POÈME: LE FORT ET LE FAIBLE POUR L’UNITE
Il était une fois,
L’Homme aux cheveux blancs.
Il s’adressait à ses deux fils, Fort et Faible.
Deux frères qui, pour des raisons
Que personne ne comprend, se livraient bataille.
Fort, tu es fort et plus fort.
Qu’as-tu à gagner à battre ton frère Faible ?
Tu n’auras déployé aucun effort.
La victoire sur le faible n’apporte pas la gloire.
Le faible que tu renverses, prends soin de ne pas l’écraser.
Faible, tu es faible et très faible.
Qu’as-tu à gagner à te battre contre ton frère Fort ?
Tu ne lui auras opposé aucune résistance,
Tu es « La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf ».
Terrassé, ne joue pas au fort sous le poids du plus fort.
Père, je n’avais jamais compris que c’est ridicule
Pour moi de crier victoire sur le plus faible que moi.
Et moi, une humiliation de me faire battre
Par celui que je reconnais être plus fort que moi.
Eh, bien, réconciliez-vous, faites la paix.
Alors, comme les ancêtres m’ont chargé
De vous transmettre cette sagesse,
Moi aussi, je vous charge de la transmettre
A tous les centrafricains :
Pardon, Réconciliation, Paix.
Pascal TONGAMBA
L’Homme aux cheveux blancs
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