Mots contre maux de rjpm

L’ÉPOUVANTABLE MACHINATION…

A l’allure où les événements s’entrechoquent et s’entremêlent en ce moment, de plus en plus de Centrafricains pensent que le pays est victime d’un complot organisé. Presque tous les spécialistes des conflits s’accordent à dire que les causes de la crise actuelle sont d’abord endogènes : sous développement structurel, manque de maturation politique, manque du renouvellement de l’élite, injustice sociale exacerbée. Cet avis motivé a également rencontré l’assentiment de plusieurs Centrafricains qui n’attendent que des solutions réalistes de la part des autorités du pays.

A l’évidence, le manque de lisibilité politique sur les points cités ci-haut a engendré les soubresauts interminables que connait le pays. Quand bien même la Communauté internationale est impliquée dans la crise centrafricaine depuis plus de deux décennies, le pays traverse toujours une impasse excessive. En dépit du déferlement de toutes les chaînes internationales de commandement en Centrafrique, il n’en demeure pas moins que la situation se détériore davantage. Est-ce possible que la Minusca soit plus persuasive que les autres forces internationales qui se sont succédées en RCA à savoir Misab, Minurca, Fomac, Fomuc, Micopax et Misca? Les Centrafricains ne sont-ils dans la configuration du pareil au même?

Curieusement, le concept « paix » nourrit plus qu’il ne solutionne. Aujourd’hui, la Centrafrique est sous perfusion onusienne et les réalités du terrain laissent présager que les stratagèmes internationaux ont véritablement réussi le moulage des termes « pyromanes et pompiers ».
Il n’ y a plus de doute, le paiement des salaires et autres dépenses de souveraineté sont dorénavant opérés par le PNUD et le Fond Monétaire International. Selon certains apartés, il est confirmé que les autorités de la transition ponctionnent à grande échelle les deniers publics. Cette méthode peu orthodoxe mais très centrafricano-centrafricaine, a fini par agacer la communauté internationale à telle enseigne qu’elle a exigé la rigueur budgétaire en contrepartie du paiement des salaires. La Centrafrique sortira-t-elle de l’ornière?

Eu égard à l’adage populaire : « Centrafrique, si tu ne sais pas où tu vas, retournes d’où tu viens », nous n’hésiterons pas à utiliser les mots contre des maux.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste

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