Ah !...Les centrafrançais

AH !…LES CENTRAFRANÇAIS : UN RÊVE QUI DEVIENT REALITÉ

Né dans un petit village proche de Damara, d’une famille d’agriculteur et issu d’un milieu défavorisé, Basile rêvait depuis sa tendre enfance d’une vie de château. Ce rêve presque utopique irritait sérieusement son entourage qui lui conseillait de se concentrer sur le travail de la terre plutôt que de voyager tout le temps en pensée.

A l’âge de 10 ans, il fut adopté par une famille à Bangui qui le traita comme garçon de course. Malgré sa situation déplorable, il prônait le culte de l’excellence et effectuait sans rechigner, toutes les tâches qu’on lui confiait.
Il s’était intérieurement construit un monde virtuel qui lui rendait la vie très agréable.
Tellement serviable, humble, et respectueux, il suscitait de l’admiration et tout le monde voulait coûte que coûte lui prêter main forte.

Pendant la mutinerie de 1996 à Bangui, il rencontra alors une Franco-Centrafricaine qui l’aida à entrer en France.
Quelques temps après son arrivée, il fit la connaissance d’une femme modeste mais en réalité très riche. Très vite, ils se mirent ensemble et peu à peu, cette femme contribua à l’accomplissement de son rêve. Ainsi, elle lui ouvrit grandement les portes du bonheur.
Petit à petit, Basile devint un grand propriétaire terrien et Président Directeur Général de plusieurs sociétés. Ses salariés l’appréciaient énormément car il les traitait avec beaucoup d’égards et courtoisies.

Quand bien même il menait une vie de Prince, il s’est toujours souvenu de toutes les personnes qui l’ont aidé par le passé sans oublier ses proches et amis du village. Ce faisant, il leur apporta assistance de façon régulière.

Certes ! Basile était un grand rêveur mais il savait travailler de ses mains avec une ténacité implacable pour atteindre son objectif. Venant d’un petit village et surtout d’un milieu démuni, il a su démontrer que la pauvreté n’est qu’un état d’esprit. Il est vrai qu’un exemple n’est pas synonyme d’exemplarité mais celui-ci reste et demeure un cas où l’on ne peut s’empêcher d’en parler.

N’eut été sa rencontre avec la Franco-centrafricaine, il serait peut être encore entrain de galérer à Bangui. Une rencontre forfuite a changé le cours de sa vie et a fait de lui un riche châtelain, gérant de plusieurs entreprises en Europe.

N’est-ce pas que le travail libère ? Pour ne pas que votre rêve demeure irréalisable, il est impérieux de travailler avec abnégation.

Rêvons ensemble pour le développement radieux de la Centrafrique afin qu’elle devienne l’un des pays les plus beaux d’Afrique. En attendant mettons nous résolument au travail.

Comme le disait l’ancien Président sénégalais Abdoulaye WADE: Le travail, encore le travail, toujours le travail.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste

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