CENTRAFRIQUE: ARMER LES F.A.C.A.S ? MAIS COMMENT PROCÉDER ?
Par Léon Kidjimalé Grant
Or, d’ici au mois de septembre 2014, beaucoup de sang va encore couler !
Madame la Présidente, Catherine Samba-Panza,
Vous auriez décidé ce jour-ci le désarmement, par les Forces Sangaris, M.I.S.C.A., des quartiers du 3ème et du 5ème arrondissement de Bangui. C’est heureux pourvu que cela s’inscrive dans un plan d’ensemble déterminant, car il en va des vies humaines !
Le Premier Ministre M. Nzapayéké,
Vous nous aviez annoncé la semaine dernière, que les F.A.C.A.s seront prises en main par les Forces Angolaises, mais…
- Ces mesures seront-elles déterminantes pour la protection de la population civile ?
- Vos conseils en matière de défense sont-ils à la hauteur jusque-là ?
La loi de la nécessité, est implacable. Elle s’affirme toujours avec plus de force !
Il eu été souhaitable que l’on sache au départ que le premier devoir de tout Politique est la protection de ses concitoyens. C’est faute de ne pas l’intégrer que nous en sommes là , sans aucun doute ! Alors que faire ? Et comment ?
L’on peut décider sous l’émotion et la douleur, et ignoré totalement, que le processus de désintégration de l’Armée centrafricaine n’est pas si profonde, C’est de mon point de vue, courir un risque encore plus grand, car notre Armée a perdu tout sens civique et patriotique. Elle a été tribalisée, divisée et discréditée par ses actes, il convient de procéder par méthode.
Aussi, je préconise que :
Les 3000 officiers patriotes retenus soient armés immédiatement avec les soutiens logistiques de l’Angola, pour être opérationnels d’ici peu !
- En second lieu, recruter des jeunes centrafricains volontaires en nombre conséquent et les envoyer eux, en Angola, en formation accélérée.
- Lancer un appel solennel aux autres F.A.C.A.s, démobilisées ou ayant rejoint les Sélékas pour qu’ils retrouvent leurs unités sous peine d’être considérés comme des déserteurs ou des traîtres à la Patrie.
- Les soldes de F.A.C.A.s doivent être augmentées substantiellement, car les dangers encourus en temps de crise sont exceptionnels.
SINGUILA et que Dieu bénisse la Centrafrique.
Léon Kidjimalé Grant
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