Chronique de GJK

TENTATIVE DE COUP D’ÉTAT EN RCA : SAMBA-PANZA PYROMANE DE LA RÉPUBLIQUE !

Dès les premiers jours de son mandat à la tête de l’Etat, Samba-Panza avait donné le tempo de sa présidence, juchée sur un cratère de mensonges éhontés. Les fausses notes se firent immédiatement entendre, et le résultat de cette composition gouvernementale qui se voulait harmonieuse, ne fut alors qu’une perpétuelle tentative d’agencement, de pulsions rythmiques dissonantes. Que de déclarations en sol majeur, tonitruantes mais creuses; de décisions en fa dièse mineur, poussées  par les voix de contralto d’un duo exécutif mal assorti; l’ensemble des bémols d’arrogance, de discours insignifiants et de gestes insolents, donnèrent naissance à des sonorités impopulaires. En somme, la cacophonie totale au sommet de l’Etat, et un tintamarre assourdissant dans la vallée où croupit le peuple agonisant.

Et si c’est moi qui devais passer pour le fieffé menteur, je vous prie mesdemoiselles, mesdames et messieurs, de ne pas me démentir. Rendez-moi justice en m’envoyant directement à la potence. Mais avant que cela n’arrive, faites justice au peuple centrafricain, en prenant le temps de relire sans passion, ces quelques articles déjà publiés, – cf bas de page – et dans lesquels à chaque fois, j’ai essayé de prouver à travers des analyses, le caractère mythomane, irresponsable et irrespectueux du régime qui nous oblige à nous soumettre au lieu de nous gouverner avec lucidité, clairvoyance et prévoyance. Jusqu’ici, j’ai cherché, lu et entendu pour mieux m’informer. Finalement, de cette présidence d’incorrigibles jouisseurs, il existe de milliers de Centrafricains qui pensent les mêmes choses que moi. Tuez-les tous donc !

Quant à vous chers lecteurs et lectrices, rien que pour vous et en attendant que vous ayez le temps de (re) découvrir les écrits que je vous ai recommandés, retenons et parlons du plus gros mensonge de Samba-Panza, à partir duquel prolifèrent tous les autres qui mettent à mal le fonctionnement normal de la République : Les accointances avérées de la Présidente de Transition avec la Séléka.

Tout bien considéré, il est parvenu aux oreilles de tous, que Samba-Panza, du temps de l’exercice de ses « fonctions » de médiatrice officielle et officieuse de la république à ses heures perdues, avait plusieurs fois eu affaire à Djotodja, avec qui elle a gardé de très bonnes relations. Ceci expliquerait cela : à l’arrivée de la Séléka au pouvoir à Bangui, Samba-Panza fut désignée par sieur Djotodja au poste de Maire central – au fait, Présidente de la Délégation Spéciale de la Ville de Bangui. A son élection par le CNT (Conseil National de Transition) à la magistrature suprême de la République, en qualité de Présidente de la Transition, Samba-Panza, renvoya aussitôt l’ascenseur à son ami et parrain Djotodja. Elle n’hésita pas à choisir dans son gouvernement à coloration régionaliste – au nom de la fraternité des conspirateurs – deux des plus proches parents de Djotodja, connus sur toute la place de la République. Le troisième larron – parent de Djotodja lui aussi-, nous en parlons plus bas.

Mais avant cela, Samba-Panza, considérant la RCA depuis son accession au pouvoir comme une vaste arène de gladiateurs puérils, et les Centrafricains – ce peuple lent à la colère mais terrible dans la révolte -, tongana mapia, le pagne présidentiel à son effigie, qu’elle peut se permettre de nouer et dénouer, tourner et retourner à volonté !

En effet, à quoi Samba-Panza joue-t-elle, si ce n’est à renforcer la Séléka dont elle est l’alliée la plus sûre, quand, avec Demafouth le demi-dieu, elle bloque par tous les moyens, le réarmement des Faca ? Regardez et voyez nos braves soldats et officiers, qui au lieu de soulever des fusils d’assaut, partent tous chaque matin à l’assaut des bouteilles de « mama ti nadè » alias « nguèsènguè » ce « ngbako » ou alcool de traite, qui a fini par les rendre presque tous impotents et méconnaissables, à force de « levée de coude » régulière au lieu de « levée de drapeau » au front.

Pourquoi cette discordance permanente, entre le Président du CNT Alexandre Nguendet, fervent défenseur de la cause du désarment des milices et rebelles, en faveur du réarmement intégral des FACA, et Samba-Panza, la pyromane et fossoyeur de la République ? Autant que vous vous en souvenez, c’est bien elle, Samba-Panza, qui autorisa la tenue du congrès des Séléka de Ndélé, lequel a abouti à la partition de fait du pays, l’occupation de Bambari par l’état-major militaire des criminels Séléka, qui ne cessent depuis lors, d’envoyer chaque jour que Dieu fait, des dizaines et des dizaines de morts, au cimetière à ciel ouvert qu’est devenu toute la préfecture de la Ouaka.

Ces quelques exemples, je puis vous assurer, ne sont que peu de choses au regard de toutes les informations dignes de foi et très détaillées qui circulent. Retenez néanmoins une chose : La  Samba-Panza des discours et des jours ensoleillés se métamorphose à chaque nuit tombée, en Samba-Panza des calculs sinistres et des coups foireux. Vous la verrez alors, entourée de ses éminences grises, ainsi que de ses conseillers et agents-doubles internationaux, coupes de champagne en main, toujours en train d’échafauder de nouveaux plans du coup d’état permanent contre la République. Et j’en veux une fois de plus pour preuve, ce qui risque de se passer dans les heures qui viennent, si les Centrafricains ne se lèvent pas – comme ils l’ont fait pour le forum de Brazza – pour crier et dénoncer la meurtrière désinvolture de cette Présidente qui perd le nord – au sens figuré comme au sens propre.

En effet – ainsi que vous le savez depuis hier -, malgré sa tentative pour s’accrocher au fauteuil de Premier Ministre, et surtout, honteux d’avoir été confondu et convaincu d’instigation de marches faussement spontanées, mais généreusement rétribuées, organisées à Bangui en sa faveur, Nzapayeké, a quitté la scène publique centrafricaine, par la plus petite des portes détournées.

Aussi, l’on s’attendait presque naturellement, à ce que soit publié aussitôt – vu l’urgence du calendrier -, le décret de nomination du premier ministre dont le nom a été « officialisé » par les rues de Bangui et d’ailleurs, depuis plusieurs jours si ce n’est plusieurs mois pour certaines personnes.

C’était méconnaître les « mauvais esprits » qui nous condamnent à la mort sous prétexte de nous gouverner. Samba-Panza, d’après « tous les murs du palais de la Renaissance qui ont des oreilles », aurait la mauvaise idée de nous imposer plutôt un certain Mahamat Kamoun, Conseiller personnel et rapproché à la présidence, l’un de ses trois proches parents imposés par Djotodja, mais surtout élément central s’il en est, du dispositif criminel, ayant permis à la nébuleuse Séléka d’atteindre Bangui.

Personnellement, j’ai jugé presque inutile de gaspiller l’encre de ma plume, à décrire le profil et surtout le parcours scandaleux d’un homme qui, s’il avait la moindre dignité et le minimum de sens d’honneur personnel, aurait mieux fait de raser les murs le reste de sa vie, au lieu de s’attirer les feux d’une actualité qui ne manquera pas de lui brûler les ailes. Malheureusement, nous sommes en Centrafrique, seul pays au Monde où même des « invertébrés » rêvent de pouvoir suprême. Pour le reste, je vous prie de parcourir les écrits déjà publiés au sujet de cet homme.

Après l’humiliation  de Malabo, Samba-Panza, à moins d’être maso, a quelques heures devant elle pour revenir à la raison, ne pas s’attirer inutilement la foudre des Centrafricains, et éviter à la Centrafrique de connaître des déchirures supplémentaires. Que l’on veuille trouver un autre homme pour ne pas avoir à nommer Meckassoua, n’empêche pas le Centrafricain, de continuer à peiner pour s’assurer sa pitance journalière. Mais de grâce, évitons à tout prix à la République d’être la cible d’inacceptables provocations, à cause des nominations indigestes..

A tout prendre, la volonté nettement affichée par Samba-Panza, d’exclure de la primature vaille que vaille Meckassoua, loin d’affaiblir ce dernierparticipe plutôt de la création d’un mythe dont l’aura augmente de jour en jour parmi les Centrafricains qui, plus que jamais, entendent lui témoigner toute leur sympathie et le soutenir en cas de besoin.

Au fond, pourquoi le seul nom de Abdoul Karim Meckassoua empêche-t-il Samba-Panza de trouver le sommeil, lui fait perdre son sang-froid et quelques kilos de son poids ? Pourquoi ce centrafricain qui n’est ni Séléka, ni Antibalaka, la fait trembler à tout rompre et à claquer des dents ?

Ça va se savoir…

GJK – L’Élève Certifié
De l’École Primaire Tropicale
Et Indigène du Village Guitilitimô
Penseur Social

A lire absolument

L’INFANTILISME PERNICIEUX D’UN PAGNE PRESIDENTIEL AU POUVOIR
JE MENS DONC JE GOUVERNE
PARTITION : LA VERITE SI JE MENS

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