Mots contre maux de rjpm

CENTRAFRIQUE: LES PREMICES DU TERRORISME

Si la petite délinquance, les actes de vandalisme, les pillages et le rapt sont une alerte depuis le début des hostilités en Centrafrique; le carnage, les crimes crapuleux et les attentats à la grenade constituent par contre un véritable drame. De part et d’autre, les antagonistes de la crise centrafricaine ont commis plusieurs actes odieux qui frisent les prémices d’un terrorisme affiché.

D’un côté, on relève plusieurs cas de kidnappings, de rançons, de massacres et des attaques surprises à la grenade que les Selekas ont perpétrés dès les premières heures de la crise. De nombreux faits illustrent avec clarté les errements de ces enturbannés. On se souviendra de la somme d’argent que certains selekas ont exigé pour la libération d’un otage à Boali, à Sibut etc…On se souviendra encore de l’attentat à la grenade que ces conglomérats de bandits ont orchestré à Kina ( Fatima) lors d’une place mortuaire et des carnages auxquels ils se sont livrés aux quartiers Castors, Yakité, Fatima etc…

Au delà du comportement exécrable des protégés de Djotodjia, la tentation de croire à une instrumentalisation de la crise est grande. Des spécialistes pensent que certains Centrafricains musulmans sont pour la plupart endoctrinés par ces indomptables illuminés. Même si ceux qui savent lire entre le lignes ont su échapper à leurs matraquages d’esprits, il est préférable de rappeler que les maillons faibles n’ont pas pu résister aux démonstrations utopiques de ces apprentis sorciers.

De l’autre côté, certains Anti balakas ont  quasiment commis les mêmes forfaits que les enturbannés. Aussi, ils ont non seulement procédé à des exécutions sommaires mais ils ont également multiplié les actes vindicatifs. Récemment, ils se sont spécialisés dans les enlèvements et les rançons.

Par dessus le marché, l’explosion de la grenade d’hier (06 Juin 2014) au bar dancing « Selection » à Bangui, soulève  encore un débat houleux sur le désarmement forcé de toutes les parties prenantes à la crise. Nombreux sont les Centrafricains qui pensent que le pays ressemble de plus en plus à un volcan silencieux dont les laves, qui ne sont rien d’autres que le rapt, les tueries, les attaques à la bombe ou à la grenade, risquent de se répandre sur tout le territoire si jamais les forces étrangères n’y prennent pas garde.

En tout cas, si le désarmement ne s’effectue pas dans un bref délai, il est fort possible que les deux forces hostiles se radicalisent davantage. Toutefois, les mots contre des maux seront utilisés à bon escient en vue d’étayer votre lanterne au moment opportun.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste

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