Grand format de J.Gréla

GRAND FORMAT : LES « COLLABOS EXTERMINATORS » DE CENTRAFRIQUE

Catherine Samba Panza, Selekas, Anti-balles AK et associés

Inscrits sur la même liste des démolisseurs de ce qui reste du pays, Catherine Samba Panza et ses acolytes selekas, anti-balles AK et compagnies font tourner la tête des centrafricains dans tous les sens, prennent en otage ce peuple imbue de paix, inculquent en lui les gênes de la haine, les graines de la violence, le chapelet de la discorde. Une indécence indescriptible. Ils agissent tels des sapeurs-pompiers pyromanes. Dès que la présidente ne leur verse pas leur ristourne maculée du sang des centrafricains, les armes, en pause, se réveillent, crépitent, grondent, déchirent le ciel centrafricain, ébranlent les pauvres populations dans leur sommeil. Tout espoir s’évanouit.

Quelle répugnance !

Tout est subterfuge pour imposer des revendications vaseuses, inutiles et réclamer ainsi, manu militari, une part de gâteau. Les agissements de ses criminels et pourtant sous le coup de la justice mais impunis et libre de tout mouvement sont révoltants, dégoûtants.

Les selekas, les anti-balles AK et associés sont, assurément, de connivence avec la présidente et son entourage. « Les oiseaux du même plumage volent ensemble » dit-on. L’on est droit de pousser ce cri de détresse. Ces abominables et ignobles personnages confondus ne sont décidément, ni des patriotes, ni des enfants du pays, ni des amoureux de ce pays qui leur a donné naissance, qui les a nourris de son lait maternel. Madame Samba Panza, vêtue de son uniforme de trahison du peuple, embourbée dans son entêtement, a perdu le fil d’Ariane (son peuple) qui devait la sortir du labyrinthe. Elle ne peut en aucun cas projeter, élaborer une stratégie pour écarter, combattre ses « enfants » anti-balles AK, d’un côté et ses « amis » selekas de l’autre. Ces groupes qu’elle pilote elle-même, siègent dans son gouvernement. Il est évident qu’elle connaisse les personnes bénéficient des fruits de la prédation,qu’elle menace de dévoiler et éviter peut-être de mourir toute seule en tant que capitainece bateau appelé « Titanic ».

L’argent du pays est distribué aux amis, à la famille. Les aides accordées à la République Centrafricaine ne sont pas gratuites. Elles sont des dettes, familièrement, « sur la tête des générations à venir ». Elles constituent des crédits remboursables à des taux souvent très élevés que le centrafricain de la rue ou celui du village ignore. Ces dettes, aux empreintes des « dons », sont remboursables souvent en nature : l’exploitation par le créancier des richesses des débiteurs pour recouvrer ses créances. Ces prédateurs doivent prendre conscience, s’ils en ont, que le peuple centrafricain ne continuera pas à être leur « vache à lait ».

Toutefois, ces groupes distillent des arguments fallacieux, espérent l’adhésion du peuple pour exiger la démission de leur « maman », de leur « amie ». Ce n’est qu’un leurre. Ils gesticulent parce qu’ils ne sont pas invités à la table pour partager les millions de francs cfa octroyés par l’Angola. Ah !Angolagate. Alors, pour lui rappeler les termes de leur contrat tacite, nocturne, démoniaque qui charrient le feu de la concupiscence, ils animent la population avec des sons des armes, des grenades. Ils sèment le désordre, l’anarchie. Ils pillent les petits commerces, les kiosques de ces « boubanguérés » achalandés le long des avenues. Pauvres petits commerçants accablés, opprimés ! Ils s’érigent en agents de police, excellent dans les fouilles au corps, s’approprient les téléphones portables, de l’argent, des objets de valeur. Véritables prédateurs au grand jour ! Ils arrêtent les taxis, extorquent les recettes de la journée, commettent des exactions de tout genre sur les passants dits « insoumis, réfractaires». Le centrafricain n’est, en définitive, plus dans son pays. Il se réveille, s’endorme, danse au son et au rythme que lui imposent les armes. Les enfants de 3 à 12 ans n’ont plus de repère, n’ont plus peur des armes dont ils imitent les crépitements et les gestes de ceux qui les manipulent. Les tirs, de ces derniers jours à Bangui, édifient la thèse selon laquelle les armes ont le pouvoir ; le pouvoir de tuer, de voler, de parler avec Madame samba Panza, le pouvoir de s’insérer dans le gouvernement, le pouvoir d’intégrer, d’investir ou d’infecter le pouvoir tout court.

Quel désastre ! Centrafrique, mon pays !

Une seule pensée vivifie leur ego dans leur sommeil. Ce sont les verbes profiter, usurper,exproprier, acquérir… Ce sont les expressions et des questions dont on connaît déjà les réponses : Comment extorquer de l’argent, des biens, des objets de valeurs, des véhicules? Leur réflexion ne vole pas haut. C’est le nombrilisme. Ce pays est devenu « le dindon de la farce » pour ces surexcités mentaux qui ne laissent pas le temps aux centrafricains de respirer, d’espérer trouver le chemin de la paix. Les centrafricains, tant à Bangui, dans l’arrière-pays, que dans les zones occupées par les petits « colonels » de la seleka, sont traqués, épuisés. Les ennemis de la paix, les bandits, les forces non-conventionnelles du mois de février 2014, sont devenus des commensaux aujourd’hui à la table des prédateurs conventionnels, officiels. Chacun exploite selon sa méthode les diverses ressources de Centrafrique. La transition aussi. Madame Samba Panza aussi. Le gouvernement aussi est un ennemi de la paix. Aucun acte de semblant de paix n’est posé dans l’arrière-pays. D’ailleurs aucune autorité, ni Madame Samba Panza ne s’y rend. Tous se complaisent à ne tracer aucunle sillon de la paix. Ce qui leur laisse la liberté de paupériser le pays par leurs actes odieux, criminels à l’égard de Centrafrique.

Ils dépravent la Centrafrique, leur mère nourricière qui n’a plus d’existence réelle aux yeux de ses partenaires.

« Ô ! Miroir, mon beau miroir »

« Simple reflet de nos traits ou de notre âme ? » Non, le miroir ne peut mentir. Alors, les prédateurs et calculateurs qui maintiennent la Centrafrique dans son chaos sont-ils capables de regarder profondément et longuement leur propre visage dans le miroir quand ils se rasent ou se maquillent le matin en pensant aux souffrances injectées dans les veines du peuple, en pensant aux manipulations, aux crimes financiers dont ils sont auteurs, co-auteurs ? Non, bien sûr ! Sinon ils démissionneraient tous. Ils abandonneraient leurs armes de peur de se présenter devant le tribunal de leur conscience. Non, ces hommes et femmes en perdition n’ont ni âme, ni conscience. Ce sont des individus sans visage humain. Des vampires dans un film d’horreur. Des revenants. Des immoraux ayant perdu toutes racines familiales dans leurs villages occupés de Centrafrique posent de tels actes innommables à leur pays.

Une manière de prendre le pouvoir en Centrafrique

Puisque l’arme est synonyme du pouvoir en Centrafrique. Puisque l’homme en treillis, armé peut prendre et exercer le pouvoir. Puisque l’arme peut parler avec le pouvoir, partager avec le pouvoir les butins de la prédation, il n’est pas vain de méditer cette histoire banale :« Moi aussi, je peux prendre le pouvoir. Moi aussi, je peux parler et imposer mes conditions au pouvoir de Bangui. Pour cela, un jour, je lèverai les femmes et les hommes de mon village natal. Nous fabriquerons, grâce au vieux forgeron du village, quelques fusils de marque « Banda gui kwa » ou « Ga na pointe ». Nous récupérerons les armes blanches composées des flèches, des arcs, des arbalètes, des couteaux de jet de nos grands-pères et arrière-grands-pères. En tant que leader de ce groupe au nom et sigle révolutionnaire, je me donnerai un sobriquet et un grade militaire, colonel, sûrement. C’est le grade le plus connu du moment. ‘Suivez-moi mes amis. De l’argent et des richesses de toutes sortes, à Bangui, nous attendent. Nous marcherons à la direction de Bangui en nous nourrissant des cabris, du manioc, des poulets,… de produits vivriers et de petits élevages domestiques. Nous parlerons au nom de nos villages et de notre région et de Centrafrique. Nous prendrons en otage deux ou trois villages complices. Nous demanderons la démission du gouvernement et sa présidentede transitiondans un discours sentimental, enlevé et révolutionnaire pour émouvoir les compatriotes. Le pouvoir viendra ensuite vers nous. Nous lui dicterons nos conditions. Nous recevrons de l’argent. Entre temps nous aurons pillé ce qui peut rester des pauvres villageois et citadins déjà affaiblis par nos prédécesseurs bandits ou groupes armés. Nous entrerons au gouvernement, à la présidence en tant que conseillers élevés aux rangs et prérogatives d’un prédateur. Nous ferons notre apparition dans les maillons du pouvoir. Nous ferons régulièrement partie des autorités désignées pour accompagner la présidente en mission. Nous prendrons la direction des commissions fictives,improductives mises en place pour « alimenter les amis de la présidente ». Notre but aura été atteint. Nous aurons été reconnus grâce à nos armes. Nous aurons songé à nous abreuver, à assouvir nos besoins insatiables semblables aux tonneaux des danaïdes en maintenant la pression sur notre complice : madame la présidente de transition, Catherine Samba Panza ».

Voilà la technique banale, meurtrière pour s’approcher du pouvoir, se confondre avec les prédateurs, amasser illégalement et impunément des richesses.

Peuple de Centrafrique,
Aujourd’hui, brise les chaines de l’opprimé qui t’emprisonne dans la pensée égoïste et qui empoisonne ton existence.

Si tu es soucieux de ton sort et de celui de ta famille. Si la liberté et la sécurité sont des principes fondamentaux qui animent ta conscience nationale, alors, tu as le devoir de combattre inlassablement par la prise de la parole, par ta plumepour la restauration de l’état de droit dans ton pays. Si tu es politique ou organisation politique,par tes actes et projets de société, refuse les compromissions avec un pouvoir déterminé à te bâillonner.

L’union est un combat.
Notre union est plurielle. Elle doit vaincre.

Joseph GRÉLA

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2 commentaires

  1. Madame Samba- Panza une séléka confirmée devra nous dire véritablement quel est son rôle à la tête de notre pays.Sa complicité patente avec les forces nuisibles qui infestent tous les coins et recoins de la république centrafricaine empêchant la population de vaquer à ses activités quotidiennes et habituelles notamment la quête de sa pitance ,conforte la position de certains compatriotes qui demandent sa démission….Il n’y a pas de honte à reconnaître ses limites à gérer tout un peuple, toute une nation.Ce serait pour vous faire preuve de grandeur d’esprit que de céder votre siège Madame.Cette obstination à se cramponner au pouvoir alors qu’il ne se passe plus un seul jour sans qu’il y’ait assassinat de trois à quatre personnes ne se justifie plus.
    Madame la Présidente, il y’a des signes qui ne trompent pas, vous êtes désavouée aussi bien par ceux dont prétendez présider aux destinées que par la communauté internationale. Quittez le pouvoir avant que ce dernier ne vous quitte. Le peuple en a assez des exactions de ces foutriquets que vous n’avez de cesse d’entretenir à coup de billets de banque pompés sur les fonds publics aux fins d’ « OXYGÉNER » votre régime népotique AGONISANT .

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