« Au fond, pourquoi le seul nom de Karim Abdoul Meckassoua empêche-t-il Samba-Panza de trouver le sommeil, lui fait perdre son sang-froid et quelques kilos de son poids ? Pourquoi ce compatriote Centrafricain qui n’est ni Séléka, ni Antibalaka, la fait trembler à tout rompre et à claquer des dents ? Ça va se savoir… ». Ainsi, se concluait l’article « Tentative de coup d’état en RCA : Samba-Panza pyromane de la République ! ».
Voulez-vous toujours en savoir un peu plus ? Progressons d’une marche, et laissons la parole aux « Murs du Palais de la Renaissance qui ont des oreilles » ainsi qu’au « Cercle des autistes très bavards de la Présidence ». L’information est capitale.
En effet, de la part de Paris, – qui ne veut pas paraître trop s’impliquer en RCA -, via la multinationale Total via l’Angola, la Centrafrique aurait reçu d’énormes subventions successives en millions de dollars – dont nous taisons à présent les différents montants -, à injecter dans différents secteurs de dépenses que nécessite l’œuvre de réconciliation nationale. Celle-ci, comme on le sait, devra nécessairement passer par le processus DDR (désarmement, démobilisation et réinsertion) ; la paix et la stabilité sociales, lesquelles comportent : le paiement régulier des salaires, le retour et la réinstallation des réfugiés internes et externes, ainsi que divers dédommagements des particuliers, clergés, entreprises, etc.
Que pensez-vous donc que nos prédateurs institutionnalisés du Palais de la renaissance, – siège officiel et mobile de la Présidence -, ont-ils cru devoir faire à la vue de cet argent dont on en parle à peine ? Ils se sont bien et vite servis. « Aveuglement » et sans retenue aucune, car pour eux et comme dit l’autre, SERVIR LE PAYS C’EST D’ABORD SE SERVIR SOI-MÊME. Sinon, le PAYS ça sert à quoi ? Mais au passage, il fallait empêcher les » non-initiés » de « manger » autant que les « initiés ». Et comme au fameux jeu de « A MALIN, MALIN ET DEMI », un groupe très restreint s’est employé à se servir plus que l’ensemble des magouilleurs, en croyant être plus malin. Souvenez-vous de l’épisode d’un soit disant convoyage des billets de banque, piloté par sieurs Mahamat Kamoun et Remi Yakoro, ministre des finances de son état. Les deux larrons, avaient cru s’imposer une escale au Cameroun, pour dit-on, changer les dollars en euros et « métamorphoser » ensuite les euros en CFA, avant de prendre la route de Bangui. Dans cette opération de génie, la monnaie aurait connue entretemps, une brutale « dévaluation » de quelque milliard de CFA. Allez-y comprendre. Bref.
« Notre amie de toujours la France », furieuse, et après plusieurs demandes d’explications – par missions interposées – et des tentatives souterraines de « conciliation à l’amiable », toutes demeurées infructueuses, aurait alors décidé de passer à la vitesse supérieure. La CEEAC mise à contribution ne fit pas mieux. Souvenez-vous de l’interrogatoire de Samba-Panza qui ne s’est pas vexée outre mesure, de son humiliation à Malabo et l’omerta qui plane sur le fond de ce traitement peu amène.
Ceci étant, pour trouver une solution détournée, fut émise alors l’idée de nommer un nouveau Premier Ministre – ce qui n’a rien à voir avec le bilan très mitigé de Nzapayéké, dont les compétences personnelles ne sont nullement remises en cause. Selon ledit casting, le futur Premier Ministre devrait avoir pour mission précise et impérative de :
- Déclencher des audits tous azimuts dans l’administration et qui naturellement remonteraient jusqu’aux cercles de la Présidence.
- Lutter contre l’impunité et la prédation d’Etat
- Veiller à la restructuration des FACA.
Ainsi donc, après plusieurs contacts et entretiens, Meckassoua, au passage de la grille de sélection, se révéla être de loin le meilleur de tous les candidats reçus plusieurs fois au quai d’orsay (Ministère Français des affaires étrangères), pour cette mission périlleuse. Auriez-vous compris ? Retenez néanmoins les véritables raisons, entre autres, des tergiversations de la communauté internationale autour du réarmement des FACA.
Aussi, dès lors qu’on a exclu – Séléka et Antibalaka – de ce chapitre, la question d’un futur Premier Ministre musulman ou chrétien, devient secondaire et superficielle, en réalité un faux débat sciemment entretenu par ceux qui n’ont pas intérêt à voir s’installer le nouvel homme. Tout compte fait, candidat contre candidat au poste de Premier Ministre, trouvons mieux que Meckassoua, si l’on tient. Mais surtout pas un « sans poigne » qu’on utilisera à nouveau pour tirer la République vers le bas.
A la vérité, Samba-Panza, n’a personnellement aucune « dent » contre la personne même de Meckassoua qu’elle se plaît à apprécier en privé. Mais comme d’habitude, l’entourage « pourrit » la situation pour se protéger, et met à mal la Présidente qui elle-même, est victime du mauvais choix de ses propres conseillers. Tenez ! C’est à la Présidence même que résident ceux qui tirent les ficelles et poussent la Séléka à tenir ferme, à sa revendication du poste de la primature, en faisant croire à la Présidente, l’existence d’un accord de Ndjamena qui l’aurait ainsi décidé. Foutaise !
Décidément « même le meilleur danseur du monde est un fou pour celui qui n’entend pas la musique ».
Samba-Panza entend-t-elle le mécontentement qui commence à sourdre dans la population, annonçant des lendemains incertains ?
GJK – L’Élève Certifié
De l’École Primaire Tropicale
Et Indigène du Village Guitilitimô
Penseur Social
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Les mots manquent à tous les Centrafricains du monde entier de qualifier les décisions de Mme Samba-PAnza pendant ces six derniers mois dans notre pays et surtout la nomination du Premier Ministre Kamoun dont les Centrafricains connaissent le passé sous Bozizé et son interdiction sur le Territoire Américain.
Il y’a actuellement beaucoup de problèmes en Centrafrique , qui ira les présenter à l’ONU?