AH ! … LES CENTRAFRANÇAIS : ÇA DOIT SE SAVOIR

L’histoire est tellement drôle, qu’il faut la mettre sur la place publique. En effet, elle a fait couler beaucoup d’encre. Semble-t-il, devenues monnaie courante dans les milieux Centrafricains, des situations du genre dont on veut vous entretenir, ont brisé bien des foyers et des relations amicales tissées depuis de longue date. Dès l’abord, on pourrait penser à un simple ragot, mais soyez rassurés que la vérité et les faits sont têtus.

Il suffit juste de prendre connaissance de ce qui s’est passé, pour comprendre à quel point la méfiance s’est invitée de nos jours dans les relations entre Centrafricains.

Voici qu’un Centrafricain de la diaspora française, prénommé Alain, en provenance de Bangui, posa ses valises dans une petite bourgade de Hedenghedenger à quelques encablures de Rouen. Très rapidement, il s’est fait des amis parmi les Centrafricains de sa localité et des environs. Ce faisant, Ils ont transposé l’ambiance à la Centrafricaine en France, au point que la vie privée d’Alain va en souffrir quelques temps plus tard.

Comme la plupart de ses compatriotes, Alain en venant  en France, n’avait qu’un souci : se battre pour faire entrer sa fiancée Henriette.

Chose promise, chose due.Après quelques années de « luttes » acharnées, Alain réussit enfin à respecter sa parole donnée, en faisant venir sa fiancée Henriette en France. Sitôt arrivée, Henriette tomba dans l’ambiance à la Centrafricaine que son fiancé Alain avait connue, lorsqu’il venait à peine d’arriver à Rouen. Seulement, les amis d’Alain, vont abuser de son amitié, en faisant  d’Henriette la cible de leurs désirs déréglés inassouvis. Ils ne lésinèrent pas à employer tous les moyens aussi colossaux que démesurés, comme seuls peuvent en disposer de vrais banlieusards, pour attirer et séduire la pauvre Henriette. Celle-ci va devenir aussitôt, la « proie la plus facile à avaler ». Là où le bât  blesse, ils s’organisaient souvent  pour effectuer une « visite de courtoisie » à  Henriette, dans la propre maison d’Alain dès que ce dernier était parti au travail.La méthode était tellement bien huilée, que ces libidineux ont pu profiter respectivement de la fiancée à Alain, autant qu’ils pouvaient et voulaient.

L’histoire aurait pu continuer et perdurer on ne sait combien de temps encore, tant les « faux » amis et la femme d’Alain y avaient finalement pris goût ! Mais comme tout acte immoral génère lui-même ses propres conséquences, celle de cet adultère collectif, ne s’est pas fait attendre. Au fait, il semblerait qu’Henriette, avant d’arriver en France, avait été infectée par le virus du VIH SIDA. C’est à cause de son état de santé préoccupant, que son fiancé Alain s’était juré et avait réussi à la faire venir pour lui permettre de suivre les soins les plus appropriés. En récompense au Pour le croc-en-jambe fait à Alain, ses amis contractèrent tous à leur tour, le VIH qui leur a été gracieusement distribué. Selon les dernières informations qui nous parviennent, les sulfureux amis d’Alain sont présentement à la phase finale de la maladie, qui a eu raison de leur témérité.

Quant à Alain que rien n’a ébranlé, il poursuit rigoureusement son traitement. Par ailleurs, il continue dignement et paisiblement de vivre sa petite vie avec Henriette. Il rappelle souvent à sa compagne, que si elle n’a pas tenu à respecter ses promesses, lui de son côté ne faillira pas pour lui faire plaisir.

Il est à noter que des cas similaires se sont produits au sein de la diaspora centrafricaine, à Toulouse, à Lyon, et maintes fois à Paris. Quant à Bangui à l’heure actuelle, n’osons même pas en parler ! Si les Ivoiriens appellent cette déshonorante approche « Taper dos », elle n’a pas encore trouvé une appellation adéquate en Centrafrique. Déjà, certains Centrafricains ne reçoivent plus leurs compatriotes chez eux, et lorsqu’on leur demande pourquoi, ils disent tout simplement : « Méfiance et prudence ». Silence radio!

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste

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