Tribune de A.Pakoua

CENTRAFRIQUE : POINT DE VUE

Par Adolphe PAKOUA

Chers compatriotes, la paix et la guerre sont deux situations antagonistes qui peuvent s’installer ou se briser dans une communauté aussi rapidement que le passage d’un éclair, à la surprise générale.

Le CENTRAFRIQUE a vécu une crise épouvantable, dont les conséquences ont encore des racines dans l’esprit de chacun.

Deux événements exceptionnels nous ont apporté la preuve que lorsque le cœur des hommes le veut, la paix peut revenir dans un climat surchauffé.

Le premier de ces événements est la rencontre de football qui a opposé l’équipe de CENTRAFRIQUE à celle de la RDC, où la victoire des fauves a été une démonstration de solidarité, de fraternité et de patriotisme qui a pansé toutes les blessures du peuple et dont les miracles auraient pu persister, si on avait bien voulu continuer « à arroser la plante ».

Le second est le passage du Pape dans notre pays, en dépit des conseils qu’on lui a prodigués et des pressions qui lui ont été faites pour le dissuader d’aller prendre des risques dans un territoire où l’insécurité avait répandu ses tentacules partout, au point de rendre insignifiantes les actions des forces internationales dépêchées pour rétablir l’ordre.

Chacun a vu les images de ce déplacement pontifical, qui a réuni les centrafricains dans le même esprit de solidarité, de fraternité et de patriotisme.

C’est bien la preuve que si nous le voulons, les forces maléfiques qui nous manipulent ne peuvent rien contre notre unité, contre l’amour que nous avons pour notre pays et contre notre vivre ensemble.

Centrafricains, chers frères et sœurs, je vous ai inondés de mes écrits depuis 2011, au moment où la gouvernance de notre pays prenait des orientations démentielles pour aboutir à ce que nous vivons aujourd’hui.

Pendant tout ce temps, je vous ai offert mes analyses et donné mon point de vue sur les faits d’actualité qui méritaient la réflexion. Cela aurait pu aider à constituer un programme politique pour ouvrir la voie à la sollicitation du suffrage du peuple ou pour espérer une position de prestige. Mais telle n’a jamais été ma démarche, telle n’a jamais été la stratégie de certains projets « secrets » que je n’ai pas.

J’ai toujours pensé que le salut de notre pays viendrait de la collaboration étroite de ses fils les plus méritants qui mettraient toutes leurs compétences ensemble pour conduire le pays vers un avenir serein, prospère et où il ferait toujours bon vivre.

Je me rends compte aujourd’hui que ce rêve n’est qu’une vraie « illusion », quand bien même je l’ai pensé à certains moments, mais l’espoir m’a toujours donné beaucoup d’optimisme pour le croire afin de ne pas baisser les bras.

Aussi, j’ai décidé de ne plus rien publier de mes analyses sur la vie politique de notre pays, tout comme de ne prendre part à aucune manifestation de cette nature. Cette position sera valable pendant la durée des élections majeures dans notre pays.

Le Pape a foulé le sol de notre pays pour que Dieu le bénisse. Ayons espoir.

Adolphe PAKOUA

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Un commentaire

  1. Chut! mes chers compatriotes, Adolphe Pakoua et Tatène Polele , vous aviez tous les 2 raisons, l’un expliquant la raison qui lui est propre de prendre une décision quand bien mm ce n’est pas facile de soutenir morducus tant d’années en écrivant , analysant , donnant des pistes de réflexions pour des propositions concrètes afin de sortir notre pays dans un bourbier qui est latent et persistant .Et que personne n’y a fait sienne ou pris en compte, c’est frustant, néanmoins, je ne pense pas que ce soit le cas de ce post. L’autre essaie de comprendre puisque la décision peut être hative et qu’il faut peut être continuer à se battre , mais hélas, à un moment dans sa vie, l’on doit savoir tirer ne fusse qu’une leçon dans les événements qu’ils soient bien ou mal. J’ai lu avec beaucoup d’intérêt le post de Pakoua et vos commentaires suivants. Je puis vous dire qu’avec désarroi que je vois qu’un peuple comme le nôtre ne peut se dessaisir du mal , alors que bien d’autres en font pour qu’enfin le vivre ensemble ou la cohabitation peut être effectifs. Après de moults moults problèmes que notre pays a traversé , beaucoup en ont fait les frais, beaucoup en ont profité aussi , ceux là mm qui ont plongé ce pays ds ce désarroi , ceux là mm qui veulent encore continuer sans en tirer les conséquences aucunes, ns avions tous décriés, avions dit plus jamais ça , hélas, dès que nous ne déciderons pas ou ne faisons pas un choix audacieux notre pays continuera à rester éternellement ds ces déboires occasionnées pr nous pour nous confondre aux yeux du monde. Je déplore aussi le fait que les mm d’hier qui n’ont pas réussi à s’entourer de bonnes personnes seulement de copinages puissent encore pointer leur nez aux yeux et aux su de tout un peuple meurtri, qu’avons nous fait pour ne faire qu’aller retour du destin centrafricain? Je d »plore aussi mon cher compatriote Pakoua cette décision, mais je préfère un homme courageux qu’à un homme qui par égoisme propre déniera le destin commun de tout un peuple. Je ne puis dire aujourd’hui ta décision, je la fais mienne, mais depuis un certain de temps, j’ai commencé à ne plus donner toutes mes énergies pour une cause que je sais plus ou moins utopiques qu’on pense changer les choses au point de ne rien changer du tout , pire continuer dans ce qui ns a tous fait mal. Bonne lecture à vous

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