Par :
Dr Adoplphe PAKOUA, Romancier Chroniqueur chargé des relations publiques Dr Alain LAMESSI, Maître de conférences de psychopathologie G. José KOSSA, Juriste, Analyste Socio-Politique Joseph Gréla, Chroniqueur Analyste Rodrigue Mayte, Chroniqueur Polémiste Pascal TONGAMBA, Poète MoralisteSOUTIEN A LA MANIFESTATION POUR LA PAIX DU 7 JUIN 2014 A PARIS
Il y a un temps pour tout et un moment pour toute chose sous le soleil. Il y a un temps pour naître et un temps pour mourir, un temps pour planter, et un temps pour arracher le plant, un temps pour tuer et un temps pour soigner les blessures, un temps pour démolir et un temps pour construire. Il y a aussi un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour se lamenter et un temps pour danser…
La PAIX. Rien que la PAIX. Encore la PAIX. Toujours la PAIX. La PAIX, c’est comme l’air que nous respirons. C’est lorsqu’il vient à manquer que nous mesurons son importance vitale. Ce sont des hommes de PAIX qui apporteront la PAIX dans notre pays. La PAIX viendra dans notre pays ne serait-ce que parce que les partisans de la guerre sont allés jusqu’au bout de leur logique sans rien gagner en retour. Ils n’auront pas le pouvoir qu’ils convoitaient même s’ils ont réussi à semer tristesse, désolation et division. Leur fin est proche et l’étau se resserre sur eux. Notre conviction intime: c’est que la PAIX véritable ne vient ni des hommes, ni des biens matériels et financiers, ni des diplômes.
Le Centrafrique, est-il ce pays envoûté dans lequel tout le monde doit avoir le même comportement, en dépit de l’évolution du monde et de l’environnement autour ? Est-il ce pays qui ne doit procéder à des changements que lorsque la situation devient invivable pour les populations ? Est-il ce pays qui doit toujours se passer de sa jeunesse, de ces bras les plus vigoureux, de ses esprits les plus éveillés pour continuer à patiner dans la médiocrité, l’immobilisme qui trouvent leur fonds de commerce dans le tribalisme, le régionalisme et le copinage, qui conduisent à la frivolité et à la légèreté, devenues depuis bien longtemps la religion de beaucoup dans ce pays ?
A quelque chose malheur est bon, même si le malheur centrafricain d’aujourd’hui est la dernière chose au monde qu’on puisse accepter de subir. Aujourd’hui, le malheur du peuple centrafricain doit être pour lui un vrai virage, un grand tournant pour ne plus recommencer, pour ne plus poursuivre les mauvais comportements, les mauvaises attitudes, les indifférences que nous avons eus face à la gestion des biens publics et face aux problèmes de société que nous n’avons jamais voulu percevoir.
Il y a des moments où le silence devient coupable et la neutralité devient complicité. Nous condamnons les assassinats aveugles de notre peuple et exigeons que les coupables soient arrêtés, jugés et condamnés. Nous refusons le statuquo et voulons être solidaires de notre peuple endeuillé et souffrant. Là-bas, sous les balles ils manifestent pour exprimer leur colère. Ici, dans la paix ne les oublions pas. Manifestons aussi notre solidarité à notre peuple et exigeons la PAIX. En soutien et en solidarité au peuple Centrafricain, nous appelons tous les compatriotes Centrafricains et tous les amis de Centrafrique, tous les partis politiques, toutes les Associations, tous les apolitiques, à se rassembler le Samedi 7 juin 2014 de 14 heures à 18 heures au Quai d’Orsay (Metro Invalides L 13), l’occasion de la grande MANIFESTION POUR LA PAIX EN CENTRAFRIQUE, organisée par de jeunes Centrafricains.
Aujourd’hui, être Centrafricain, ou se réclamer de l’identité centrafricaine, c’est d’abord et avant tout, éprouver le besoin de se dépasser, de se surpasser, et de renaître à soi-même. C’est vouloir exister différemment et penser autrement ; c’est se décider à inventer une nouvelle Centrafrique, à accepter de construire et d’intégrer en soi, ce concept d’une Centrafricanité Nouvelle. Cette Centrafricanité qui est, et qui doit s’exprimer ici, maintenant, partout et toujours, comme un profond besoin, de s’ouvrir à tous les possibles, de parvenir à d’autres imaginaires, de s’orienter vers des perspectives de plus en plus ambitieuses et modernes. Le vrai Centrafricain, ne saurait se gargariser de fausses revendications subjectives, fondées sur des considérations d’ethnie ou de région, de gain facile ou de pouvoir usurpé, et principalement de religions, toutes venues d’ailleurs. La Centrafricanité, est et doit être quelque chose de dynamique, débarrassé de tous les complexes, et résolument tourné vers le respect des valeurs humaines, et un sentiment profondément nationaliste. En conséquence, elle suppose pour chaque citoyen Centrafricain, aujourd’hui, la volonté fondamentale et individuelle de se remettre en cause, de s’ouvrir aux autres, et de progresser avec assurance. C’est aussi cela, le CENTRAFRICANO-OPTIMISME.
Que des jeunes dont nous savons apprécier le dynamisme et parce qu’étant à Paris se soient appropriés l’initiative de lancer cet APPEL A MANIFESTER POUR LA PAIX EN CENTRAFRIQUE, ne devrait laisser personne indifférent. Nous sommes volontaires pour nous joindre à eux avec d’autres compatriotes.
L’histoire nous appelle! Ensemble nous vaincrons!
Que Dieu bénisse la République centrafricaine.
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