Libre opinion

CENTRAFRIQUE UNITÉ

La partition se meut, la Centrafrique panique
Faut-il dire : Désunion – Indignité – Guerre ?
Boganda et Bokassa se réveilleront impuissants dans leur tombe

Centrafrique Unité de Centrafrican Jazz,
« Une langue, Une patrie, Une communauté »
De Mboki à Berbérati
De Mbaïki à Birao, c’est Centrafrique
Centrafricain, une communauté (ethnie, tribu)
Centrafricain, une langue
Centrafricain, un pays
Centrafricain, nous devons y croire

Réconciliation deTropical Fiesta
L’Amitié en terre d’Afrique Centrale
Vient de nos ancêtres
Pourquoi nous désunir  aujourd’hui ?
Eloignons-nous des mauvaises fréquentations
Qui peuvent nuire à notre pays
Que se soit de la dispute
Demandons seulement à nous réconcilier
Que se soit des insultes, que se soit un conflit
Nous sommes tous enfants d’une même patrie
En ce jour, scellons une alliance par le sang, réunissons-nous
Pour la réconciliation 

Ces paroles s’égrainent et s’entrechoquent encore dans ma tête comme des strophes des récitations apprises à l’école. Doucement, leur rythme emporté et nostalgique berce mes oreilles de jeune enfant à l’heure où Centrafrique était la Suisse Africaine. Sa pirogue, ce jour, sans gouvernail ni timonier, tangue vers une direction méconnue. Sans leader, cette Centrafrique orpheline, dépourvue, nue comme un ver de terre, sans défense s’achemine, triste et solitaire vers son tombeau.

Partition : Rêve ou vers une réalité

J’ai fondu en larmes à la seule prononciation du mot « Partition ». Son ombre plane désormais sur ma chère patrie. Ce petit mot composé de 9 lettres distinctes de l’alphabet de nos colonisateurs aux conséquences incalculables et irréversibles, colle à la peau de la Centrafrique comme une « étoffe » sur un sportif en sueur. Non ! Pas mon pays ! C’est une chimère ! Ce petit vocable, par sa définition, draine avec lui une cohorte de souffrances de familles ; familles étrangères à elles-mêmes par leur nationalité vis-à-vis de l’autre séparées par une barrière frontalière dans un même village.

Je me souviens de la conférence de Berlin en 1889. Des familles sont séparées à cause des frontières, une sorte de « ligne Maginot » imaginaire qui a divisé voire un village. Et cela, à cause de l’européen, qui, au lieu d’aider à trouver des solutions dans l’unité et la réconciliation d’un peuple faible, en profite pour l’affaiblir davantage et demeurer son « maître et possesseur ». Il suffit de regarder autour de la Centrafrique, au Soudan récemment, en Ethiopie avec l’Erythrée, de se rendre au Kosovo, dans les baltiques morcelées en petits Etats pour constater ce déchirement et plus loin, une partie du peuple ukrainien réclame la grandeur russe. De nos jours, les Etats se rassemblent.  « L’union fait la force ». Or, les plus forts tentent de faire et défaire les plus faibles selon leur volonté. Mais ils n’ont pas réussi à diviser l’Afrique du Sud avec ses innombrables différences, son creuset important de melting pot de la population. Ils n’ont pas pu diviser la Libye pourtant déstabilisée, l’Egypte, l’Algérie, Somalie, voire le grand RDC.

Un mot semblable ne se prononce pas innocemment contre un pays et surtout pas par Ban, le secrétaire général de l’Onu. La France, par Hollande, à Bangui le 28 février 2014, peut gesticuler, arguer, demander à « renouer le dialogue et éviter à tout prix la partition du pays », la machine ronfle. Hollande peut user de tous les vocabulaires de son petit Robert ou de son Larousse, le mal est en route. Mais, que je sache, la France,  elle a un pied déjà dans le Nord de Centrafrique et un autre reste au Sud. Je n’oublie pas que sa présence est indispensable et qu’elle ne se bat pas sans raison. Elle veut rester proche de « ses intérêts permanents », selon l’expression de Sassou Nguesso.

Par ailleurs, les humanitaires agissent en Centrafrique comme l’Eglise et ses missionnaires pendant la colonisation. Opium du peuple, ils endormaient, détournaient le regard de nos arrières grands parents qui buvaient leurs paroles évangéliques. Pendant ce temps, le colon installait insidieusement « sa mission civilisatrice » et destructive des nos cultures et connaissances ancestrales. Les « H U M A N I T A I R E S » en Centrafrique en sont aujourd’hui les photocopies. Ils brandissent le droit de vivre. Ils délocalisent nos frères même ceux qui ne veulent pas aller dans le nord. Ce qui risque de renforcer non seulement les arguments de Sabone et Nourredine ADAM, mais aussi provoquer le regroupement par communauté confessionnelle et donc la division.

La marche inexorable vers la scission se déroule au grand jour sous nos yeux impuissants de centrafricains. Une petite voix officielle a, cependant, osé s’exclamer et s’opposer à cette délocalisation. Même si cette voix ne s’est pas référée à sa hiérarchie politique, son acte a le mérite d’avoir éclairé et attiré l’attention des centrafricains. Malheureusement, elle n’a pas, à elle seule, la force de faire face à ce chariot de feu, ce rouleau compresseur. Madame la ministre de la Réconciliation, Antoinette Montaigne Moussa Kembé a déclamé tout haut ce que les forces internationales et les humanitaires concoctent tout bas. Les plumes de RCA n’ont jamais cessé de dénoncer ces pensées abjectes et ces actes criminels dans les lignes de ses revues de presse.

A vrai dire, celle que nous appelons la communauté internationale dont nous faisons partie, est fatiguée, lassée, éreintée de venir à la rescousse de Centrafrique. Elle pense que  la délocalisation et le regroupement  constituent la seule porte de sortie. Ce sont des solutions de facilité pour se débarrasser de la Centrafrique, agonisée en permanence depuis septembre 1979 : l’opération Barracuda, la Misab en 1997, le Minurca 1998, la Fomuc en 2002, la Minurcat en 2010, la Fomac jusqu’en août 2013, le Bonuca en 2000, la Micopax, le Binuca, la Misca depuis Aout 2013, le Sangaris né en décembre 2013 et bientôt la Minusca à partir de septembre 2014. Aucune solution trouvée.

La communauté internationale n’en peut plus. Pour elle, la perfusion économique et financière doit prendre fin. Car les dépenses pour relever ou aider la Centrafrique ne sont point des investissements, mais des « sous jetés par la fenêtre », aucun retour sur investissement, aucun  Retour à Meilleure Fortune (RMF). Les puissants tournent le dos. La solution centrafricaine viendra du centrafricain lui-même, de ses forces de défenses, de son unité intégrale.

Interpellation  directe

Un sourire ironique avait envahi un coin de mes lèvres comme toi, mon frère centrafricain, quand, ce 23 décembre 2013, Abakar Sabone, l’un des séléka, conseiller de Djotodia fustigeait : « Si le dialogue entre chrétiens et musulmans échoue, il faudra diviser le pays en deux : Nous rentrons chez nous dans le Nord, et nous divisons le pays en deux !  […] Si on ne peut pas vivre avec eux, on vivra sans eux », avait ajouté M. Sabone à l’égard des non-musulmans, très majoritaires.

D’ailleurs, Djotodia, lui-même, s’adressant, auparavant, à l’ambassadeur de France, rapporté par Le Monde du 11 décembre 2013 : « … Si vous n’êtes pas capables, nous foutons le camp dans le nord avec nos femmes et nos enfants… On fait nos bagages ». Il parlait déjà de la partition.

Alors, je m’adresse à toi :

Souviens-toi de l’analyse prémonitoire de M. SOUPOU, « Seleka : Le pire est à venir » paru dans Sozowala, le 1er avril 2013 et de la lettre de l’UDFR au Comité Islamique. Le pire n’est plus à venir. Il est là, maintenant.

Selon le journal Le Point du 14 février 2014 « La question de la partition a été mise sur la table par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon en personne, qui a estimé que l’éclatement du pays était tout à fait possible ».

Pendant que toi et lamentons sans réagir, la partition persévère, continue sur son chemin raide telle une diligence lancée à grande vitesse sans le cochet. Nos politicards atteints par la trilogie – cécité, la surdité, le mutisme –, ne pensent qu’à être élus. Elus ou élections dans quel pays ?

Il n’y a ni opposition, ni opposants en ce temps-ci.
Il n’y a que Centrafrique.

Les centrafricains attendent un De Gaulle pour appeler les centrafricains à la résistance et à l’unité. Ils rêvent d’une réincarnation de Boganda, d’un Mandela à la centrafricaine, d’un Gandhi, d’un Sankara, d’un Karinou, d’un Lumbumba, d’un Martin Luther King.

Voilà un RÊVE, celui d’une Centrafrique nouvelle construite à la sueur de ton front sur une base originale et prenant en compte  nos nouvelles réalités.

Toi, mon politicard, intermittent de la politique, que dis-tu de ces attentes ? Je veux te voir à l’œuvre actuellement. Lève-toi, deviens le nouveau Boganda, accepte le sacrifice pour honorer ses idéaux : Unité-Dignité-Travail.

D’ores et déjà, le pays est entre les mains de la France et de Ban Ki-moon. Ils décideront de son sort quand l’heure viendra. Partition ou pas, ils sortiront toujours gagnants et moi, je n’aurai que mes yeux pour pleurer sempiternellement.

Sauras-tu me dire où sont regroupés les convois de mes frères musulmans qui quittent Bangui, sans réaction de ta part ? Dans quels pays iront les seleka présents en nombre dans la Haute-Kotto, le Bamingui-Bangoran, la Vakaga et une partie le Mbomou, l’Ouham-Pende, la Nana-Gribizi, la Ouaka ? Le Tchad et le Soudan les accueilleront-ils ? Entends-tu les ronflements de 4×4 descendant de Birao à Ndélé et Bria ? Quels sont tes projets maintenant pour empêcher enrayer le vocable PARTITION ? Autant de questions que je me pose à ta place.

Toi, mon politique, avale un instant ton histoire d’élections. Rappelles-toi de tes morts, de tes sœurs, frères, mères, pères disparus dans cette tragédie qui s’impose à toi. Tu n’as même pas fait leur deuil ? Tu n’as jamais observé, dans tes discours,  une minute de silence pour eux. A ma connaissance, la présidente ne l’avait pas observée lors de son élection « victorieuse » en janvier dernier. Mémoire courte, tu as tout oublié. Dis-moi avec qui, tu vas gouverner ? Et sur quel territoire ? A Bangui ? Où ? Seules les élections ravivent tes méninges. Seuls les discours vaseux et irréels accompagnent et animent tes soirées avec tes véreux amis. Les martyrs centrafricains importent peu à tes yeux.

L’union fait la force, rappelle-toi. La division ici et maintenant est désuète. Malgré les manquements de la présidente, tu es obligé de coopérer et de la convaincre pour peser sur les arguments des sécessionnistes. Epouse la paix, la sécurité et l’unité. Notre avenir uni en dépend. Quel est ton projet sociétal actuel ? Tuer Centrafrique par ta soif du pouvoir ? Que fais-tu pour empêcher la délocalisation des nos frères de confession musulmane ? Que fais-tu pour dissuader nos frères de grimper dans ces camions de non-retour, ces camions  de division programmée ?

Toi, ma Présidente, j’ai applaudi ton élection, après cent jours, je ne connais toujours pas ton programme d’action et de pionnier et de sauvetage de ton pays. Réagis vite et fort, car j’ai peur de la partition de mon pays. Es-tu capable de le protéger de la partition annoncée ? Tu sais, les politiciens sont hypocrites et menteurs. Ils te regardent dans les yeux ; ils disent non à la partition. Tes yeux tournés, c’est oui à la partition. C’est ce qui est arrivé à mon frère du Soudan, juste en face de mon village.

Par ailleurs, tu n’as jamais mis pieds dans les villages ou les villes pour nous rendre visite, hormis, les villes proches de Bangui à savoir Sibut et Mbaïki, grâce à sangaris. Et pourtant, par sangaris, tu peux t’inviter chez moi à Ouadda-Ndjalleh. Je suis allé à Batangafo où sont les forces de la Misca et sangaris mais je ne t’ai pas vue. A Kaga-Bandoro, à Dékoa, à Bambari ou à Bria et Bangassou, à Bouar et Berberati, je ne te vois pas non plus. . La semaine dernière des hommes armés m’ont attaqué à Nanga-Boguila. Je ne t’ai pas vue. Il en de même pour toute la Centrafrique. Tu es inaccessible. Ta République est à Bangui. Tu n’es pas un chef de guerre à l’exemple de Hollande qui a rendu visite à ses soldats, chez moi. Tu m’abandonnes aux mains des bandits qui veulent la division du pays. Bientôt, je serai pour toi un étranger. Je n’aurai pas la même nationalité que toi. Veux-tu qu’il en soit ainsi ? Je suis acculé dans mon propre village. Je suis poursuivi jusque dans mon champ pour être blessé, tué. Ma maison est incendiée. Mon bétail décimé. Mes champs dévastés. Mes récoltes emportées par la force des armes. Tu n’es jamais là. Je ne t’entends pas non plus. Que dois-je comprendre ? Es-tu présidente de la République de Bangui ou de la République Centrafricaine ?

C’est pourquoi, un comité de surveillance de ton travail avec tes technocrates et ton gouvernement bis au palais serait nécessaire. Alors, aux centrafricains, je clame, vigilance, ango lè na zingo lè

Toi, soldat de Centrafrique, « longtemps brimé par tous » les chefs d’Etat. A toi, j’ai écrit des poèmes pour louer ton courage, mais personne ne veut te former pour la défense me défendre. Que faire ? Dans mes villages de Miaméré, de Yangoubanda, Gnèm-yéléoua, de Kotissako, je t’attends pour me délivrer. Je continue de crier dans les savanes qui m’entourent pour qu’une générosité politique et humaine puisse t’aider à venir me délivrer des mains des selekas et des anti-balles AK. Puis-je te faire confiance, si je persuade l’Onu et la France de lever l’embargo et t’équiper ? Il n’y a que toi pour chasser les ennemis. Les forces internationales ne sont pas venues mourir pour moi. Il n’y a que toi qui peux.Donc tu dois.

Toi, anti-balle AK, hier acclamé auto-défense, aujourd’hui criminels, ennemis de la paix. Te rends-tu compte des conséquences de la partition qui menace ton pays ? Range tes balakas, tes « banda-gui-kwa » ou « ga-na-pondé » dans leurs fourreaux. Bien sûr, je sais que, longtemps frustré, maintenant, tu as laissé éclater ta haine au lieu de me protéger. Sais-tu qu’il y a une force invisible qui te manipule ? Une main cachée derrière tes exactions ?  Pense à la paix et regagne ton village pour te reconstruire et te réorganiser pour la sécurité et la réconciliation, signes de l’unité et de la non-partition. Tu participeras ainsi à la délivrance de ton pays.

Toi, Déby, tu veux un empire Oubangui-Tchad. Tu ne l’auras pas. Tu es au firmament de ton déclin. Tu concentres tes efforts pour détruire et dominer la Centrafrique, au lieu de gérer tes problèmes internes. Il est judicieux que tu organises ta succession. Il faut savoir faire comme Mandela. Sinon ton tour viendra si tu acceptes la naissance d’un pays entre toi et moi. Le pétrole ne t’appartiendrait plus.

Enfin toi Djotodia, tu sembles être en paix chez tes beaux-frères béninois. Tu construis ta villa avec l’argent mal acquis que tu as extorqué au centrafricain. En bon stratège, et seul intellectuel de tes gueux criminels, tu entretiens des relations suivies avec ton parrain et tes acolytes. Attends-tu la partition pour revenir à la tête de ta nouvelle république ? Ton rêve ne se réalisera jamais.

A Vous tous, mes politiques, vous êtes trop nombreux pour la course qui mène au Palais de Renaissance. Vous risquez chacun de n’avoir que la voix de votre épouse, cousin, frères et amis profiteurs agrippés à votre cravate. Celui qui n’est pas dans une famille nombreuse n’aura que sa propre voix ou celle de son ethnie.

Alors, si vous avez des idées pour le pays, réunissiez-vous en fonction de vos sensibilités, désigner, après la libération de Centrafrique, celle ou celui que je dois élire.

Des forces de propositions doivent se substituer à l’opposition  stérile et vide. Si nous ne sortons pas forts de cette tragédie, le centrafricain ne survivra plus. Cet homme respecté d’antan, par les autres, disparaitra.

Reprenons notre dignité, notre unité et retravaillons pour notre patrie.

Le pays pour lequel Boganda a disparu mystérieusement, vivra :

La République Centrafricaine une et indivisible (622 000 km2).
La Renaissance et le Sango : Unité – Dignité – Travail
Bungbingo tèrè – Nèngo tèrè – Kua

Levons-nous tous ensemble maintenant pour manifester notre
« NON A LA PARTITION », signer et faire signer la PÉTITION en ligne.

Centrafrique Unité.

Joseph GRÉLA

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Un commentaire

  1. Mon cher compatriote auteur du texte ci-dessus. Je fais miennes toutes tes préoccupations sauf sur deux(2)points :
    1- je ne suis pas d’accord avec toi, quand tu penses que l’argent (aides octroyées)donné à la rca est jeté à la fenêtre. je dis que cela n’est pas vrai car notre pays sera tenu de rembourser tôt ou tard et d’une manière ou d’une autre toutes les « aides » de la France et de Communauté Internationale…Sais tu qu’à Bria les sangaris ont négocié et obtenu leur entrée dans la ville où ils se livrent déjà au buisness de diamants ?
    Sais-tu que seize(16) militaires Français ont été ensevelis dans une mine de diamant à Boda?…Est ce que les différentes résolutions de l’ONU les autorise à aller dans les mines de diamant où chaque jour les centrafricains vont gagner leur pitance à la sueur de leur front?
    2- Je ne suis pas partisan des assassinats gratuits des civils quels qu’ils soient mais en l’état actuel des réalités sur le terrain où les séléka semblent vouloir reconquérir (avec la complicité du tchad les localités qu’ils ont perdues de l’arrière-pays, demander aux anti-balakas de déposer les armes et rentrer dans leur village respectif n’est pas pas la solution . Dans nos provinces les « envahisseurs » sévissent toujours en tuant , incendiant les maisons…alors…

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