ai cru, écrit et publié avant tout le monde – à la veille des élections au CNT -,  l’édito suivant : « CATHERINE SAMBA-PANZA PRESIDENTE ». Trouvez alors dans les erreurs répétées et l’autisme de la cheffe de l’Etat, les raisons de ma « révolte », au lieu de jeter sur ma petite personne vos venins mortels mais sans effets, qui me donnent la force de poursuivre mon combat très utile pour le salut de mon peuple !

Pour parler du premier PM de Samba-Panza, André Nzapayéké, – que je reconnais n’avoir pas souvent épargné des critiques quelquefois très virulentes, ce que je ne regrette pas du tout d’ailleurs puisque telle est la rançon de la gloire -, je dois cependant reconnaître que s’il ne s’était pas retenu, les choses se seraient très mal passées entre lui et Ferdinand Alexandre 1er. Mais pour qui connaît l’homme Nzapayéké – je sais de qui je parle – et l’idée qu’il a de sa propre personne et de ses propres valeurs, il a dû se dire simplement à chaque fois s’agissant de ce « trublion », « Il faut laisser les choses basses mourir de leur propre poison ». Vous comprenez dès lors pourquoi le PM démissionnaire « n’a rien fait et a même laissé faire » Ferdinand Alexandre 1er. Ce dernier se croyait alors tout permis au nom de certaines dispositions de la fameuse charte constitutionnelle, y compris, le droit de manquer de courtoisie à l’égard des personnalités avec qui, oublie-t-il en permanence, – comprenez-le néanmoins -, qu’il reste solidaire de la conduite du processus de la transition.

Très honnêtement, de vous à moi et les yeux dans les yeux, qui est-il Ferdinand Alexandre 1er ? Sur les plans les plus honorables, qui est-il donc, face à Maître Nicolas Tiangaye, Ancien Bâtonnier de l’ordre des avocats du barreau centrafricain et Président Fondateur de la LCDH ( Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme); André Nzapayéké, Economiste, Ancien Fonctionnaire Internationale de la BAD et encore dernièrement Vice-Président de la BDEAC; Mahamat Kamoun ci-devant Premier Ministre, Grand Spécialiste centrafricain des Finances ? Personnellement, je crois que la simple décence, le simple devoir de réserve, le respect dû aux « anciens » et aux plus compétents que soi, pour tout dire le bon sens, auraient dû commander à notre roi Ferdinand Alexandre 1er de mettre un peu d’eau dans son vin fut-il de qualité supérieur à mon « vin clochard nouveau ».

Alors, Ferdinand Alexandre 1er, l’ingénu manipulateur de la République, veut-il le trône de la Reine Catherine, qu’il sait ivre d’avoir « pris goût au pouvoir avec une troublante rapidité » ? Quoi de plus normal puisque que cela semble être inscrit dans ses gênes !

Et c’est ce qui vient de se passer encore une fois de plus à Brazzaville, sa terre d’exil de 2001, l’île d’Elbe du roi Ferdinand Alexandre 1er. Arrivées dans la capitale congolaise le 19 Août 2014, de façon rocambolesque et dans les conditions que l’on déplore, environ dix personnalités centrafricaines – dont on ne connait pas tous les noms -, ont dû être reçues individuellement et tour à tour par le Président Denis Sassou Nguesso, Médiateur dans la crise centrafricaine, une dénomination qu’on ferait mieux de changer en Médiateur de paix en RCA pour être plus positif. Les « qui, quand, comment, pourquoi… » de cette convocation d’urgence resteront un mystère même si chacune des personnalités ayant pris part à cette rencontre, peut témoigner en son nom, et en son seul nom, de ce qu’elle a vécu et entendu. Ce qui est sûr, à la sortie des audiences privées, l’équilibre « orienté » semble avoir penché du côté voulu et souhaité par Ferdinand Alexandre 1er qui est tout sauf « inopportuniste » (à ne pas chercher dans le dictionnaire SVP). Il s’est empressé d’ailleurs de s’en réjouir, au point de jubiler devant les micros qu’il affectionne « présidentiellement ».

On croirait que l’Histoire est condamnée à se répéter en Centrafrique. Jugez- en par ces deux phrases que chacun peut interpréter à sa manière :

Le 11 janvier 2014 de retour de Ndjamena après la double démission des deux premières personnalités de l’exécutif de la transition centrafricaine : « …je suis l’homme de la situation ».

Le  20 Août 2014, depuis Brazzaville avant le retour à Bangui : « il est urgent que ce consensus se dégage ». Entendez alors l’homme de la situation prendra ses responsabilités.

Les jours qui arrivent, loin d’annoncer de véritables éclaircies sur la situation en Centrafrique, laissent entrevoir des « empoignades » très risquées.

L’une des nombreuses questions qu’il faut alors remettre à tout prix au centre des débats aujourd’hui, demeure celle que j’ai commencée à soulever depuis le 24 janvier 2014 : ne faille-t-il pas dissoudre le CNT, ce parlement qui certes n’a pas que des défauts, mais qui somme toute, a vu partir un Président, deux Premiers Ministres, et ne fera rien pour rendre la tâche facile et à Samba-Panza, et au PM quel qu’il soit ?

CHERCHEZ ET VOUS TROUVEREZ L’ERREUR.

Il  y’a encore des choses à dire sur ce parlement et son Président et sur lesquelles je promets de vous entretenir dans les jours à venir. Quoiqu’il en soit, je persiste à croire qu’il faut explorer d’autres voies pour la gestion de cette transition à bout de souffle.

ET SI JE DISAIS PRESIDENCE COLLÉGIALE, QUE ME RÉPONDRIEZ-VOUS ?

Guy José KOSSA
GJK – L’Élève Certifié
De l’École Primaire Tropicale
Et Indigène du Village Guitilitimô
Penseur Social

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