Mots contre maux de rjpm

LA GRANDE MAFIA DE LA « SAMBAPANZIE »

Par RJPM

Experte en gestion à coups de rustines, spécialiste en « génocide économique » et en enfumage politique, la « Sambapanzie » se fait dorénavant remarquer par ses pratiques mafieuses. Quoique la politique soit faite de combats d’ambitieux et de manœuvres tactiques, il est cependant hors de question que les autorités de la transition s’enivrent de la mafia pour briser le gout de l’effort de la Centrafrique toute entière. En dépit des multiples sonnettes d’alarme, le pouvoir de Bangui ne veut visiblement pas changer son fusil d’épaule. C’est pourquoi, on est tenté de savoir si Dame Cathy avait conclu un deal sur le partage du pouvoir avec l’ex-coalition seleka avant qu’elle n’accède au fauteuil présidentiel. On est aussi tenté de chercher à connaitre le lien qui existe entre l’indécrottable ministre de l’intérieur et le groupe Leiko qui gère le Grand Hôtel Ledger, la Couronne etc…

Le partage du pouvoir entre Dame Cathy et les Ex-seleka

Au jour d’aujourd’hui, on peut épiloguer sans sourciller sur le deal qui existerait entre la présidente Samba Panza et l’ex-seleka bien avant qu’elle n’accède au pouvoir. Des sources proches de la présidence parlent d’un partage du pouvoir entre Dame Cathy et l’ancien régime sanguinaire. Il semblerait que l’ex-seleka gère avec une main de fer les secteurs du Commerce et de l’élevage. En plus, l’ancienne junte disposerait des ristournes sur les recettes issues de l’assiette fiscalo-douanière et un quota significatif de nominations aux postes à responsabilité. Selon une source concordante, le gouvernement ne peut avoir une vue systémique dans la gestion des secteurs sus-mentionnés. En revanche, Dame Cathy et ses affidés raffolent des autres secteurs. Ainsi la Centrafrique devient le pays où le verbe manger se conjugue uniquement entre les pronoms personnels « Je, tu, nous et vous ».

La mafia de la « Sambapanzie » entre le ministère de l’intérieur et le groupe Leiko

Si les autorités de Bangui font fi de l’ignorer, tout se sait dans le pays. L’hôtel Ledger serait, semble t’il, devenu le second bureau du jeune ministre de l’intérieur. Il paraît que ce jeune assoiffé serait le point focal entre le pouvoir de Bangui et le groupe Leiko. En plus, il traiterait plusieurs affaires sordides avec le sieur Jyad, patron du groupe Leiko. Dès lors, on est tenté de se poser les questions suivantes à haute et intelligible voix : Qu’est-ce qui unit le ministre de la Gestapo aux Libyens de Leiko? Serait-il entrain de leur vendre des passeports centrafricains ? Ou encore, est-il entrain de couvrir une affaire louche qui s’opérerait en ce moment sur le sol centrafricain? Supposons qu’aujourd’hui les terroristes Libyens et autres djihadistes détiennent des passeports centrafricains, ce serait juste à cause de la cupidité de ces « génocidaires économiques »? Outre ces informations qui font froid dans le dos, des fines bouches disent que la Centrafrique serait une forêt qui cache une grande entreprise de « Faux billets de Banque ». Le ministre de l’intérieur serait-il au courant ? Ou participerait-il purement et simplement au blanchissement de ces fonds?

En conclusion, la « Sambapanzie » est une grande entreprise mafieuse. On apprend même que le pouvoir de Bangui organise le vol des documents sensibles dans les bureaux de certaines personnalités. Pourquoi ce pillage? Cela fait-il partie des pratiques mafieuses de la « Sambapanzie »? En tout cas, le gril radioactif de la transparence médiatique éclairera notre lanterne dans un avenir proche. Toutefois, nous continuerons d’utiliser les mots contre les maux qui gangrènent encore notre société.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste

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