Chronique de GJK

CENTRAFRIQUE : ON A GAGNÉ ! ON A GAGNÉ !… MAIS QUI A DONC PERDU ?

Franchement c’est bon, et que l’on arrête toutes ces gesticulations dignes des primates affamés ! Que les uns ravalent leurs grandes frayeur et angoisse de ces derniers jours ; que les autres se rangent et continuent d’ouvrir les yeux comme des portes cochères ; et que tous disent, vive la République ! Vivement que le gouvernement commence sans plus tarder, à se démener pour faire un bout du chemin, vers le lointain bout du tunnel centrafricain qui, comme l’horizon, demeure toujours aussi insaisissable que fuyant.

Qu’on laisse maintenant travailler le jeune premier ministre (PM) Mahamat Kamoun, que Samba-Panza vient de livrer au peuple Centrafricain. Car, il faut le reconnaître, être PM dans la Centrafrique actuelle, n’est ni une sinécure, ni un jackpot à envier à son gagnant, à moins d’être une « âme insensible ». Et, le plus humble de tous les Centrafricains – dixit Samba Panza –, en ayant accepté avec humilité (?) ce poste, avec ses petites qualités et ses grands défauts – considérez cela comme un compliment -, doit se dire cinq fois par jour : starfAllah – que Dieu me pardonne pour le passé ; inchaAllah – qu’il plaise à Dieu pour l’avenir ; Al hamdoulilah – bénis soit Dieu pour le présent.

Tout bien considéré, avant de lui mettre les pieds à l’étrier et le pousser dans l’arène, Samba-Panza elle-même, ses Conseillers malavisés, tous, adeptes de la loge sacrée des indélicats impénitents, n’ont rien fait pour faciliter la tâche à Mahamat Kamoun. Et le voilà qui arrive, déjà épuisé. Ce qui est sûr, le nouveau PM centrafricain risque de porter pour longtemps, les stigmates des coups provenant des ratés de son propre camp.

Au fait il est venu le temps pour Samba-Panza – s’il lui reste encore un minimum de lucidité -, de se décider à donner un grand coup de boutoir sec, dans la termitière de Conseillers inféconds et vénéneux, officieux et officiels, qui gravitent autour d’elle et pourrissent la vie aux Centrafricains. Ceux-ci devraient en effet, cesser de frétiller comme de véritables bambins, pour faire partie des missions présidentielles, dans le seul but d’en ramener quelques costumes, écrans plasma à bons prix ou encore des laptop que certains savent à peine utiliser. Au  lieu de passer leur temps à se porter des coups fourrés, tous ces conseillers « présidentiels », ont intérêt à se remettre très sérieusement au travail. Que tous ceux qui sont autour de Samba-Panza, arrêtent de prendre tous les Centrafricains pour d’incultes cafardeux, pour se croire eux-mêmes – du simple fait de travailler au Palais de la Renaissance -, divinement transfigurés et dotés d’une intelligence qui les prédisposent non seulement à mentir en permanence à Samba-Panza, mais surtout lui faire déverser au peuple ces mensonges qu’elle- même, ivre de pouvoir, ne prend même plus le temps de vérifier. Il faut dire clairement que le cercle Samba-Panza, souffre profondément d’un manque de vision élaborée, d’une défaillance de suite logique dans les idées émises, bref, d’une absence totale de réflexion stratégique susceptible de tirer la RCA vers le haut. Pour s’en convaincre, juste ces quelques questions relatives à l’actualité :

  1. Pourquoi Samba-Panza n’a-t-elle pas nommé Mahamat Kamoun aussitôt la démission de Nzapayéké actée ? Qu’a-t-elle fait de son pouvoir discrétionnaire à ce moment ?
  2. Pour une simple question de nomination, avait-on absolument besoin de cette marche du 9 Août 2014, sortie de son contexte, et qui a donné lieu à des démonstrations d’une autre époque ? Pire, fallait-il à la Présidente, profiter de cette tribune, pour déverser toutes ces arguties qui, tôt ou tard lui reviendront comme un boomerang ?
  3. Pendant toute cette période de tergiversation et de « manifestations diverses » avant la nomination du PM, et plus tard de son gouvernement, où s’étaient-ils terrés, tous les soi-disant communicants, porte-parole et autres défenseurs officiels de la « Présidence en danger »? On aurait bien aimé les entendre et les voir élever le débat, au lieu de se fondre dans la foule de vulgaires manifestants; s’essayer à des commentaires insipides au bas des articles publiés, ou encore, apparaître sous de faux noms sur les réseaux sociaux, pour aussitôt disparaître, incapables de soutenir leurs argumentations quand les échanges s’animent.

Qu’on se le dise, en ce qui me concerne, j’assume pleinement la responsabilité de tous mes propos, advienne que pourra. Et si l’on voulait me faire un procès en médisance, que tous ceux d’en face et leurs défenseurs, se fassent plaisir. Quant à moi je poursuis ma réflexion.

Tout d’abord, qui a mis dans la tête de Samba-Panza qu’il lui fallait absolument ce pitoyable discours du 22 août 2014, avant la publication de la liste des membres du gouvernement ? Qui a concocté tous ces détails du discours ?

Dans une chronique publiée le 10 février 2014 et titrée « TOUTES CES VERITES QUI TROMPENT, MENTENT ET TUENT LE PEUPLE », j’écrivais :« A vouloir trop prouver, cela est connu, on ne prouve finalement rien. Toute vérité même parfaite, soumise à l’épreuve de la manipulation exagérée, et d’une démonstration volontairement abusive, se désintègre, s’étiole, s’atrophie, se métamorphose. Une vérité un peu trop agrémentée de détails pernicieux, devient indigeste, même si elle ne laisse personne indifférent. Car, elle dérange profondément des populations, et trouble la communauté dans son ensemble. Elle peut toujours attirer, mais elle  séduit moins. » Fin de citation.

Puisque le décret de nomination de Mahamat Kamoun datait de plus d’une semaine déjà, Samba-Panza avait-elle encore besoin de justifier absolument cet acte discrétionnaire, à travers un message aussi touffu, confus, qu’inintelligibles ? De servir au peuple un ramassis de contre-vérités d’un infantilisme lamentable ? De dresser un portrait peu flatteur et politiquement assassin de son tout nouveau PM ? Et j’en veux pour preuve, juste quelques exemples :

MESSAGE TOUFFU, CONFUS ET ININTELLIGIBLES

Que l’on veuille bien expliquer aux Centrafricains en « français facile », ce que veulent dire ces phrases du discours de Mme la Présidente :

  • «  Mon choix s’est fait essentiellement dans l’intérêt supérieur de notre pays et il faut donner l’occasion au nouveau Premier Ministre de faire ses preuves. D’autant plus que son mandat est limité dans le temps avec la perspective de l’organisation des consultations populaires et du dialogue politique national dont les résolutions et recommandations devraient fondamentalement reconfigurer le paysage politique national dans trois ou quatre mois. »

Très sérieusement, et sans mauvaise foi aucune, n’ayant pas pu tirer la « substantifique moelle » de ce laïus présidentiel, j’ai dû avoir recours à trois personnes – peut-être aussi moins outillées que moi -, qui ont bien voulu m’envoyer chacune, leur interprétation de ce texte. Toutes les trois, sont différentes les unes des autres. Je compte sur vous qui me lisez pour m’aider. Mieux, lisez ce qui suit :

  • « Tous ceux qui ont des revendications à faire valoir, ou qui pensent à un recadrage de la transition en cours pourront le faire dans le cadre du dialogue politique national qui se tiendra dans les mois à venir. »

Chut ! Motus et bouche cousue, Seule Samba-Panza a le droit de parler. Attendez qu’elle veuille bien vous en donnez l’occasion avant d’oser dire quoi que ce soit. Nous sommes vraiment en pleine République de Gondwana !

  • « je vais donner mission de préparer et de mettre en œuvre les étapes 1 et 2 relatives à la réconciliation à la base et au Dialogue politique tant souhaité par nos compatriotes, un gouvernement capable de redonner espoir au peuple centrafricain et tracer la voie de la sortie de crise. »

Et voici où en est la RCA, après 8 mois de Présidence Samba-Panza. Dites-moi, Nzapayéké n’est-il pas passé par là s’il vous plaît ? Mais alors, qu’a-t-il donc laissé en héritage à son successeur ?

UN RAMASSIS DE CONTRE-VERITES

1-  Dans un même et seul discours d’à peine trois pages, Samba-Panza nous sort ceci :

« Aussitôt après, dans une démarche participative selon l’esprit qui s’est dégagé dans la capitale congolaise, et surtout dans le but d’obtenir une implication de toutes les composantes sociales et politiques de notre pays, j’ai tout de suite engagé une large consultation auprès de toutes les entités »

Et ensuite,

«La majorité de la population qui nous observe ne comprend pas nos tergiversations actuelles…Elle ne comprend pas non plus les revendications d’un accord politique préalable à la formation du Gouvernement, ce qui pourtant n’a pas été discuté à Brazzaville »

Comprenez-vous un tel langage ? Samba-Panza, en ayant pris l’initiative de ces consultations avant la formation du gouvernement – selon l’esprit qui s’est dégagé dans la capitale congolaise –, ne veut pas d’un accord politique préalable à la formation du gouvernement  – ce qui pourtant n’a pas été discuté à Brazzaville. Qu’attendait-on de ces consultations ? Certainement un désaccord politique alors! Si c’est vraiment cela, elle a été bien servie.

2-  Samba-Panza dit à la face du monde : « Du 6 au 8 août 2014, j’ai reçu les entités représentatives des Forces Vives de la Nation – au total une soixantaine – à qui j’ai présenté les critères devant guider le choix du Premier Ministre et des membres du Gouvernement, en même temps que j’ai demandé à ces entités de me faire leurs propositions.»

Et elle précise par la suite : « au total, j’avais reçu 10 noms pour le poste de Premier Ministre »

J’ai envie d’éclater de rire et de dire, « ce ne sont pas des centrafricains que la Présidente de la transition a reçus et à qui elle a demandé de faire des propositions pour le nom du PM ». A moins qu’ils ont changé entretemps, c’est-à-dire il y’a moins d’un mois, mais connaissant l’avidité de nos compatriotes, pour une soixantaine de consultations Samba-Panza se serait retrouvée avec au moins soixante propositions de noms. D’ailleurs, je connais personnellement deux groupements politiques qui avaient déjà chacun une liste de trois noms. Allez-y comprendre ! Alors qu’on arrête ces petites blagues présidentielles. Bref.

Donc Samba-Panza affirme avoir reçu dix dossiers de candidatures pour le poste de PM ; que ce nombre est passé à cinq après tamisage. Sur 5 présélectionnés, 2 ont été retenus. A l’issue de la sélection finale, Kamoun fut désigné le meilleur. Êtes-vous vraiment sérieuse Mme La Présidente ? Veut-elle nous faire croire que le front contre Meckassoua et le choix de Mahamat Kamoun ne datent que d’après le forum de Brazzaville ? Pour ne pas remonter très loin, il convient de rappeler simplement qu’avant le sommet de Malabo en juin, presque tout le monde connaissait déjà le nom de l’homme que la communauté internationale avait choisi ; et je laissais d’ailleurs entrevoir ce nom dans mon article du 12 juin 2014, POUR NZAPAYEKE LE GLAS A SONNE. Passons.

UN PORTRAIT PEU FLATTEUR ET POLITIQUEMENT ASSASSIN DU PREMIER MINISTRE

1-  « Dans la situation de division larvée entre Nord et Sud, M. Mahamat Kamoun est aujourd’hui le symbole même de la symbiose communautaire qui a toujours fait la particularité de notre pays, étant de père musulman et de mère chrétienne. »

Tout d’abord Madame la Présidente, s’il vous plaît, ne réduisez pas votre PM à un simple symbole et l’on peut disserter là-dessus. La symbiose communautaire dont vous faite état ici, n’est autre chose que le multiculturalisme séculaire qui a toujours caractérisé les populations centrafricaines. Ce multiculturalisme, se veut un brassage presque parfait de toutes les ethnies du nord au sud et de l’est à l’ouest, ouverture à l’étranger, et surtout adhésion à certaines valeurs que résument ces trois mots de la devise nationale centrafricaine : dignité, travail, et surtout unité autour du socle fondamental qu’est la langue nationale le sango. Personnellement, je ne m’explique pas cette histoire « de père musulman et de mère chrétienne », dans la nomination de Mahamat kamoun.

2-  « A l’encontre des gens arrogants dont le pays n’a pas besoin dans cette période de crise, M.Kamoun est un modèle d’humilité, ce qui est un atout considérable en ce moment. »

De qui voulez-vous parler Madame Samba-Panza, la femme Présidente et mère de tous les Centrafricains? De l’autre challenger parvenu au stade de la sélection finale? Avouez que de tels propos sont franchement indignes et regrettables de la part d’une mère ! Si pour une raison ou une autre, à un moment donné, vous avez jugez nécessaire de faire « un cadeau » à un enfant donné parmi toute votre progéniture, je vous prie, mère, de vous garder de jeter l’anathème sur les autres. Conseil d’un fils « révolté » à sa maman.

3-  « Au moment où il est question de rechercher et de mobiliser les moyens financiers nécessaires au financement de la reconstruction de notre pays, il n’y avait sans doute pas mieux que M. Kamoun qui est un fin connaisseur des finances publiques et des circuits financiers régionaux et internationaux. »

Mme la Présidente, n’auriez-vous pas mieux fait en gardant le silence sur ce sujet ? Par ailleurs, Il faut reconnaître en effet qu’être « un fin connaisseur des finances publiques et des circuits financiers régionaux et internationaux » sur le papier c’est une chose et l’être sur le terrain c’en est une autre. Tout le malheur que je souhaite à notre Premier Ministre c’est bien celui-là : Ramener le maximum d’argent au pays. La seule chose que je crains, c’est que la communauté internationale soit très peu coopérative pour toutes les raisons qu’on sait.

4-  « Devant l’impérieuse nécessité d’entretenir des relations normales avec certains de nos voisins, il n’y avait aussi pas mieux que Mr Kamoun. »

Alors-là Mme la Présidente, c’est vraiment la pire des argumentations que l’on n’aurait pas souhaitées entendre de votre part. Vous rendez-vous compte Madame ? Gabon, Congo, RDC, Cameroun, Soudan et plus loin Guinée Equatoriale, la RCA n’a pratiquement pas de soucis avec tous ces pays. Il ne reste que le Tchad de Idriss Deby Itno. Ce Tchad qui a financé, armé et aidé la Séléka à massacrer tant de Centrafricains ! Et vous dites quoi ? « il n’y avait aussi pas mieux que Mr Kamoun ». Ndjoni ti mo comme on dit chez nous – grand bien vous fasse ! En tout état de cause, qui mieux qu’un séléka peut discuter avec le Grand Séléka en chef ! Et c’est bien ce que vous nous dites.

5-  « Pour avoir travaillé avec lui, j’ajoute que c’est un collaborateur dévoué et engagé pour son pays, des qualités dont notre pays a besoin pour ne pas reproduire la même expérience d’une tension permanente à la tête de l’exécutif comme le pays l’a déjà vécu. »

En vérité, Samba-Panza, veut-elle dire dévoué ou docile ? Par ailleurs, Madame la Présidente, de quelle tension voulez-vous nous parler ? Dans tous les cas, vous ne pouvez pas être en train de penser ni à Bozizé -Tiangaye, ni à Djotodja-Tiangaye. Ces deux cohabitations sont maintenant si lointaines et n’empéchent aucun Centrafricain de dormir, vous la première ! Ah oui… vous parlez certainement de la cohabitation entre Samba-Panza et Nzapayéké? Merci pour l’aveu quelque peu tardif fut-il.

Avec un tel portrait de lui, qu’est-ce qu’il a dû se sentir mal à l’aise notre Premier Ministre !

Qu’à cela ne tienne, vous voilà enfin  Mahamat kamoun, Premier Ministre par la volonté de Samba-Panza. Aussi, je voudrais user de ma liberté et de mes droits de citoyen Centrafricain, pour vous dire à vous directement et très sincèrement ce qui suit :

1-  Elevé au rang de PM par la Cheffe de l’Etat qui a ainsi usé de ses pouvoirs discrétionnaires, vous êtes avant tout, le Premier Ministre de la République. Aussi, vous avez cessé d’être depuis votre prise de fonction, l’humble et dévoué Conseiller de Samba-Panza. Pour être sincère avec vous, disons que depuis 8 mois, la Présidente de la Transition a complètement échoué. Ne croyez pas qu’elle vous a promu parce vous êtes le meilleur de tous les Centrafricains ou le plus « aimé » de ses cercles. Rappelez-vous simplement que les autres qui demeurent encore plus près d’elle – ses conseillers dans le sens élastique du terme -, ne feront rien pour vous rendre la tâche facile. Déjà, la moitié des membres de votre gouvernement a un « parrain » à la présidence. Madame Samba-Panza à travers vous, a voulu à la fois régler leurs comptes à Meckassoua et à Nguendet. Elle ne vous défendra pas non plus lorsque ses intérêts personnels auront changé. Une seule chose à faire, apprenez à vous affranchir de sa puissance tutélaire.

2-  Le Conseil National de Transition (CNT), avec son inamovible président Ferdinand Alexandre 1er, vous souhaite la bienvenue dans cette galère. Souvenez-vous que deux grands technocrates centrafricains, ont été broyés par les ambitions de l’homme. Il vous a d’ailleurs annoncé sa couleur. Il tentera d’utiliser abusivement l’article 73 de la Charte constitutionnelle, résistez abusivement en opposant l’article 74 de la même charte.

3-  Quant au peuple centrafricain, travaillez surtout à son unité sans verser dans le manichéisme ambiant et affligeant de ceux qui croient à l’existence d’un combat permanent opposant les mauvais Centrafricains aux bons Centrafricains, les pro ceci aux anti cela, la majorité silencieuse à la majorité bruyante etc..

De là où j’écris, ma seule philosophie demeure à jamais le CENTRAFRICANOPTIMISME : La Centrafrique d’abord, tout pour la Centrafrique, rien que la Centrafrique, toute la Centrafrique.

Etant toujours du côté des « opprimés », un « oppresseur » quel qu’il soit, trouvera toujours une « plume » au travers de sa route.

A bon entendeur… !

Guy José KOSSA
GJK – L’Élève Certifié
De l’École Primaire Tropicale
Et Indigène du Village Guitilitimô
Penseur Social

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