Il n’y a jamais de « Un sans Deux, de Deux sans Trois »
Il n’y a jamais « Rien sans Rien »
C’était il n’y a pas très longtemps
L’Armée du peuple est passée
Pour une armée partisane
Dévouée à la cause d’un individu
D’un clan, d’une région.
Elle a connu des divisions
Internes, corporatistes.
Armée du Chef de l’Etat
Du Ministre de la Défense
Du Chef d’état-major
Des mutineries ont vu le jour
Des rebellions s’en ont suivi.
La population de Bangui
Dormait avec la peur au ventre :
« Explosion du Port Pétrolier »
« Il n’y a jamais de Un sans Deux »
Des Chefs Rebelles, sortis du néant, pullulent
S’attribuent des grades militaires.
Le pays compte une multitude de généraux
Même sans formation militaire.
Partout, il y a des groupes armés
Sauf la véritable Armée du peuple
Acquise à la cause du peuple.
Sur la Place MARABENA
Un seul mot d’ordre :
« Démission de l’Exécutif »
Les uns devaient s’agenouiller
Pour faire asseoir les autres
La population de Bangui dormait
Avec la peur au ventre :
« Coup d’Etat »
« Il n’y a jamais de Deux sans Trois »
A l’exemple des élèves médiocres
Qui copient sur les autres
Une habitude s’nstalle :
« Sortir avec des armes,
Brandir une menace,
Se faire écouter
Et en tirer profit »
La Place MARABENA a passé
Le relais au Camp BEAL
A la Base militaire de RDOT.
Pour avoir tué et pillé
Une rémunération : « 500 000 frs cfa »
La population de Bangui
Dort avec la peur au ventre :
« Explosion de la Poudrière duCamp BEAL »
« Il n’y a jamais de Trois sans Quatre »
Exécutif Centrafricain
Législatif Centrafricain
Opposition Centrafricaine
Société civile Centrafricaine
Toi, Centrafricain
« Il n’y a jamais Rien sans Rien »
Pascal TONGAMBA
L’homme aux cheveux blancs
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