Ah !...Les centrafrançais

AH !…LES CENTRAFRANÇAIS : UNE DANGEREUSE PROXIMITE

Ange un steward Centrafricain, se souviendra encore longtemps de sa mésaventure. « Je m’en veux et je m’en voudrai toujours car je ne pensais pas que mon foyer allait prendre un coup à cause de mes sempiternels déplacements. N’étais-je pas assez prudent pour déceler les frasques de mon neveu avec ma femme? Cette drôle d’histoire me honte à tout moment quand bien même je ne sois plus avec Alima », lâchait piteusement Ange à sa grand-mère. Pour mieux comprendre l’essence de ces propos, il faudrait remonter le temps.

A l’époque, Ange vivait avec Alima dans une banlieue parisienne depuis plus de 15 ans et il travaillait déjà comme Steward dans une compagnie aérienne. Ainsi, il voyageait sans cesse et se préoccupait très peu de sa petite femme. Chaque fois que sa famille réclamait sa présence, il mettait en avant pour se justifier, la pénibilité de son travail et son calendrier de voyage hyper chargé. Comme si cela n’est suffisait pas, il fit venir chez lui son neveu Jean en provenance de Bangui, pour un séjour illimité, afin dit-il de veiller sur sa famille lors de ses absences.

L’arrivée de Jean était d’abord un soulagement pour la famille avant devenir ensuite un véritable calvaire pour Ange. En outre, Jean était presque le garçon de course de la famille. Tellement serviable, il força l’admiration de Alima. Au fur et à mesure les liens se tissent, et se resserrent entre Alima et Jean qui devinrent de plus en plus proche. Pendant que Ange ne se souciait guère de sa famille, Jean gagna en confiance et en estime auprès de Alima.

Le déclic arriva une nuit d’hiver. Alors qu’ils suivaient un film romantique, subitement les regards de Alima et Jean se croisèrent et s’en suivèrent un attouchement sexuel très intense qui in fine causa le divorce entre Alima et Ange. Ne dit-on pas que la nature a horreur du vide ? En tout cas, cette expression a bien évidemment eu ses lettres de noblesse avec Jean et Alima. Ils forment dorénavant un vrai couple et prospèrent dans toutes leurs entreprises. Quant à Ange, il est devenu un célibataire endurci et il se console par son travail qu’il aime tant.

Une chose est sûre, la vie est un choix. Encore un fait social et sociétal.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur , Polémiste

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