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ANALYSE SUR L’ATTENTE PRIORITAIRE DES CENTRAFRICAINS EN MATIERE DE LA SECURITE ET DE L’EDUCATION

Par Mario AZOU-PASSONDA

Le Centrafrique a pour palais présidentiel « La Renaissance » ; l’hymne national s’appelle aussi « La Renaissance ». Après le passage de l’ouragan SELEKA sur la RCA, les infrastructures publiques et les biens appartenant à des personnes privées, entre autres, ont tous été, soit pillés, soit incendiés. Ce qui signifie inéluctablement que tout est à refaire, et c’est la renaissance. Par conséquent, tout parait prioritaire et cette priorité de toute chose se détermine dans le quotidien de chaque citoyen en fonction de ses propres besoins, à savoir : le paiement des salaires à terme échu, le versement des pensions aux retraités et des bourses d’études aux étudiants, la réhabilitation des infrastructures (routières, scolaires, hospitalières, pénitentiaires) etc. Dès lors, une mégestion de la chose publique entrainera inévitablement des tensions qui, lorsqu’elles sont mal gérées, pourraient s’intensifier pour aboutir à une crise. Tous les domaines étant devenus apparement prioritaires et c’est vrai car tous ces domaines sont importants ; mais, il y en a qui sont d’une importance capitale. Parmi les domaines prioritaires, d’importance capitale il y a la sécurité et l’éducation.

1-  La sécurité:la priorité des priorités

La sécurité intérieure reste incontestablement la priorité de chaque Centrafricain qui la recherche encore. Aujourd’hui, pour atteindre cette manne qui est devenue un rêve pour tous les Centrafricains, il faut :

–  Une volonté commune de vivre ensemble différemment
La sécurité passe tout d’abord par une volonté commune de vivre ensemble différemment, c’est-à-dire sans distinction d’ethnie et de religion. L’ethnie et la religion sont les deux maux qui ont fait leurs funestes preuves ces deux dernières décennies. Aujourd’hui, le peuple tout entier en a payé le lourd tribut : l’ensemble du territoire reste dévasté donnant l’image d’un pays frappé de plein fouet par un puissant ouragan. En effet, l’ouragan SELEKA et ses conséquences, qui se trouvent être les ANTIBALAKA, ont ramené le pays plus de soixante ans en arrière; un scénario digne d’un film hollywoodien de science-fiction où il s’agit de remonter le temps dans le passé. Maintenant, tout est à refaire ; puisque le maître-mot en Centrafrique est la renaissance. Si les Centrafricains n’internalisent pas mutuellement le désir de vivre ensemble et la volonté de privilégier l’intérêt de la nation au-dessus des intérêts égoïstes et mesquins, le Centrafrique aura toujours un cycle de renaissance (d’une décennie) comme il l’a connu jusqu’aujourd’hui. On ne peut espérer une quelconque sécurité en vivant à couteaux tirés avec ses frères et/ou ses voisins; car, comme le dit un adage paraphrasé ici, le plus grand danger pour l’homme vient toujours de l’intérieur de sa propre maison.

–  Le Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR) couplé avec un Tribunal Vérité et Réconciliation à la base.
Notre sécurité passe inéluctablement par le processus du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (le fameux DDR). Le désarmement ne peut réussir que si les cœurs sont désarmés. Pour réussir le désarmement, il faut laisser les gens s’exprimer; et la meilleure plateforme en la matière est un tribunal à l’africaine, un tribunal coutumier du genre « vérité et réconciliation ». Nous avons déjà essayé le modèle occidental de réconciliation nationale et ça n’a toujours rien donné; si non, nous n’en serions pas là aujourd’hui. Du Dialogue politique inclusif de Bangui (du 05 au 20 décembre 2008) au Forum de Bangui tenu du 4 au 11 mai 2015, en passant par le Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique (appelé Forum de Brazzaville) du 21 au 23 juillet 2014, tout n’a été que échec sur échec.
Le forum de Bangui tant souhaité fut un véritable fiasco ; car la présidente de Transition, qui rêvait un bain de foule lors de la clôture, a dû fuir sous des crépitements d’armes ; sans oublier les vagues de violences du mois de septembre et octobre 2015 qui ont endeuillé de nombreuses familles.

Il est clair que, eu égard à l’ampleur des violences que le pays a connu, un véritable dialogue politique susceptible de purger toutes les haines ne pouvait en aucun cas se tenir en l’espace d’une semaine. Un forum de réconciliation où les intéressés n’ont nullement la possibilité de se décharger de leurs fardeaux, ne peut que se solder par un échec et c’était malheureusement le cas. Le meilleur moyen de parvenir à une réconciliation nationale est d’organiser un forum à l’africaine, du genre vérité-réconciliation. Les Sud-Africains l’ont réussie et aujourd’hui l’Afrique du sud est plus que jamais sur la voie de l’excellence parmi les pays émergents. Ce forum doit être lancé sur toute l’étendue du territoire et réalisé dans chaque commune sous la supervision des autorités déconcentrées (préfets et sous-préfets) et surtout des autorités locales (maires). Il faut laisser les populations s’exprimer librement afin de mieux se désarmer les cœurs. Presque toutes les familles, pour ne pas dire tous les ménages, ont été victimes des atrocités que ce pays à connu. Centraliser le forum de réconciliation au niveau de la capitale Bangui, revient à inviter tous les ménages de la RCA à venir à Bangui pour se libérer les cœurs, chose pratiquement impossible. Or, si le forum est organisé localement et encadré, plus ou moins par les forces de l’ordre, il y aura une forte chance d’aboutir à quelque chose de positif. Le Gouvernement et les partenaires ne peuvent qu’apporter leurs soutiens multiformes puisque les opérations de désarmement doivent se faire en même temps que ce processus de réconciliation. Il faut cependant noter que pardon et réconciliation ne signifient nullement amnistie et impunité. Tous ceux qui ont créé des groupes dont les éléments se rendus coupables des crimes odieux doivent en répondre devant la justice. Pour restaurer la sécurité, il faut frapper fort. C’est pourquoi, avant le lancement des opérations de désarmement, une loi criminalisant la détention illégale d’armes, assortie d’une peine forte, doit être votée afin de dissuader les indécis ; et, il faudrait qu’une telle loi soit appliquée effectivement. Une fois le processus du DDR achevé, il faut procéder immédiatement au rapatriement des combattants étrangers recrutés par la SELEKA avant d’amorcer le processus de réforme du secteur de sécurité.

–  La réforme du secteur de sécurité et l’utilisation des ressources naturelles au service de la sécurité nationale.
Il ne fait aucun doute que la réforme du secteur de sécurité se trouve être une phase très importante qui doit succéder au processus DDRR. Nous avons seize (16) préfectures et depuis plusieurs décennies, la sécurité de l’ensemble du territoire a toujours été fonction d’un clivage ethnique bien déterminé au cas par cas des chefs d’Etat qui se sont succédés à la magistrature suprême de l’Etat; chose inadmissible. La réforme du secteur de sécurité doit tenir compte de toutes les préfectures, petites et grandes. Un quota doit être déterminé en fonction de la densité de la population de chaque préfecture. Pour mieux compenser l’immensité du territoire et bien assurer la sécurité du peuple centrafricain, il importe, d’une part, d’augmenter le nombre d’hommes sous le drapeau; et d’autre part, d’opter pour une surveillance technologique du territoire. L’Etat doit en conséquence créer des garnisons militaires dans les six régions provinciales de la RCA afin de mieux assurer la sécurité sur toute l’étendue du territoire. Outre l’opérationnalisation du service militaire, l’Ecole Militaire des Enfants de Troupe (EMET) doit être relancée. Il faut rendre l’armée moderne avec du matériel performant pour la surveillance du territoire, une armée capable de se déployer le plus vite possible. Pour ça, nous avons des partenaires qui peuvent nous appuyer, à l’exemple des Etats-Unis qui ont l’armée moderne par excellence au monde. Dans les deux cas, l’armée doit être bien équipée, bien formée, toujours et bien entraînée.
Par dessus tout, le Centrafrique dispose des ressources naturelles qu’il importe d’utiliser pour assurer la sécurité du peuple; si non, nous allons continuer à être envahis et à mourir comme des bêtes. Il est question maintenant d’utiliser les ressources naturelles pour assurer la sécurité et la défense du territoire. Il existe déjà des précédents similaires dans le monde moderne à savoir le programme pétrole contre nourriture développé entre l’Irak et les Occidentaux entre 1996 et 2003. Le cas le plus récent est celui de l’accord pétrole contre nourriture signé en avril 2015 entre la Russie et l’Iran. Cet accord porte sur « la livraison de céréales, de biens d’équipement et de matériaux de construction à l’Iran, en échange de pétrole iranien »(1). Pour la sécurité et la survie de la nation, de pareils accords doivent être envisagés dans le domaine minier aux fins de rendre notre armée performante. Nos ressources doivent nous permettre d’augmenter le nombre d’hommes sous le drapeau et aussi d’équiper notre armée avec du matériel nécessaire à la sécurité de notre territoire, voire d’avoir accès à une surveillance du territoire par satellite en temps réel et renforcer la surveillance aux frontières terrestres et aériennes.

2- L’éducation

Le plus gros problème en Centrafrique est celui de l’éducation et cela explique pourquoi le pays a pu connaître les plus pires atrocités de son existence en plein XXIème siècle. Les SELEKA dans leurs démonstrations de forces ont commis des atrocités inimaginables : femmes violées, assassinats à grande échelle, personnes littéralement égorgées, pillages organisés, maisons incendiées. Ce qui finira par donner naissance au mouvement ANTIBALAKA qui constituait à première vue un rempart contre les exactions des SELEKA. Malheureusement, les ANTIBALAKA à leurs tour, au lieu de montrer un autre visage, ont décidé de rendre coup pour coup et ont fini par adopter les mêmes méthodes employées par les SELEKA. Leurs actes, certes ont permis de déloger les SELEKA, mais le regret vient de ce que tous les musulmans innocents ont été assimilés aux SELEKA, faisant d’eux des cibles parfaites du ressentiment général à l’égard des SELEKA. La crise a perduré parce que la SELEKA et les ANTIBALAKA étaient et restent composés en écrasante majorité de voyous sans éducation et n’ayant d’égard pour la vie humaine. C’était une guerre où les notions de droits de l’homme, de prisonniers ou d’otages n’avait pas droit de cité, pour la simple raison que ces deux mouvements criminels comportaient des repris de justice et des enfants de la rue qui sont devenus grands, et se trouvent maintenant en quête de vengeance et de vie meilleure facile. Á cela s’ajoute l’analphabétisme chronique d’une écrasante majorité de la population nordiste où le territoire n’a nul accès facile au reste du territoire national et surtout à la capitale. Ce qui s’est traduit par une vengeance avérée partout où les éléments de la SELEKA passaient. Par conséquent, il n’y avait que la société qui pouvait en faire les frais, tant l’école dans l’arrière-pays est pratiquement inexistante.

–  Rendre l’école concrètement gratuite et obligatoire par une loi contraignante
Aujourd’hui, les établissements scolaires dans l’arrière-pays se trouvent dans un état de délabrement total : infrastructures détruites, toitures et table-bancs emportés. En 2011, je menais une enquête, en tant que juriste pour le compte de l’USAID (l’Agence Américaine pour l’Aide et le Développement) dans le projet Droit de Propriété et Développement du Diamant Artisanal (DPDDA), dans les préfectures de la Lobaye, Mambéré Kadéï et Sangha Mbaéré, auprès des artisans de diamants et autorités locales. A cette époque où il n’y avait pas de crise dans ces localités, les parents et les autorités desdites localités se plaignaient du fait que les enfants ne voulaient pas aller à l’école en estimant que « l’école est noire, et le diamant clair ». Ceci traduit un manque réel d’intérêt dû au niveau élevé de la pauvreté dans le paysU. Sûrement, on avaient affaire à des parents qui étaient incapables de s’imposer à leurs enfants à tort ou à raison. L’exploitation artisanale du diamant nécessitant une force physique conséquente, les parents avaient tout à gagner de la vigueur de leurs enfants disponibles.
L’avènement de la SELEKA et ses conséquences constituent un vent de désolation qui a laissé des traces partout en RCA impliquant également la destruction des infrastructures scolaires. Il est clair qu’il va falloir forcer un peu la main aux parents dans les villages par des lois contraignantes pour les voir pousser leurs propres enfants á aller l’école. Est-il aussi que les infrastructures scolaires soient réhabilitées le plus vite possible. Par conséquent, l’école doit être rendue concrètement obligatoire. Outre la gratuité de l’école, il faut fournir des kits scolaires aux enfants sur toute l’étendue du territoire. Eu égard à l’ampleur des violences qu’à connues le pays, l’Etat doit dès maintenant mettre un accent particulier sur l’éducation et surtout la mise à disposition d’un manuel spécifique, basé sur l’humanitaire et le civisme dès le fondamental 1.

–  Accorder des frais de dépaysement uniquement aux enseignants envoyés dans les provinces :
Il s’agit ici de susciter l’engouement des enseignants, car le sentiment général a toujours été un refus notoire avec une ferme volonté de toujours négocier au niveau du ministère afin de rester dans les alentours de Bangui. C’est pourquoi, il faudrait accorder aux enseignants qui sont envoyés dans les provinces des frais de dépaysement, faute de quoi, ils vont toujours continuer à négocier de rester à Bangui ou dans les environs, et franchement ça se comprend. Un enseignant avec un maigre salaire n’a plus d’honneur dans les provinces puisqu’il est obligé de mendier sa nourriture ou que sa femme doit toujours emprunter quoi que se soit quelque part. Je pense qu’avec un frais de dépaysement conséquent, ces enseignants finiront par se bousculer pour aller dans les provinces.

–  L’adoption dans l’urgence d’un plan général de stratégie nationale de l’éducation
Outre la réhabilitation des lycées en état de délabrement dans nos villes, il est un impératif de créer d’autres lycées dans nos provinces. La Centrafrique est l’unique pays en Afrique centrale pour ne pas dire en Afrique, à ne disposer que d’une seule et unique université ; une universités en état de vétusté notoire.Il importe d’adopter dans l’urgence un plan général de stratégie nationale en matière d’éducation en vertu duquel le pays devra se doter, entre autres, d’une nouvelle université tous les 5 ans. Grâce à un tel programme des lycées vétustes seront réhabilités et mis à niveau progressivement. Ceci permettra au pays de faire un pas positif vers le rattrapage des retards accusés dans la bataille du développement.

Mario AZOU-PASSONDA
Enseignant-Chercheur à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de Bangui
(1) http://m.voaafrique.com/a/accord-petrole-contre-nourriture-entre-la-russie-et-liran/2718501.html

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Un commentaire

  1. Ces propositions non exhaustives, mais déjà fondamentales sur la sécurité et l’éducation mettent en exergue une esquisse de stratégies indispensables à adopter dès le retour de l’ordre constitutionnel sont à encourager. La quête d’une sécurité garantie par les forces de défense et de sécurité républicaine centrafricaine formées et conscientes de leurs missions nous serait d’une nécessité salutaire. Les anciennes habitudes et les comportements frustrants de l’époque doivent être bannis à jamais. Nous savons que cela ne se fera pas en un jour, mais un signal fort doit être initié afin de montrer à ces hommes et femmes en tenue que les choses ont réellement changé et que tout écart sera sévèrement sanctionné. J’abonde dans votre sens pour ce qui doit être fait en amont et en aval du DDRR. Pour ce faire, il faudrait penser à réhabiliter deux centres pénitentiaires de « haute sécurité » en provinces (le pragmatisme prévaudra dans le choix de ces villes). Parce ce que la versatilité et la fuite en avant de ces chefs-rebelles ne nous rassurent pas dans le respect de leurs engagements après la perception des fonds du DDRR… Pour ce qui est de sa redistribution aux « ayants-droit » ce serait encore un autre problème, source de troubles à l’ordre public à prévoir si les choses ne se font pas avec beaucoup de finesse et de discernement…
    Le maintien de la population dans l’obscurantisme, vous en conviendrez avec moi est un complot sciemment ourdi par nos gouvernants, il y a de cela belle lurette. Comment expliquer qu’après la création de l’unique université de Bangui dans les années 70 et aussi de l’ISDR (Institut Supérieur de Développement Rural de M »baïki), aucune autre université n’ait pu voir le jour? Nous pensons que c’est le manque de volonté politique d’aménagement du territoire global qui en est la cause, à moins que celles et ceux qui étaient aux affaires durant cette longue inertie nous expliquent les causes réelles de ces manquements.
    Le redéploiement des enseignants(es) dans l’arrière pays comme vous l’envisagez en l’appuyant d’une  » Prime de dépaysement » traduit ce qu’est la province dans l’imaginaire collectif du centrafricain, c’est-à-dire le « Néant »…Pour beaucoup de compatriotes la Centrafrique c’est la « république de Bangui et ses environs ». Or, si l’aménagement du territoire s’inscrivait dans une politique holiste visant à assurer à tous les citoyens un minimum de services publics et de loisirs où qu’il se trouve dans le pays. Cela ne « dépaysera » pas le citadin citoyen qui se sentira privé de ses avantages de la capitale multiformes suite à une affectation en province…En garantissant la sécurité sur toute l’étendue du territoire, l’état grâce à une politique incitative favorisera l’implantation des banques, des entreprises privées et autres dans l’arrière pays. De facto, il facilitera l’exode citadin, tout le monde y trouvera son compte. Ce manque de considération de l’arrière pays vecteur de frustrations se cristallise dans le projet du HCC(Haut Conseil de la Communication) d’organiser un débat entre les deux candidats à la présidentielle retenus pour la joute finale. Jusqu’à preuve du contraire, j’ai encore ma tête sur mes épaules et je suis pragmatique, je ne demande qu’à savoir. Est-ce que la radio et la télévision banguissoise dites « centrafricaine » émettent-elles partout maintenant ? Où ce débat ne concerne que le peuple de Bangui? Soyons un peu sérieux chers(es) compatriotes, cherchons d’abord à résoudre les équations simples à un voire deux inconnus que de nous projeter dans un mimétisme non seulement intempestif, mais inopportun. Nous pourrons l’envisager pour les joutes présidentielles futures, mais en prenant les dispositions nécessaires en amont. Si tout est déjà ficelé…Allez-y et nous apprécierons en toute sincérité à la fin du spectacle, l’impact de ce débat sur le choix du citoyen lambda.
    Réfléchissons tous ensemble sur les contours et les enjeux d’un aménagement de notre territoire afin que tout le monde se sente pris en compte dans les projets de la république.

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