DERRIÈRE LA BOUCHERIE D’ALINDAO ET DE BANGASSOU
Par RJPM
Lorsqu’un pays va de mal en pis, même les plus vielles recettes du populisme, les discours sur mesure, ne suffisent pas pour calmer la colère du peuple. Ces temps-ci, l’on ne cesse d’entendre une pluie de cris de colères et d’impatiences des Centrafricains suite à la boucherie d’Alindao et de Bangassou. Pourtant le président Faustin Archange Touadéra a été élu non seulement pour mettre du beurre dans les épinards de ses concitoyens mais également pour les protéger.
Voilà que son inaction a de fil en aiguille dressé le lit d’une exaspération généralisée dans le pays. C’est pourquoi cette colère ne saurait se calmer qu’à travers des mesures de forte qui pourraient panser les plaies béantes laissées par la crise circonstancielle.
Il faut retenir que l’ambiance politique est d’ores et déjà au déchirement depuis quelques jours. A Bangui, l’équation politique se complique au fur et à mesure pour le président FAT : Son premier ministre est sur la sellette et sa majorité est en pleine déconfiture. Sur quel socle politique se basera t’il pour relancer sa machine administrative qui souffre déjà à tous les niveaux ? L’attelage politique de Touadera est-il assez solide pour contenir le choc institutionnel qui se profil à l’horizon?
En tout cas, il faudra probablement une armure sur mesure au président FAT car de part et d’autre, nombreux sont ceux qui le rendront responsable de tous les fourmillements politiques du temps actuel. Une chose est sûre, derrière la boucherie d’Alindao et de Bangassou, il y’a une grande leçon que le pouvoir de Bangui doit tirer. Ce n’est qu’un petit mot contre les maux du peuple.
Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
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