Ah !...Les centrafrançais

AH !… LES CENTRAFRANÇAIS : L’ART DU COMMERAGE

A vrai dire, Taty, une vielle connaissance de ma femme sait à peine écrire son nom. Mais à l’entendre parler français, on lui donnerait Sorbonne sans hésitation. Par contre, plus impolie qu’elle, il faut faire deux fois le tour du monde pour trouver le quart de son pareil.

Ecoutez cette histoire !

Une fois, de ma chambre où je suis tout ou presque, des chuchotements et murmures du salon, je l’ai entendu répondre à une question de mon épouse à propos de Armand, son ami d’enfance arrivé en France avec sa maîtrise en droit pour y poursuivre ses études :

« Oh oh Armand ? Laisse Mama Kota (surnom donné à mon épouse)! Si c’est lui, laisse ! Seulement je te dis, un jour ne sois pas étonnée d’apprendre qu’il est mort, écrasé par le poids et le nombre de cartons qu’il transporte par jour. La vieille fille qui l’héberge lui exige 1500 euros par mois, pour continuer à jouer à sa copine, et lui offrir de temps en temps ses faveurs. Pauvre Armand je te dis! Il était venu semble-t-il, passer un diplôme de docteur en France.  Je ne l’ai jamais vu de mes yeux faire une simple piqûre. Après plus de dix ans à porter sur sa tête des cartons, je t’assure, son cerveau a fondu comme du beurre de karité, et tout ce qu’il avait appris à l’université de Bangui s’est transformé en tas de muscles au niveau de ses bras et de ses jambes. Quant à la pomme de ses mains, je t’assure, s’il s’avisait à donner une gifle à une personne, il faudrait au moins huit médecins spécialisés en ORL, pour réussir à faire fonctionner timidement une oreille de sa victime, après une année de soins intensifs en réanimation. Et il paraît que… »

Un besoin pressant m’obligea à sortir, et le bruit de ma porte, fit détourner la causerie sans transition sur un tout autre sujet. La suite de l’histoire de Armand, je ne la sut plus jamais. car Taty rentra chez elle en me laissant sur ma soif.

L’autre jour, c’était au tour de Armand, de s’en donner à cœur joie à propos de Taty. Naturellement, après avoir obligé mon épouse à préparer un second tour de semoule et à ouvrir une troisième bouteille de vin : « Franchement, Mama Kota, les jeunes filles centrafricaines spécialistes de « kourou » (vieux blanc) ont gâté tous les « marchés » de yaya Taty. Plus aucun blanc ne la regarde maintenant. Et dès qu’elle s’approche des « nganda » ou des boîtes de nuit, les menaces et injures des jeunes filles impolies la font déguerpir. A 52 ans, elle n’a plus sa force de lionne d’antan ! Et tu sais Mama Kota ? En 15 ans de service dans les rues de France, elle a enterré 3 vieux « kourous », ruinés 3 autres que leurs épouses et enfants ont  chassés de la maison, mené à la folie un septième. Avec le 8ème devenu clochard, ils cohabitent quelque part dans un F2. Ce modeste appartement est en fait, le dernier bien du riche héritage reçu de ses parents, que Taty a aidé ce pauvre blanc à dilapiderMaintenant, elle est en train de le pousser à vendre ce F2, certainement  avant de le quitter ou de l’enterrer;  parce qu’elle se croit immortelle ».

Ah !… Centrafricains ! Pourquoi tant de jaserie et de dénigrement!

GJK

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