Libre opinion

RCA: CE QUE JE PENSE DU PREMIER GOUVERNEMENT DU PRÉSIDENT TOUADERA

Par Saint-Regis ZOUMIRI

Personne n’est sans savoir que les tractations se font jour et nuit pour la mise en place du futur gouvernement. déclare vainqueur de la dernière présidentielle de février dernier, le Président Touadéra devra sans doute de lever les défis, puisqu’ils sont énormes.

Le choix du Premier Ministre

Avant la cérémonie de son investiture, les rumeurs allaient ça et la et s’orientaient vers l’un des candidats a la présidentielle qui avait donne ses voix au second tour a l’ancien Pm de F. Bozizé. Certes, un tel soutien n’est forcement une raison valable d’arracher un poste juteux. Toutefois, nommer un homme de consensus n’est aucunement mauvais. Ne perdons pas de vue que l’un des critères qui ont joue en la faveur de Touadéra, a ete le paiement des salaires a terme echu. Et donc, le futur PM a l’obligation de le savoir. Un autre dossier épineux reste celui des ex seleka et antibalaka. De Bambari a Bria en passant par Bakala, Kouango… les populations ne sont pas encore libérées. Il est donc urgent de résoudre ce problème.

Un gouvernement restreint

La RCA reste le seul pays au monde ou tout le monde rêve d’être ministre. Ce, parce que le pays est rempli d’hommes avares, qui aiment faire de folles dépenses pour des désirs égoïstes. Le seul pays ou le malheur du peuple fait le bonheur des gouvernants.
Le seul pays ou les hommes se plaisent a écrire sur leur carte de visite: ancien ministre. Bref, les frasques sont nombreux. Mais a dire vrai, M. Touadera doit rompre avec les mauvaises habitudes. Les cultes de personnalités récus sous les régimes passes doivent cesser et laisser place a une vraie gestion du pouvoir. Les ministères du logement, habitats, urbanisme doivent être regroupes pour donner plus de travail au ministre. Il ya quelques moi, certains ministres qui ne trouvent rien a faire perdent tout leur temps dans les hôtels ou restaurant. Il est temps de les occuper. La jeunesse, sports, arts et tourisme composent un seul ministère. L’enseignement supérieur et l’éducation nationale gérés par un seul ministre. La communication, la réconciliation et les télécommunications reliées. Enfin, le ministre des finances se chargera non seulement des finances, mais aussi du budget et du pole de développement. Ce travail rendra non seulement souple le gouvernement, mais aussi efficace. D’ailleurs, a force d’émietter les ministères, certains ministres se voient de fois occupes juste un petit couloir comme cabinet.

Saint-Regis ZOUMIRI, Universite Renmin de Pekin

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