Chronique de GJK

CATHERINE SAMBA-PANZA PRESIDENTE ?

Depuis que des listes, plus ou moins sérieuses, portant des noms de personnalités plus ou moins dignes, pressenties pour se porter à l’assaut de la magistrature suprême de transition, ont commencé à circuler, celui de Catherine SAMBA-PANZA n’a jamais manqué d’être souligné. Désormais, c’est chose faite. Elle est bien candidate, et elle a tenu vendredi 17 janvier 2014, à venir s’inscrire en personne au secrétariat du CNT.

Dans un de mes précédents, je m’interrogeais sur la question de savoir si la République, ne serait-elle pas en train de se réveiller et de se révéler à l’instinct maternel ?

En effet, plus de cinquante ans ont passé depuis les indépendances de la R.CA. Pendant toute cette période, sept chefs d’Etat se sont succédés au pouvoir, qui tous, n’ont réussi qu’un seul exploit chacun : Echouer lamentablement.

De l’ineffable DACKO I ( 1960-1965), à l’aventurier téméraire et cruel islamisant DJOTODIA (mars 2013- janvier 2014), en passant par le burlesque BOKASSA 1er (1966-1979), DACKO II le pion parachuté (1979-1981), l’amorphe KOLINGBA (1981-1993), le grotesque et théâtral PATASSE (1993-2003), l’aphone semi-lettré et autiste BOZIZE (2003-2013). Sept régimes au total en bientôt 54 ans. Tous, caractérisés par des bilans catastrophiques. Résultat pour la Centrafrique : un pays arriéré, un état en déliquescence, une nation défigurée et divisée.

Aujourd’hui, comme du reste hier, le rêve de chaque centrafricain, est de voir enfin notre République libre et debout. La sécurité doit être rétablie,  la  paix assurée et la stabilité retrouvée ; les énormes potentialités doivent enfin être exploitées, et chacun être en mesure de saisir des opportunités qui s’offrent. Condamnés à partager un même destin, il nous faut réapprendre à vivre tous ensemble, faute de quoi, la RCA court le grave risque de cesser d’exister en tant que Nation; c’est-à-dire, sans cette dimension affective, cette âme, cette dimension spirituelle, qui font qu’une communauté est solidaire. Et pour qu’il y ait démocratie, il faut qu’existe un sentiment d’appartenance communautaire suffisamment puissant, pour entraîner la minorité, à accepter la loi de la majorité.

« Sauf erreur, je ne me trompe jamais » disait Alexandre VIALLATE. Aussi, à la question Catherine SAMBA PANZA Présidente ? Je réponds nettement, sans broncher et sans faire sourciller plus d’un, oui. Ni Présidente par défaut, ni Présidente par substitution. Moins encore et surtout pas, Présidente par délectation féministe, même si  les « mâles » ayant tous trahi, être femme peut apparaître, pour une fois,  comme un sérieux avantage.

En effet, depuis l’annonce de sa candidature, je me suis intéressé au parcours de Catherine SAMBA PANZA, à travers ses activités associatives, son engagement patriotique et ses talents de chef d’entreprise. Sa biographie s’est révélée particulièrement riche. Par ailleurs, de tout ce que l’on a pu écrire à son sujet, et des témoignages glanés çà et là, je retiens en tout cas,- et c’est le moins qu’on puisse dire-, que nous avons affaire au seul vrai « Homme » parmi les candidats déclarés ; une prétendante à la magistrature suprême, capable de prouver qu’elle est bien  le Chef d’Etat que tout le monde souhaite et attend pour cette Transition à risques. D’autre part, je me suis ingénié à appliquer un à un à la candidate, les 17 critères cardinaux et radicaux du CNT, ainsi que le rouleau compresseur des 9 pièces à fournir en deux jours. Rien, à mon avis, ne semble pouvoir arrêter cette dame de caractère.

Quant aux considérations d’ordre purement subjectif, « sauf les âmes basses, peuvent en parler bassement »; et je me refuse de faire du MONTEBOURG en disant avec certains que « Catherine SAMBA PANZA, son seul défaut c’est le nom qu’elle porte ».

Guy José KOSSA
GJK – L’Élève Certifié

De l’École Primaire Tropicale
Et Indigène du Village Guitilitimô
Penseur Social

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