Ah !...Les centrafrançais

AH !…LES CENTRAFRANÇAIS : LE COMPTE A REBOURS D’UNE MANIPULATION SENTIMENTALE

Bien que les petits coups tordus entre amants sont monnaies courantes dans les couples centrafricains de l’hexagone, il n’en demeure pas moins que cette histoire donne une courbe de réflexion assez exceptionnelle.

Pépin et sa femme Eunice se sont rencontrés quelques mois après l’arrivée de cette dernière en France. Il faut noter que c’est la soeur cadette d’Eunice qui l’a fait venir, mais la cohabitation des deux frangines n’aurait été que de courte durée. La clairvoyance d’Eunice conduira très rapidement à la détérioration de leur relation. Ainsi, aussitôt qu’Eunice rencontra Pépin, ils décidèrent d’aménager ensemble et se marièrent. De cette union naquirent deux jolies filles prénommées Julia et Thérache.

Le couple vivait tellement en osmose qu’on pouvait leurs décerner la palme d’or du couple le plus exemplaire des Centrafricains de la diaspora française. A entendre leur entourage, Pépin et son épouse formait un couple presque idéal. Il suffisait d’observer leur quotidien pour en témoigner davantage.

Pendant que le mari travaillait sans répit pour faire face aux charges de toute la maisonnée, la femme s’occupait avec efficacité des travaux ménagers. A force qu’Eunice conjuguait avec dextérité le verbe aimer, son mari envisagea très rapidement l’achat d’un pavillon pour abriter toute la famille. L’entourage du couple relate que Pépin ne s’opposait jamais à une quelconque demande de sa femme. Tout porte à croire que le mot « non » n’existait plus dans son vocabulaire. Comme dirait l’autre, son « non » était fini, il ne restait que le « oui ».

Or, Eunice mijotait depuis fort longtemps un plan sordide dont son mari était loin de s’en douter. Le mariage n’était qu’un enfumage. En vérité, elle voulait juste régulariser sa situation administrative car elle était dans la nécessité. De plus, elle avait besoin des enfants pour appâter son mari et s’en servir plus tard comme fonds de commerce. Visiblement, elle voulait « le beurre, l’argent du beurre et le fermier en mariage ». Sa technique était simple. Elle prévoyait dans une première étape, régulariser sa situation paperassière, ensuite, demander le divorce et se déclarer « femme seule » afin de bénéficier non seulement des subsides que l’état français alloue chaque mois aux familles monoparentales mais jouir également du pavillon familial.

Après l’élaboration, elle mit progressivement sur le long terme, son plan à exécution. Dans la foulée de sa régularisation, elle demanda le divorce, obtint la garde des enfants et le versement mensuel d’une pension alimentaire par Pépin, conserva la maison, sans compter l’aide financière que lui versait la CAF (Caisse d’allocations familiales) pour son statut de « femme seule ». Certaines indiscrétions racontent même que les sommes perçues par Eunice oscillaient autour 2000 € net par mois.

Dans l’euphorie du bien mal acquis, elle épousa un autre homme et enfanta un petit garçon. A cause de sa nouvelle vie de famille, les subsides habituels furent suspendus par les structures d’assistance. Devant la précarité sociale et le prix élevé du panier de la ménagère, Eunice ne parvenait plus à faire face à toutes ses charges, et à assurer ses besoins fondamentaux ainsi que ceux de ses enfants. Le pavillon fut saisi par la banque pour défaut de remboursement de crédit.

Aussi, son nouveau mari la quitta et elle sombra dans l’alcool. L’ampleur de son addiction obligea les assistantes sociales à se saisir de son cas qui devenait de plus en plus préoccupant. De même, la justice se ravise à accorder la garde des enfants à leur père respectif.

In fine, Eunice se retrouve dans un centre de traitement d’addiction à l’alcool afin d’y recevoir des soins appropriés. Chaque jour, elle s’étiole comme une feuille morte, se consume à petit feu et sa situation semble très alarmante. Aujourd’hui, tous ceux et celles, qui l’encourageaient à monter ce coup foireux, sont aux abonnés absents. Et voilà Eunice désormais sur le chemin de « si je savais », plus que jamais condamné à vivre que des bons alimentaires, à naviguer d’un centre d’hébergement à l’autre et fidèle visiteuse des centres d’aides aux personnes en difficulté. Triste fin…

AH !…Les Centrafrançais, en tout cas, avec cette rubrique vous en saurez davantage sur tout ce qui empoisonne la vie des Centrafricains de la diaspora française et d’ailleurs.

N’hésitez donc pas à nous envoyer toutes les histoires à publier

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste

Commentaires

0 commentaires

@Lesplumes

www.facebook.com/lesplumesderca - www.twitter.com/lesplumesderca

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Bouton retour en haut de la page