Libre opinion

« CELUI QUI N’A JAMAIS PLAGIÉ N’A JAMAIS ECRIS » SANS FAUTE !

Quelle surprise !

Voilà qu’au beau milieu des messages d’un groupe de discussion de l’espace Yahoogroupes!, mon regard accroche sur l’un d’entre eux posté par Prospert Yaka-Maide et ayant pour objet : « A mon compatriote Guy José Kossa » !

« Tiens tiens », me dis-je, « que vient faire ce message ici ?! » En effet, si le nom de Guy José Kossa est apparu fréquemment sur l’internet au cours des dernières semaines, c’était bien non pas dans un groupe de discussion fermé mais dans l’espace public, à travers ses publications sur le site « Les Plumes de RCA », ainsi que dans le réseau social Facebook.

Ainsi, Tonton Popo, alias Prospert Yaka-Maïde, a chauffé son clavier pour écrire à Guy José Kossa, adressant cependant son courriel à Adrien Poussou, plus copie à deux groupes de discussions centrafricains. Pourquoi, me direz-vous, ne pas l’avoir publié dans les mêmes espaces où était débattue « l’affaire Poussou » ?! Oui, pourquoi donc soustraire ce message au regard de lecteurs d’ores et déjà informés en détails de cette épopée et ne l’envoyer qu’à un cercle restreint ? Il n’y a en fait aucune raison de vous en priver ; aussi trouverez-vous le courriel de Tonton Popo dans son intégralité en bas de ce message.

D’entrée de jeu, comme le veut la tradition, Tonton Popo se préoccupe de la santé de Guy José Kossa, le traitant à demis mots de dérangé, puisqu’il espère que son esprit s’est stabilisé ! Il donne ainsi le la…

Continuez la lecture, vous comprendrez très vite à quel point il est parfaitement possible de remplir des pages d’un tas de mots sans substance, si ce n’est que GJK se serait « trompé de cibles » en pointant sur Adrien Poussou, technocrate en plagiat et conseiller spécial en communication auprès du Premier Ministre, et Prospert Yaka-Maide. S’il le dit… Accordons-lui le bénéfice du doute.
Lisons seulement plus loin : ceux qui ne le savaient pas encore apprendront que Tonton Popo, alias Prospert Yaka-Maide, est gérant d’une société de services en communication et créé des sites web clés en main, ce qu’il n’était pas impérativement nécessaire de préciser dans la mesure où les sites en questions portent déjà, par leur ressemblance, sa signature. Il ressort, en tout cas, un manque de coordination des argumentaires dans la mesure où Adrien Poussou, dans la publication de sa première copie revue, corrigée et complétée des références des textes qu’il avait plagiés, affirmait qu’une erreur s’était glissée dans le fichier qu’il avait transmis pour la mise en ligne à Prospert Yaka-Maïde qui, lui, de son côté, affirme ne pas gérer les contenus. Etant donné qu’il les gère, dire qu’il n’en est pas le rédacteur aurait été plus juste. Mais ça, tout le monde l’aura compris.

Vient ensuite le chapitre « Adrien Poussou » dans lequel Tonton Popo, alias Prospert Yaka-Maide, précise que ce dernier est « son petit » et « son ami ». Parfait ! Mais ça, ça n’a aucune importance dès l’instant où ce « petit », dans tous les sens du terme, est Conseiller spécial en communication de NOTRE Premier Ministre, ainsi donc membre du gouvernement de transition de NOTRE pays.  Ce passage est monté sur le modèle classique et doté de tous les ingrédients habituels d’un argumentaire centrafricain : démarrage sur les chapeaux de roues par le « caca » pour arriver à la « chienlit » en passant par la « diaspourou », on enchaine sur les phrases truffées de flèches empoisonnées tels  « jalousie », « haine viscérale », « aigri jusqu’à la moelle épinière » avant de déverser quelques gouttes d’elixir religieux pour adoucir le tout en affirmant, Ngakola eeh !, que si Adrien Poussou a été catapulté au poste de Conseiller spécial en communication du Premier Ministre dans le gouvernement de transition, c’est parce que Dieu l’a voulu ainsi ! Ce n’est vraiment pas servir un Dieu quel qu’il soit que de vouloir lui faire porter cette lourde responsabilité ! Non, rassurez vous, Dieu n’y est pour rien. C’est bien à celui qui l’a nommé à ce poste d’en endosser, dans un premier temps, la responsabilité et, dans un second, d’assumer pleinement les conséquences d’une incompétence et d’une malhonnêteté avérée. Prospert Yaka-Maide est déterminé à défendre Adrien Poussou et voudrait nous faire croire, ainsi, que si « Jésus sur terre sympathisait avec les justes et les escrocs » c’était entre autre pour nous enseigner à accepter que les affaires de l’Etat soient gérées par les plus mauvais et les deniers publics gaspillés à rémunérer des incompétents ?! Sur une population d’environ 4,5 millions d’habitants, on devrait donc chercher justement des assistés dans la diaspora de France au lieu d’avoir recours aux vrais diplômés qui dament le pion sous les manguiers en attendant de trouver un emploi, et cela au nom de Jésus ?! Pourquoi diable, donc, dépensons-nous des milliers de F CFA afin d’organiser des élections alors qu’il suffirait, pour décorer les chaises présidentielle, ministérielles et d’autres dans l’administration et les services publics, d’aller piocher à Ngaragba ?! Non, vraiment, cette Bible, relisez-la !
Enchaînons sur un passage indispensable, celui qui consiste à s’écarter au maximum du sujet en pointant sur un autre, et voici que Guy José Kossa se voit questionné sur Joachim Kokaté auquel Tonton Popo lui conseille de s’attaquer ! Heureusement, GJK ne l’a pas attendu pour ça. Cette diversion est donc tout autant superflue que hors sujet.

La suite n’est qu’une autre tirade conforme à la méthode centrafricaine d’argumentation « classique », à savoir qu’on vide le magazine en un minimum de temps en semant des intrigues sur la vie privée de la cible et en tirant des cartouches d’attaques puériles, conseils, et généralités à deux (2) balles, le tout démontrant à suffisance qu’il reste encore des Centrafricains qui s’arrangent parfaitement de la mauvaise gouvernance, se complaisent et trouvent leur compte dans un monde souillé de corruption et de mauvaises pratiques, ne voyant aucune nécessité d’y changer quoi que ce soit ! Gardons en tête qu’il n’est pas nécessaire de descendre à Bangui pour entreprendre des poursuites judiciaires et notons, en attendant, que les Centrafricains de l’extérieur qui dénoncent les mauvaises pratiques font preuve de plus de courage que ceux qui en sont eux-mêmes témoins aux premières loges au pays et qui ferment simplement les yeux dessus au quotidien. Ceci est d’autant plus déplorable lorsqu’il s’agit du domaine des médias où les journalistes devraient jouer un rôle pro-actif dans la recherche d’amélioration de la gestion publique.  « Je suis un Républicain, dont le peuple. » est une phrase mystère qui reste à élucider, d’autant plus que la République n’est même pas encore constituée…

Soulignons enfin que la phrase « Celui qui n’a jamais plagié n’a jamais écris*» à laquelle je rajoute, en la circonstance, « sans faute »,  nous aide à comprendre qu’il convient absolument de continuer à marquer une différence entre les lettrés et les intellectuels et qu’il existe fort heureusement dans cette dernière catégorie des Centrafricains qui ont écrit, écrivent et continueront à écrire sans avoir à copier, coller, voler, plagier les idées des autres pour dénoncer les mauvaises pratiques au sein de ceux qui sont chargés et ont la responsabilité de les représenter en gérant la cité, et ce sans jalousie aucune mais en gardant constamment pour objectif le changement nécessaire pour le développement et la prospérité de la nation,  enfin pour le bien être du peuple centrafricain  !

Salutations fraternelles,

Danielle Mbari
30/09/2014

p.s. : « … n’a jamais écris » s’écrit avec un « t » !
p.s. 2 : Dans l’hexagone, où l’éducation des tout petits ne se fait pas par le biais de contes au coin du feu, mais par des supports médiatiques, il est un film pour enfants qui me vient à l’esprit, dans lequel un papa prodigue le conseil suivant à son enfant : « Si tu n’as rien de gentil ou d’intelligent à dire, tu te tais ! »

Objet : [be-africa2] A mon compatriote Guy José Kossa
De : Tonton Popo yaka_prosper@yahoo.fr [be-africa2] (be-africa2@yahoogroupes.fr)
À : adrien_poussou@yahoo.fr; contact@lesplumesderca.com;
Cc : kodro_ti_finini@yahoogroupes.fr; be-africa2@yahoogroupes.fr;
Date : Samedi 27 septembre 2014 12h17

Cher compatriote bonjour,

J’espère que tu te portes bien et que ton esprit s’est stabilisé.
Tu ne me connais pas. On ne s’est jamais vu. Je ne te connais pas, je ne sais pas qui tu es, je ne sais pas où tu vis. Tout ce que je sais, Guy José Kossa est membre du groupe de Mon Agence Bêafrika Sango sur Facebook, il y publie souvent ses chroniques à l’instar des milliers de facebookeurs qui sont membres de ce groupe.

Un article publié sur le site web d’information Echo de Bangui t’a incriminé. Sans aller plus loin que le bout de ton nez, tu as pointé du doigt accusateur, le compatriote Adrien Poussou et moi, Prospert Yaka Maïde. Sur ce, je tiens à te dire que tu t’es trompé de cibles.
Yaka Maïde Prospert, parmi ses multiples activités, est gérant de la société unipersonnelle Aurel Technologies avec pignon sur rue à Bangui (RCCM: CA/BG/2012/257). Aurel Technologie qui exerce dans le commerce, le service et la communication crée des sites web clé en main. Aurel Technologies est Agence de prestation chez Webzine sarl à Ajaccio (France) et revendeur des noms de domaines génériques chez OVH (Roubais, France) et chez Freenom (Netherland) pour les noms de domaines nationaux (.cf pour Centrafrique; .ml pour Mali; .cm pour Cameroun etc.).

Les WHOIS de tous les noms de domaines gérés par Prospert Yaka Maïde ne sont jamais désactivés, ceci par honnêteté et probité intellectuelle. Alors, arrête de tromper les internautes que c’est par ta magie informatique que tu as décelé cela. Le Whois est un service public qui permet d’identifier les propriétaires des noms de domaines. Pour nous, nous utilisons cela lorsque nous vous voulons demander un transfèrement ou un rachat du nom de domaine.
Yaka Maïde crée des sites web (www.acap-cf.info, www.journaldecentrafrique.cf , www.echoducentrafrique.com , www.transparency.cf , www.lepeuple.cf , www.ciongca.org et plus d’une centaine d’autres) pour des clients qui en sont les propriétaires exclusifs. Yaka Maïde ne gère pas les contenus des sites web.

Si Echo de Bangui t’a incriminé, tu n’as qu’à t’adresser directement aux responsables du site que tu connais très bien, au lieu de faire de la diversion et jeter l’opprobre sur des innocents pour rien. Loro a ké unzi gi na tambula.
ADRIEN POUSSOU : C’est mon petit, c’est mon ami. Ses bêtises ne me regardent pas, c’est un grand garçon. Jésus sur terre sympathisait avec les justes et les escrocs. A plus forte raison, moi, un humain pécheur.
Je ne connais pas tes accointances avec Adrien Poussou. Vos caca de la diaspourou ne me concernent pas. Je ne trempe pas dans le chienlit centrafricain. C’est toi seul qui connais les raisons de ta jalousie, de ta haine viscérale contre le petit Adrien Poussou. Est-ce de sa faute si Dieu a voulu le hisser à des postes de responsabilités à moins de 35 ans ? Pourquoi es-tu si aigri jusqu’à la moelle épinière ? Le rêve centrafricain, ça existe. Adrien fait partie de cette génération appelée à gérer demain la RCA. S’il trébuche, aide-le à se relever au lieu de l’enterrer.
JK : dans ton pamphlet, tu as cité une personnalité en abrégeant son nom JK. Pourquoi as-tu peur de tout écrire le nom du ministre Joachim Kokaté ? Pourquoi ne l’attaque-tu pas de front ? Qui est-il pour toi ? Qu’avez-vous fait ensemble du temps du règne de François Bozize ? Et moi, quel lien ai-je avec cette personnalité ?
LANGAGE ORDURIER : j’ai lu un commentaire sur facebook posté par ton alter égo, qui ventait tes mérites et relatait tes prouesses. Vaillant fils du pays, grand bâtisseur au Mali, le président Bozize ne pouvant pas contenir ses larmes t’a gracieusement élevé au statut de diplomate en te remettant un passeport diplomatique pour des loyaux services rendus à la nation malienne. Malheureusement, les maliens, par xénophobie t’on considéré comme une persona non grata et la France t’a accueillie à bras ouvert.
Avec ton statut de diplomate, tu es déjà une personnalité respectable. Et une personnalité respectable ne se pavane pas à longueur de journée et de soirée sur les réseaux sociaux. La diplomatie proscrit des langages orduriers (cf. tes écris).
Comment peux-tu traiter les Maliens qui t’ont enrichi de xénophobes ? Un diplomate ne met pas tout sur la place publique.
Conseil : Cher compatriote, tu as une très belle plume. Au lieu de perdre ton temps et gaspiller ton énergie à critiquer sans proposer, à insulter les personnalités, traiter les fils du pays qui se battent clopin clopan à sortir la RCA de son carcan, oriente ton savoir-faire vers les thèmes qui prêchent la joie, la paix, la réconciliation nationale, la résilience économique et sociale, le civisme…
Tes amis et toi (vous êtes 4 ), arrêtez d’envoyer des fiches aux personnalités centrafricaines pour dénigrer vos compatriotes. Certains d’entre vous ont envoyé des CV au PM Kamoun et à des conseillers à la Présidence pour obtenir des postes de responsabilités. Adrien Poussou a gagné le jackpot et ça vous choque. Pour le fait que ce petit ait commis une bêtise, vous vous êtes acharné sur lui comme des fourmis magnan sur une proie. Celui qui n’a jamais plagié n’a jamais écris. Pouvez-vous montrer patte blanche ? Ça ne paye pas, la jalousie ne paye pas. Paraît-il que du temps de Bozize, vous excelliez dans les renseignements (B2 ) ?
Facebookeur de la 25e heure, toujours entrain de farfouiller jour et nuit sur le net pour savoir qui fait quoi. As-tu le temps de t’occuper de ta famille ?
Tu parlé d’une plainte, OK, je t’attends ici à Bangui, si tu as le courage de venir. Voici mes coordonnées : 75 50 36 32 / 70 50 36 32 / 77 50 36 32 / 72 02 36 32, quartier Begoua, route de Boali. Etant de Begoua, ta plainte doit être déposée au Tribunal de Grande instance de Bimbo. Au cas échéant, je serai à Lourdes du 8 au 22 décembre, s’il plait à Dieu
Yaka Maïde Prospert n’a jamais et ne sera jamais le lèche-cul d’une personnalité politique parce qu’il estime lui-même qu’il est un citoyen Républicain sur qui le pays peut compter. Je ne suis pas venu accompagner les autres sur terre. Je suis un électron libre qui cultive le YES. Je suis un Républicain, dont le peuple.
Au fait, une petite indiscrétion, pourquoi n’as-tu pas accompagné ton défunt frangin à sa dernière demeure ? Chez nous, les Karré, ce comportement est considéré de sacrilège.
Sur ce, je te transmets mes salutations fraternelles.
Ps : Au fait, la photo que tu as récupérée dans ma galerie sur Facebook, je l’ai prise à Nola chez Kelos. Kelos est un artisan minier qui fait la fierté de Nola et de la Sangha-Mbaéré. Avec son argent des diamants, il a créé des entreprises et emploie plus d’une centaine de centrafricains et de camerounais. Lorsqu’on arrive chez Kelos, on s’éclate pour décompresser.

Amour est Dieu
Prospert YAKA MAÏDE
Directeur de l’Agence Bêafrika Sango
www.beafrika.net
Correspondant de Channel Africa
(South Africa Broadcast Corporation), Afrique du Sud

Tél.  (00236) 72 02 36 32 (Orange)

70 50 36 32 (Moov)

77 50 36 32 (Azur)

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Envoyé par : Tonton Popo <yaka_prosper@yahoo.fr>

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