AU NOM DE NZAPA-PANZA, NZAPALAÏNGA ET NZAPAYEYEKE … Amen !

Fallait-il  y penser…oh Dieu. !

A tout Seigneur tout honneur ! OUI, Les Plumes de RCA, confesse devant tous ses lecteurs, qu’il a péché, en paroles, par action et par omission. C’est pourquoi, le site supplie humblement, tous ceux qui ne lisent jamais, et vous aussi chers abonnés, de prier pour lui, l’unique «Trinité Exécutive» régnante de Centrafrique, de lui accorder ses excuses; elle à qui, devait revenir de droit: la première page du premier jour de parution sur la toile, de l’espace de liberté et de vérité, Les Plumes de RCA; les premiers mots de remerciement ; les premières paroles de bienveillance, mais aussi et surtout, le premier coup de gueule, ainsi que le premier acte d’indiscipline, auquel nous tenons à habituer tous nos visiteurs.

Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa. Puisse Dieu dans son immense bonté, son si grand amour, et sa miséricorde infinie, m’accorder son pardon. De toutes les façons, Lui Allah le Miséricordieux, ne sait rien faire d’autre que distribuer sans compter, son Pardon à tous les Centrafricains ; sans peser les fautes et sans jamais se lasser. D’ailleurs, Dieu lui-même, je ne le comprends pas. IL prépare, dispose et dresse la table du pardon qu’il donne, avant même que la faute ne soit commise; avant même que le Centrafricain ne fasse usage de la Kalanichkov, l’épée et la machette, symboles du péché mortel. Et si vous doutez de ma bonne foi, lisez ces quelques extraits de la très longue « Lettre de Dieu aux Centrafricains », que Les Plumes de RCA, a reçu et commencera à publier ici à partir de la semaine prochaine.

– « là où la Kalanichkov, l’épée et la machette a proliféré, la grâce a surabondé (Rom.5, 20) ;

– « tout Kalanichkov, épée et machette, tout blasphème, sera pardonné aux hommes » (Mathieu 12.31);

– «…Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; s’ils sont rouges comme l’écarlate, ils seront comme la laine » ! (Isaïe18.18). 

Le comble de la miséricorde ! Le summum de la bonté divine ! Le nec plus ultra de l’amour manifesté aux Centramachins qui n’en ont cure ! Mon Dieu, « Heureuse faute qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur »!

Par contre, comme en Centrafrique tout le monde marche sur la tête, les Centrafricains qui prient à tout instant. Mais dès qu’ils sortent de leur lieu de prière, les églises du réveil qui poussent à tous les coins de rue, et les mosquées qui foisonnent à raison d’une pour dix maisons, ces faux-pieux, se mettent à crier à tue-tête et à murmurer en eux-mêmes :

– Pour les chrétiens : «Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère» (Matthieu 10:34–35).
Oui Sodome, elle a son soleil, et Gomorrhe a sa rosée !

– Pour les musulmans :«Ô croyants! Combattez les incroyants qui vous entourent et qu’ils vous trouvent fermes. Et sachez qu’Allah soutient ceux qui le craignent» (Coran 9:123), «Quand vous rencontrerez les incroyants sur le champ de bataille, frappez-les à la nuque et, quand vous les aurez maîtrisés, ligotez fermement vos captifs» (Coran 47:4).

Ainsi donc, la RCA a ses antibalaka et Centrafrique a ses Séléka! Aux uns la kalach, et aux autres les machettes ; et tout va pour le mieux dans le meilleur des pays à feu et à sang!

Aussi, pour ce qui est du cramoisi et de l’écarlate, franchement, Dieu a de quoi pardonner pendant de longues années ; les Centrafricains  ont bien de quoi remplir les océans, de leurs larmes et de leur sang !

Mais le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, trois ancêtres communs aux chrétiens et aux musulmans, me fit cette révélation et m’enjoignit de faire des prières de louange, et le jeûne d’Esther, très à la mode chez les ouvriers de la 25^ème heure. A vrai dire, cela ne m’enchante guère, moi qui ai les genoux ainsi que le reste du corps endoloris par tant d’années de mortification, pour la cause centrafricaine si désespérée et si désespérante.
En effet, depuis plus de 20 ans,  je demande, et l’on me donne pas; je cherche, et ne trouve pas; je frappe, et l’on ne m’ouvre pas. Et quand je veux ouvrir on me frappe.

Je n’en peux vraiment plus, même si on veut me faire croire que « je puis tout par Celui qui me fortifie » (ph. 4 :13)
Cependant, malgré ma foi si petite et si faible, Tu es venu à moi, Oh Dieu Amour ! Toi toujours Trois en UN. Toi qui es :

– Nzapa-panza-Omnipotent 
– Nzapalaïnga-Omniscient  
– Nzapayeke-Omniprésent

Je veux aujourd’hui me débrouiller pour m’agenouiller,  à tes pieds que je ne vois pas. Que tu m’entendes ou que tu fasses semblant, je m’adresserai à Toi, ici et maintenant,  au nom et pour le compte du Peuple centrafricain. Pardonne-moi, parce que Tu ne peux faire autrement; et réponds-moi vite, parce que Tu trouves toujours des prétextes pour prendre tout Ton temps !

Toi l’Omnipotent, Tu as voulu t’abaisser  jusqu’à prendre  corps de la femme, en la personne Nzapa-panza, tout en sachant « …qu’il est malséant à une femme de parler dans l’Église… » (1 Cor. 14:35). A plus forte raison à tout un pays ! S’il te plaît, arrange-toi avec Cathérine de son prénom, et dis-lui  pour la dernière fois, qu’elle me fout sérieusement  des boules à présent ! Tu vois, je venais tout juste d’attirer, son attention sur son histoire de népotisme «Gbanziri ». Ni le peuple, ni moi-même ne l’avons encore totalement absoute, puisque chez nous, Tu comprends, cela prend beaucoup plus de temps. Tu sais ce qu’elle a encore fait ? Nous narguer en nous envoyant ce qu’elle a de plus gros comme « Gbanziri », à la tête de la gendarmerie nationale ! Est-ce vraiment sérieux-çà? Ce n’est pas facile pour une femme de diriger un pays de brutes, et je comprends. Il lui faut d’abord réussir à devenir un homme, et ensuite, prouver qu’elle est femme en dépassant l’homme en elle. Un peu compliqué tout ça ! Pourtant,  Nzapa-panza ne manque pas de qualités et elle le prouve chaque jour. Elle nous rappelle à chaque instant, qu’elle est restée femme dans ce que la femme sait faire de plus femme sur la terre des Hommes : consacrer son temps à prendre soin de son corps, et voyager au maximum. Je souhaite me tromper. Pire, jusqu’ici, elle semble reproduire tous les défauts des hommes à qui elle a succédé à la Présidence de la RCA, alors qu’apparemment elle ne réalise encore  aucun véritable succès.  Nzapa-panza, que Toi le vrai Dieu Père Tu nous a envoyés, a toujours mis en avant sa sensibilité « de mère désireuse de voir ses enfants vivre en paix ». Au lieu de pleurer chaque jour à ses oreilles, nous lui rappellerons sans cesse, « Est-ce qu’une femme peut-elle oublier son petit enfant, ne pas chérir le fils de ses entrailles ? »(Isaïe 49, 14-15). Elle doit absolument se servir de nos observations et critiques pour se protéger.

Heureusement, Toi le Dieu Trois fois saint qui voit tout et entend tout, tu sais aussi  tout, même si Tu ne dis rien. Tu as bien voulu t’incarner en la personne de Nzapalaïnga-Omniscient, prêtre, prophète et roi pour la vie éternelle. Il était là avant l’une et l’autre, et sera toujours là après la tempête qui gronde et balaie tous ceux qui, une fois au pouvoir, oublient de pourvoir aux attentes du peuple. Sa mission, Nzapalaïnga-Omniscient l’a très vite et très tôt compris. Son bâton de pèlerin, Nzapalaïnga-Omniscient, l’avait sorti et commencer à en faire usage dès les premiers jours dramatiques, et ce, au-delà des terres connues de ses visites pastorales. Il y’a seulement fort à craindre, que ce bâton qui aura été tant utile et utilisé tous ces derniers mois, pour des pérégrinations  à l’intérieur et à l’extérieur de la RCA, et qui déjà se plie, finisse par se rompre. Cela n’arrivera pas inch’Allah ! Par ailleurs, que d’un côté l’on s’évertue à faire admettre que le conflit en Centrafrique n’est pas confessionnel, alors que de l’autre côté, c’est bien le trio des dignitaires religieux qui semble être le plus actif sur tous les plans, cela ne prédispose pas tous les esprits à l’essai de compréhension. De surcroît, on a jamais vu Dieu et ses serviteurs consacrés, être si présents, tant au centre qu’à la périphérie de tout ce qui touche aux conflits politico-militaires en RCA. A tout prendre, il conviendrait de revoir cette rhétorique très mal formulée de guerre confessionnelle d’une part, et non confessionnelle d’autre part; car les tenants de l’une ou l’autre thèse, auraient bien du mal à résister aux critiques suffisamment élaborées.

Dans tous les cas, en Centrafrique, « L’Emmanuel, Dieu avec nous », est partout et toujours  présent, Lui, Nzapayeke–Omniprésent. Dieu Toujours présent, Il n’est pas cependant toujours visible. Et le représentant Centrafricain de cette incarnation, l’a un peu trop bien compris, lui qui est autant  absent qu’invisible. Avec et malgré tous ses Ministres technoriens au Gouvernement, ses conseillers et experts incultes à la Primature, Nzapayeke–Omniprésent le Technomagicien en chef, ne convainc personne. Autant le Dieu du ciel « comble son bien-aimé quand il dort » (psaume 126.2), autant Nzapayeke dort quand son peuple réclame des actions et des résultats.

Reste aux Centrafricains, à accomplir avec grâce leur pénitence ; chacun doit tenir ferme, avoir la foi du charbonnier et à prier sans cesse. Car Dieu a tant aimé la RCA qu’il a pris chair de la femme et deux hommes qui forment la « Trinité Exécutive »; afin que quiconque ait le courage patriotique de formuler à leur encontre des critiques constructives, prennent part à la résurrection de la RCA, une, indivisible et  éternelle, au nom de :

– Nzapa-panza, l’Omnipotent si faible 
– Nzapalaïnga, l’Omniscient conscient  
– Nzapayeke, l’Omniprésent toujours absent

Amen.

GJK – L’Elève Certifié
De l’Ecole Primaire Tropicale
Et Indigène du Village Guitilitimô
Penseur Social

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