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LES ENJEUX ET DEFIS DU NOUVEAU MINISTRE DE L’INTERIEUR ET DE L’ADMINISTRATION DU TERRITOIRE : JEAN SERGE BOKASSA AU PIED DU MUR

Par RJPM

Sous le ciel étoilé de la Centrafrique, l air est non seulement lourd mais le marigot de la sécurité publique et de l’administration du territoire semble également très agité par les enjeux et défis du temps actuel. Les récents événements fâcheux, qui ont secoué le pays, ont eu une incidence grave sur les mécanismes de l’administration Centrafricaine. Plus de 7000 villages, 176 communes, 71 Sous préfectures, 16 préfectures, qui constituent le socle de la République Centrafricaine, ont été touchés d’une manière ou d’une autre.

Nommé à la tête de cet impressionnant portefeuille ministériel qu’est le ministère de la Sécurité publique et de l’administration du territoire, Jean Serge Bokassa devra faire face aux enjeux et défis qui s’imposent à ce département. Dans un premier temps, il devra fusionner les deux départements en une puissante machine capable de répondre aux attentes du peuple Centrafricain. On se rappellera toujours que 20 ans plutôt, ces deux départements étaient bel et bien fusionnés. Pour des raisons inavouées, le ministère a été scindé en deux. Aujourd’hui, le président Faustin Archange Touadéra remet à nouveau cette fusion sur le tapis tout en confiant la clé du marigot très agité au ministre Jean Serge Bokassa. Il s’est avéré qu’un séminaire sur le bilan et prospérité du ministère de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire a été initié par le ministre Jean Serge Bokassa du 19 au 20 Mai 2016 en vue de favoriser l’organigramme du nouveau ministère. Ce séminaire, qui était, organisé à l’attention des cadres de deux ministères, revêt un caractère spécial puisqu’il permet aux cadres de deux ministères de produire des pistes de réflexion pour la vision à court, moyen et long terme du département. Sans s’en cacher, les priorités du tout nouveau ministère sont indéniablement claires. En premier lieu, la formation, les équipements et dotation en matériel des forces de sécurité nationale. Dans un second lieu, le ministre devra œuvrer pour le renforcement institutionnel et opérationnel de la protection civile. Dans un troisième temps, il devra procéder au renforcement des capacités opérationnelles des Forces de Sécurité intérieure notamment la police et la gendarmerie. Par-dessus tout, le ministre Jean Serge Bokassa devra œuvrer pour l’effectivité pour le concept décentralisation. C’est d’ailleurs, l’une des priorités phares du président Faustin Archange Touadéra. Autonomiser les Collectivités locales, favoriser la décentralisation du pouvoir, mettre en place des conseils municipaux, régionaux, instaurer le gouvernorat dans les sept (7) régions du pays, favoriser les élections municipales, sénatoriales régionales etc…Selon une source concordante, un projet de loi sur la décentralisation est depuis un certain temps sur le bureau de l’Assemblée Nationale. C’est pourquoi le ministre en Charge de la Sécurité publique et de l’Administration du Territoire Jean Serge Bokassa devra faire un plaidoyer auprès du parlement Centrafricain afin que le projet de loi sur la décentralisation soit adopté. Encore faut-il rappeler que la réussite d’une telle mission passe sans surprise par le choix des compétences qui sont appelés à prendre soin du marigot très agité de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire. Ce n’est qu’avec des hommes et des femmes rompus au poste de Conseiller et de vrais techniciens qui maitrisent les rouages du ministère de la Sécurité publique et de l’Administration du Territoire à la tête des différentes directions du département que le ministère réussira le pari des réformes et d’obligation du résultat. La stratégie de reconquête de la sécurité en Cote d’Ivoire dès les premières heures de la prise du pouvoir d’Alassane Ouattara par le tout puissant ministre Hamed devra être un exemple illustratif du ministre JSB. Qu’on se l’avoue, ces priorités ne sont applicables que lorsque le ministre JSB aura les moyens de sa politique. Au cas les mots n’auront jamais un effet contre les maux de notre société.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE

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