SAMBA-PANZA AUX ABOIS, LES ÉLECTIONS EN PÉRIL, MAIS LE PEUPLE AUX URNES !

Rien ne semble plus pouvoir les rassurer ni les arrêter. Samba-Panza ainsi que sa cour de margoulins avides, de personnages sulfureux et d’indécrottables mafieux, tous responsables de l’échec de la transition centrafricaine, ont définitivement choisi de jouer à visage découvert, de miser gros et de risquer dangereusement. C’est du moins le sentiment général qui se dégage à l’heure actuelle. Pour se protéger, la présidence de la république en fin de parcours, ne lésine plus sur les moyens de livrer le « mauvais combat » jusqu’au bout, et au bout de ce combat, de s’assurer la victoire, contre le peuple s’il le faut.

« Nous n’avons plus rien à perdre » déclare l’équipe des « coups tordus » de Samba-Panza ! « Un déshonneur en vaut un autre », renchérissent les « fraudeurs de l’extrême » ! Tous à la manoeuvre et aux opérations électorales, les partisans de la « mauvaise cause » n’en n’ont cure aujourd’hui, des voix qui s’élèvent et des cartons rouges qui s’agitent. Et quitte à perdre définitivement la face, à aggraver chacun son sort personnel, ou même à ouvrir en RCA la nouvelle boîte de Pandore, leur objectif quoique malsain reste immuable : pourvu que succède à Samba-Panza, le fameux « guignol » qui s’est engagé à garantir la sécurité des dirigeants de la transition, à protéger toutes les fortunes illicites accumulées, à régulariser la situation des biens spoliés à l’État et à la République.

En effet, sentant le vent qui est en train de tourner, Samba-Panza et ses fins limiers, ont mis en place une stratégie partisane minutieusement élaborée. Celle-ci consisterait à prendre de court le peuple centrafricain et les principaux favoris dans la course au palais, parmi lesquels ceux qui « font trembler » et portent injustement la marque Samba-Panza « tout sauf… ».

Le plan machiavélique en cours comporte en définitive six (6) étapes :

1. prendre le contrôle de « l’appareil électoral », principalement des urnes ;
2. faire le dos rond face aux critiques et aux condamnations, le temps de bien verrouiller le système ;
3. arriver à faire passer fatalement après quelques concessions mineures, « l’homme de Samba Panza », grâce à la « fraude technologique », aux « votes chimiques » et surtout à « l’injection » des OVNIS – Objets Votants Non Identifiés. Tout le monde n’y verra que du feu ;
4. mettre la pression sur la Cour constitutionnelle inféodée au pouvoir, laquelle s’empressera d’invalider le vote de la majorité des bureaux « non acquis », et de valider en même temps l’ensemble des opérations électorales.
5. Les Centrafricains, qui ne manqueront certainement pas de crier à la fraude, finiront sans doute par se soumettre à la sentence sans appel de la Cour constitutionnelle. Et si d’éventuelles marches de contestation étaient organisées, il suffira de tirer des « coups de feu en l’air », mais destinés à faire au passage « seulement » quelques cadavres, largement suffisants pour dissuader tout le monde et calmer les esprits surchauffés.
6. Dans la foulée se succéderont en quelques heures, passations de pouvoir, investiture, formation du nouveau gouvernement de « large consensus alimentaire». Le tour serait ainsi joué, et la boucle bouclée et la RCA redevenue un état fréquentable et démocratique.

Fichtre !

Tel peut ainsi être résumé le livre « FRAUDE ÉLECTORALE À TOUT PRIX POUR LES NULS », un manuel des « Éditions Samba-Panza et Compagnie ».
A ne point douter, les criminelles leçons pédagogiques de cet « excellent » ouvrage très pratique en cette période électorale, font l’objet à l’heure qu’il est, d’une stricte application confiée aux experts de la présidence chargés jour et nuit de veiller au grain de façon méthodique et scrupuleuse.

A l’œil nu, on voit déjà apparaître pour les scrutins à venir, tous les écueils dressés par Samba-Panza et la plupart de ses conseillers. Ils ne rêvent que de résultats préfabriqués, d’annulation de circonstance, de victoire à l’arraché et à n’importe quel prix, y compris celui du sang des Centrafricains.
Mais s’il vous plaît ! S’il se trouvait que parmi tous les intrigants du palais, tous les courtisans repus de la République, tous les griots serviles de la Reine Cathérine 1^er qui l’entourent, s’il existe encore un et un seul courageux qui n’a pas encore perdu toute sa lucidité et qui pouvait encore lui parler, qu’il veuille bien lui faire parvenir directement, calmement et surtout fermement le bref message des Centrafricains que voici :

« Madame la Présidente, plus de deux années de transition et de tragédie, cela suffit ! Le peuple centrafricain mérite bien mieux que vous n’avez pu, ne pouvez et ne saurez lui offrir. Plus jamais, aucun homme politique ni aucune force quelle qu’elle soit, ne pourra réussir à priver les Centrafricains bien déterminés à rompre avec les démons du passé, de la possibilité de vivre dignement et en sécurité, dans un pays totalement en paix.
Les Centrafricains sont décidés à aller aux urnes le mercredi 30 décembre 2015 comme prévu. En toute liberté, ils entendent se choisir un nouveau Chef d’Etat qui sera le Président de tous les Centrafricains. Chacun veillera aux résultats de ces votes.
Et que cela soit aussi entendu : le moment venu, le peuple n’oubliera surtout pas de réclamer des comptes aux dirigeants et responsables de la gestion de cette transition finissante.
De grâce ! Évitez aux Centrafricains de vivre de nouveaux drames. Évitez à votre peuple et à vous-même, des humiliations supplémentaires, inutiles et gratuites. Plus question d’écrire l’Histoire de la RCA en lettres de feu et de sang. Que votre sagesse à vous seule puisse sauver la République de vos conseillers qui s’apprêtent déjà à vous quitter. Dans tous les cas, ils ne répondront de rien. »

Que Dieu bénisse la RCA !

Guy José KOSSA
GJK Levillageois
Élève Certifié de l’Enseignement
Primaire,Tropicale et Indigène (CEP-TI)
Écrivain Public du Village Guitilitimö

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