Libre opinion

DROIT DE RÉPONSE DU RÉVÉREND PASTEUR GUEREKOYAME GBANGOU

Par Nicolas GUEREKOYAME GBANGOU

Dans le journal « Les plumes de la RCA », Monsieur Rodrigue Joseph Prudence MAYTE a publié un article intitulé : « Des pacifistes ou des Profito-situationnistes ? »
A la lumière de publication d’un article par ce compatriote sur le travail ou l’engagement des principaux Leaders religieux qu’il a nommés, j’avais refusé à ceux qui me demandaient de faire une réplique. Mais devant la persistance de Monsieur « RJPM », je me suis résolu à aider notre compatriote à avoir quelques informations de bonne foi et quelques exhortations pour la suite de sa mission qui apparaît très noble et salvatrice.

Souhait : Débat sur « la laïcité, la montée en puissance du communautarisme dans le pays et l’implication des dignitaires religieux dans la recherche de la paix » fasse l’objet d’un débat public.

Réponses
Sur le principe d’un débat à l’orée des élections : Je ne suis pas candidat aux élections (futures), moins encore un orateur public. Mon ministère de la prière pour tous y compris pour mon détracteur, est un ministère caché.
Je n’ai aucune connaissance physique de mon détracteur que je souhaite un jour rencontrer, non pas pour un débat, mais pour un échange fraternel parce que j’estime qu’il est centrafricain comme moi.

De l’initiative de la Plate-forme des confessions religieuses
En 2012, lorsque la coalition Seleka faisait ses avancées à Bangui en occupant les villes des provinces, le pouvoir en place à l’époque voulait de l’instrumentalisation de la composition des groupes Seleka en terme d’islamisation de la RCA. Et cela commençait à dresser les uns contres les autres tant en provinces qu’à Bangui.
C’est alors que le pasteur Nicolas Guerekoyame Gbangou, responsable des vies humaines en Centrafrique, de part son appel, avait obtenu de son aîné dans la foi, le défunt Rév. Dr. Isaac Zokoué l’autorisation de se rapprocher de l’imam Kobine et Monseigneur Nzapalaïnga respectivement Président du Comité Islamique en Centrafrique (CICA) et Archevêque de Bangui Président de la Conférence Episcopale de Centrafrique pour un ministère en commun auprès de nos croyants.
Cette démarche s’inscrivait dans le cadre de la prévention contre une crise inter religieuse.
C’est ainsi qu’avant la prise de pouvoir par les Seleka, un premier déplacement nous avait conduit à Mobaye-Alindao-Bambari-Grimari. Un second déplacement nous a conduit à Mbres-Kaga bandoro-Dékoa-Sibut-Damara.
Pendant tous ces périples, il y avait qu’un seul message : La paix et la réconciliation.
Des ONG internationales nous ont facilité des voyages en Europe et aux Etats-Unis pour faire des plaidoyers. Dieu seul peut apprécier les résultats parce qu’il est le seul meilleur rémunérateur.

De la non implication des autres Leaders religieux
Tout dépend de la source d’information de mon détracteur si on devait parler de dons faits aux trois leaders religieux au cours de leurs périples, je retiendrai la seule fois en suisse dernièrement lors de la remise de prix Sergio Vieira de Mello où la somme de 5000 Francs Suisses nous a été donnée pour encourager nos efforts.
Le 2e don aux trois confessions religieuses est celui annoncé par Monseigneur Nzapalaïnga sur les ondes des radios aux déplacés des dernières crises de septembre et octobre. Il ne faut peut être pas qu’il y ait confusion entre les dons faits par les groupes Caritas des églises catholiques et ce qui peut concerner la plate-forme des confessions religieuses.
Pour ce qui est du don du Pape dont les victimes protestantes des quartiers concernés par la crise, j’aime structure au sein de la famille protestante.
Depuis plus d’un an, la plate-forme des confessions a un secrétariat qui gère ses affaires même si nous trois, nous demeurons les facilitateurs.

De l’achat d’une maison au 92 Logements
Je félicite mon compatriote qui s’est donné le temps pour réaliser des enquêtes sur des hommes de Dieu. Mais des enquêtes, qui, malheureusement ne l’ont pas aidé à établir de bonnes informations qui pourront lui attirer beaucoup de clients.
Je fais noter, de passage, que l’information en possession de mon détracteur me présente comme quelqu’un qui a acheté une maison de certains orphelins au 92 logements mais acheter une maison ne fait pas de quelqu’un « un spécialiste d’achats illicites des maisons d’autrui. »
Pour l’information de tous et de celui de mon détracteur je tiens une attestation de vente d’une maison signée des héritiers sauf une fille qui parle le sceau d’un notaire.
Etant moi-même orphelin de père et de mère et tuteur de plusieurs orphelins dans mon foyer et dans le complexe scolaire que j’entretiens depuis plus de dix (10) ans, je me vois pas entrain de priver un orphelin de son héritage. Je renvoie mon détracteur auprès du tribunal de grande instance de Bangui pour plus d’édification.
J’ai du respect pour des personnes qui aspirent à jouer un rôle de premier plan dans notre pays, pourvu qu’elles le fassent avec un cœur sans haine et sans esprit de nuisance. Et surtout, lorsqu’on le fait contre quelqu’un qu’on n’a jamais connu de près.

De l’association des autres leaders religieux
J’invite très respectueusement mon détracteur à faire une connaissance physique avec moi et avec l’Alliance des Evangéliques en Centrafrique que j’ai l’insigne honneur de diriger depuis quelques années. Il aura ainsi des sources d’informations beaucoup fiables sur mon leadership et l’organisation interne de la famille évangéliques.
En outre, j’encourage mon détracteur à ouvrir son cœur à Dieu pour une éventuelle vocation à être pasteur comme moi. Ainsi, il ne restera pas dans l’ombre pour injurier quelqu’un à sacrifier sa première fille agonisante pour aller négocier des solutions à la paix de tous les centrafricains ; et sa fille est décédée après lui. Et le pasteur Guerekoyame Gbangou continue de payer le prix de son engagement pour la recherche de la paix de son pays en voyant tous ses biens partir en fumée avec la maison d’habitation de l’église qu’il dirige.

Conclusion
Que Dieu accorde la guérison du cœur à mon détracteur et lui donne d’être compatissant avec ceux qui s’engagent sans contrainte pour une cause commune. Que mon détracteur cesse d’être rapporteur d’une tierce et évite de s’exposer inutilement.
Enfin, je voudrais rassurer Monsieur Rodrigue Joseph Prudence MAYTE aucun lieu de lieu de parenté entre mes deux compagnons de lutte et moi.
A l’heure où notre pays cherche des remèdes à sa guérison, la jalousie, la haine et les rivalités ne feront que le maintenir dans son état courageux.
Que le seigneur Dieu pardonne à Monsieur Rodrigue Joseph Prudence MAYTE pour allégations faites contre ma personne et qui portent atteintes à l’honneur de ma famille.

N.B : J’exhorte le journal « Les plumes de la RCA » à ne pas limiter sa tâche au marketing sinon…

Rév. Dr. Nicolas GUEREKOYAME GBANGOU

NDLR: Etant donné que le Pasteur GUEREKOYAME conclu son article par un message très énigmatique à l’attention de « Les Plumes de RCA », la plateforme tient à rappeler respectueusement au Pasteur que « Les Plumes de RCA » ne pratique aucune censure et n’est pas responsable des articles qu’elle publie. Ces articles, restent et demeurent la propriété exclusive de leurs auteurs. « Les Plumes de RCA » invite vivement le Révérend Pasteur à prendre connaissance de la note de « PRÉVENANCE » en haut à droite sur les différentes pages du présent site.

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