Libre opinion

DES INFRASTRUCTURES ECONOMIQUES A L’EDUCATION EN CENTRAFRIQUE

Cette tribune, s’inscrit dans les moyens pour qu’une nation s’éveille pour s’emparer de son destin.

Revenons, sur la primauté des infrastructures économiques.

Elles ont été  mises en évidences par le penseur italien, Antonio Gramsci, quand il souligne : « les infrastructures économiques conditionnent la superstructure intellectuelle ».
En clair construire des ponts, des universités, des routes de qualité, des hôpitaux modernes, des écoles et des centres de formations, des buildings dignes d’un état prospère, sont des moyens permettant à un peuple de se transformer intellectuellement. C’est en quelque sorte, le principe des vases communicants.

Encore faut-t-il que ceux et/ou celles qui sont aux commandes soient maîtres ou maîtresses de la barre et connaissent le cap ou ses étapes successives pour y conduire en toute confiance. Un dirigeant ne peut pas  émaner du néant. Mais de même que le progrès se construit par des étapes, dont l’éducation en est le fer de lance, un dirigeant doit se former partant de la base pour connaître les problèmes et les difficultés des gens avant de parvenir éventuellement au sommet. Les aventuriers sont pressés et détestent cette exigence !
Dans la tribune « Centrafrique, l’Afrique et les africains », je l’avais aussi souligné en ces termes : «  Un gouvernant digne de ce nom doit marquer de son empreinte des secteurs concrets de l’état de manières constructives; et non se complaire dans » le m’as-tu-vu », somme toute éphémère et ridicule, voire tragique… Car les biens mal acquis, dans un pays où l’immense majorité de la population croupit dans la pauvreté,  constituent rarement un patrimoine. Le corrompu est fragile. Le corrupteur sait quand et comment le faire tomber.
Quelques-uns l’ont compris, à l’instar de Abdoulaye Wade et le Sénégal modernisé, Houphouët-Boigny et la Côte-D’ivoire, Jomo Kenyatta et le Kenya, la Tanzanie, le
Rwanda, le Mozambique en plein essor.. »

Je crois que pour en finir avec les aventuriers ou plutôt les mésaventuriers, car ce sont eux qui ont plombés notre Pays en 54 années, il convient de revoir nos modes électifs : d’abord les municipales, puis les législatives et enfin les présidentielles indirectes… Nul ne peut briguer la magistrature suprême, s’il ne remplit pas certains critères entre autre avoir été élu aux municipales ou aux législatives.

Je termine mes propos en invitant à la lecture de : Le texte de Günther Anders :« Die Antiquiertheit des Menschen » (L’obsolescence de l’homme) qu’il publie en 1956, écrit à la page 122 .

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Léon Kidjimalé Grant

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