DROIT DE RÉPONSE DU CONSEILLER A LA PRIMATURE GEORGES ADRIEN POUSSOU

@Lesplumes 05/09/2014

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Monsieur le Directeur de Publication,

Votre journal en ligne a publié dans son édition du 04 septembre 2014 un article, oh pardon! un véritable réquisitoire haineux, délibérément méchant, intitulé « l’Étrange plagiat du Ministre faussaire à la communication, Georges Adrien Poussou » qui me met gravement en cause.

Vous écrivez pêle-mêle que « le fameux article de ce faussaire de génie s’est avéré n’être qu’un réchauffé de plusieurs articles copier-coller, mot à mot, à partir de plusieurs publications entre autres, celles de Jeune Afrique et Le Point ».

Sans être surpris par la vulgarité des propos employés dans le texte (c’est centrafricain, comme dirait l’autre), je suis sidéré par ce journalisme d’inquisition qui fait peu de cas de la prudence, pourtant considérée comme la boussole de toute personne ayant la prétention de faire du traitement et de la diffusion de l’information son métier.

Si vous avez procédé à un minimum de vérification, vous aurez pu vous rendre compte que le texte incriminé, qui a aussi été publié à Bangui, porte bien la mention des provenances avec les références à l’appui. J’avais le choix entre utiliser des formules comme « pour le dire dans les termes de… pour utiliser les termes qu’emploie… etc. » ou renvoyer à des références en bas d’article. Et j’ai opté pour la seconde alternative, c’est-à-dire, mettre les références en fin de texte. Ce qui a été fait en bonne et due forme, précisant même que la tribune a été rédigée à partir de plusieurs textes.

Fort malheureusement, une erreur matérielle, indépendante de ma volonté s’est glissée dans la version que mon ami et frère M. Prospert YAKA (qui gère mes différentes adresses électroniques soit dit en passant) a fait parvenir aux différents médias en ligne pour publication. Lorsque l’erreur a été constatée, nous l’avions automatiquement signalé pour être rectifiée.

C’est pourquoi, il est strictement faux de m’accuser de plagiat, puisque je n’ai pas « omis délibérément ou par négligence » de désigner la provenance des textes grâce auxquels je me suis fortement inspiré pour rédiger ma tribune qui reprend d’ailleurs en grande partie l’un de mes articles, publié en janvier 2013 (construire ensemble une société post-séléka). Dois-je vous préciser qu’il n’est nullement interdit de reprendre, dans un souci de vulgarisation, des textes que l’on a déjà publié. L’usage veut que l’on indique le nom du support dans lequel le texte a été publié pour la première fois ainsi que la période.

Enfin, n’en déplaise à ceux qui voudraient absolument me nuire, je n’ai jamais eu la prétention de disposer de la science infuse. J’ai seulement la ferme volonté de servir mon pays avec conscience et à la place qui est aujourd’hui la mienne. Demain, d’autres compatriotes viendront me remplacer. Ainsi va la vie au sein de la République. Qu’ils comprennent une bonne fois pour toute que le citoyen que je suis n’est animé que par une seule préoccupation: le bonheur du Peuple et le salut de la Nation.

Meilleures salutations.

Georges Adrien Poussou
Ministre Délégué
Conseiller Spécial du Premier Ministre
Chargé de la Communication.