AH !…LES CENTRAFRANÇAIS : SI TU ME FRAPPES ENCORE, J’APPELLE LE 119
Après le décès de son épouse, Brice, ce centrafricain vivant dans l’hexagone, a décidé de consacrer toute sa vie à l’éducation de ses 7 enfants qu’il éleva tout seul.
La discipline et la rigueur qu’il s’imposait lui-même ainsi qu’ à ses gosses, rendirent ces derniers non seulement très respectueux, mais également studieux. Il faudrait tout de suite avouer que parfois, il recourait à la bastonnade pour punir corporellement ses enfants sachant que ce procédé est interdit par la loi française. Cette méthode « à l’africaine » a bien marché pour ses 5 premiers enfants, devenus à ce jour des hommes responsables et respectables.
Cependant, Romaric et Cédric, ses deux derniers enfants, excellent dans la petite délinquance. Tantôt, arrêtés par la police pour les vols ou autres infractions, tantôt emmenés à l’hôpital après des bagarres. Il s’avère que ces deux jeunes hommes menaient vraisemblablement la vie dure à leur père. Selon la narration des faits, Brice était très souvent dans l’impossibilité de les corriger pour la simple raison que les enfants n’hésitaient pas à appeler la Police ou le 119 (Service National d’Accueil Téléphonique pour l’Enfance en Danger – SNATED). En réalité, Romaric et Cédric surfaient sur la loi, qui interdit aux parents de frapper leurs progénitures.
Ecœuré par l’indécence de ses enfants, Brice opta pour une solution radicale. Il décida alors de les envoyer à Bangui.
En effet, il voulait que les deux petits se confrontent à la réalité centrafricaine et qu’ils se remettent in fine en cause. Alors il prépara minutieusement son coup et prétexta un séjour familial à Bangui dans l’optique d’exécuter son plan. Une fois dans la capitale centrafricaine, Brice récupéra leurs passeports et les abandonna au pays pendant près de 5 ans. De ce fait, ils connurent les vraies vicissitudes de la vie. Peu à peu, ils prennent conscience de la réalité mondaine et mesurent avec exactitude le sacrifice de leur père.
Depuis que Romaric et Cédric sont revenus en France, tout le monde s’accorde à dire qu’ils sont devenus très sage.
Le plus âgé des deux a fondé une famille et le plus jeune continue ses études à l’université.
La méthode de Brice bien que violente a efficacement marché. A contrario, cette méthode n’est guère transposable aux faits sociaux présentant des similitudes. Si et seulement si les enfants pouvaient éviter à leurs parents d’en arriver à de telles extrémités…
Ah !…Les Centrafrançais
Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste
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