Chronique de GJK

RCA : PARENT TRIBALISTE, VADE RETRO SATANA !

Au premier coup de fil; je tenais absolument à fournir des explications, presqu’en rigolant de bonne humeur et à gorge déployée, comme à mes habitudes. A l’appel suivant, j’ai patiemment et même attentivement suivi toute la conversation, froncé simplement les sourcils, et sans mot dire à la fin, j’avais raccroché. Mais quand j’ai décroché pour la troisième fois, écouté d’abord mon interlocuteur, et compris immédiatement là où il voulait en venir à son tour, je l’ai tout de suite arrêté sec, et presque simultanément, je suis rentré dans une fureur mémorable. Cinq minutes durant, j’ai alors parlé et gesticulé dans tous les sens, avant de raccrocher sans même laisser à l’autre, le temps d’en placer une.

Cependant, je n’étais qu’au début de ma peine, comme la suite va le prouver. Entretemps, seulement quelques dizaines de secondes s’étaient écoulées, quand mon téléphone se remit à vibrer. Pire, il ne semblait plus vouloir s’arrêter. Les numéros affichés me donnèrent à comprendre, que les appels provenaient ainsi de pays différents. Au bout d’un moment, je n’eus plus de choix alors que de fermer mon combiné. C’est dans cet intervalle peut-être, ami lecteur ou chère lectrice, qu’est venu votre appel de ce week-end qui, malheureusement est passé directement à mon répondeur. Veuillez donc accepter mes excuses les plus sincères. Toujours est-il qu’en cette matinée du samedi passé, il m’a fallu ingurgiter très rapidement un bon verre de vin rouge « clochard nouveau », pour enfin me rasséréner, avant de saisir ma plume, bien décidé à vous rapporter « l’enfer » de ma situation.

Mais avant tout, qui étaient tous ces gens, visiblement bien déterminés à me convaincre, sans même soupçonner un seul instant, qu’ils contribuaient au contraire, et par leur comportement et attitudes, et surtout par la faiblesse de leur argumentation tribaliste, à aggraver le cas de leur « poulain » qui, de toutes les manières ne les avaient pas attendus, pour lui-même se pendre haut et court.

Comme vous avez pu le constater certainement à plusieurs reprises ces derniers temps, un certain nombre d’articles publiés sur « Les Plumes de RCA », n’arrêtent pas de traiter de ce qu’il convient d’appeler désormais « le cas Poussou » ou « L’affaire Georges Adrien Poussou ». Tenez-vous bien, plusieurs individus que je connais, des parents soi-disant, dont j’ai eu le plus grand tort de prendre les appels comme expliqué plus haut, semblent s’être assignés une redoutable mission. Celle-ci, à ce qu’il paraît, consisterait à secouer « dangereusement et violemment » la fibre ethnique, pour essayer de parvenir aujourd’hui à un seul but : m’auto-dessaisir, du dossier Poussou. En termes clairs, arrêter de publier des articles sur les tas de plagiats de l’actuel Conseiller Spécial du Premier Ministre centrafricain en matière de communication. Faut-il le dire de suite, « le cas Poussou », n’est même pas encore commencé. Ce qui est sûr, il sera traité avec rigueur et méthode, aussi longtemps que nécessaire; en tout cas, tant qu’une réponse valable, n’aura pas été obtenue du Premier Ministre Mahamat Kamoun lui-même.

Cette réponse attendue du Chef du gouvernement, je l’imagine, devrait se conformer à la volonté déjà exprimée par plusieurs personnes. Dans tous les cas, il s’agit de rompre et s’opposer, à l’alibi de tous ces pseudo-parents, qui m’ont tour à tour appelé le weekend dernier, et réussi ainsi l’exploit de me mettre les nerfs à fleur de peau. L’unique argumentation de ces derniers, faut-il le souligner et en parler, tient en effet en ces mots : « Poussou est ton parent yakoma. Si tu fais ça ce n’est pas bien. Surtout que les yakoma ne sont pas très aimés par ces temps qui courent, comme tu le sais ».

Chiche !

Moi Yakoma ? Plus que ça même ! Oui je suis yakoma, de père et de mère comme on dit, et depuis les aïeux si l’on veut. J’en suis fier et je le revendique. Oui, je suis Yakoma de la sous-préfecture de Ouango, du village Sépéla, de la tribu des Mando-yiyi. Mon totem, c’est le caïman. Je suis yakoma, c’est indiscutable. Ainsi, je peux prouver que je suis Centrafricain à 100% et n’ai pas à rougir de mes origines. Je suis ni comme ceux des envahisseurs de la Séléka, qui ne peuvent même pas se vanter d’avoir un seul ami d’enfance centrafricain; ni de ceux qu’on traita naguère de « minorité exogène venue d’ailleurs et imbue de complexe de supériorité ». Personne n’osera me traiter de « mônôn libènguè zaïrois », même si je reconnais être « un chieur aquatique ou marin » comme aimait à dire mon ami Yamodo le « voleur mandja par tradition ». Voilà donc à partir d’où, à partir de quels repères et de quelles racines je crois être fondé à parler et à revendiquer haut et fort ma centrafricanité. Car comme dit le proverbe, « Si la branche veut fleurir, qu’elle honore ses racines » .

Mais être yakoma, cela m’autorise-t-il ou m’accorde-t-il un quelconque droit, de me croire plus Centrafricain qu’un autre ? Être yakoma signifie-t-il admettre la médiocrité, le népotisme, le plagiat, plus est, de laisser traiter tous les Centrafricains de vulgaires ? Franchement, j’ignorais jusque-là, qu’être yakoma était un prétexte, ou un « statut » qui prédispose à la plus nauséabonde des forfaitures, avec en prime une canonisation papale du faussaire vivant .

Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs, chers compatriotes qui me lisez; qui que vous soyez, et quelle que soit l’ethnie à laquelle vous appartenez, dites-vous bien une chose, avec certains parents on n’a même pas besoin d’avoir en plus des ennemis ! Ils sont déjà là chez vous, sous vos pieds et vous cernent de toutes parts. Et tant pis donc pour la RCA ?

FRANCHEMENT, TOUT ÇA DOIT VRAIMENT CESSER !

Notre pays a assez souffert du régionalisme, de l’ethnisme autant que de l’ethnicisme, du tribalisme, du clanisme, du népotisme, bref de tous ces « ismes » nombrilistes et contre-productifs ! Aujourd’hui, je m’estime plus légitime à critiquer et à dénoncer les vices d’un yakoma, plus qu’un autre Centrafricain d’une autre ethnie. Au moins, l’on ne me soupçonnera pas de me livrer à un tribalisme anti-yakoma primaire et violent. Je suis moi-même de cette ethnie et je peux vous assurer que ce n’est ni de l’autoflagellation, ni un suicide, moins encore un appel à « l’auto-génocide ». Tout compte fait, je crois au plus profond de moi-même que le jour où un banda se lèvera pour parler très franchement à son frère banda; quand arrivera la saison de la vérité entre les kaba; quand viendra le matin du digne sentiment de repentance entre gbaya; bref, le jour où tous les Centrafricains goula, gbanziri, nzakara, ngbaka, mbati et ceux de toutes les autres ethnies apprendront à se dire réciproquement la « vérité qui rougit les yeux mais ne les crèvent jamais », à bannir tout népotisme et à fuir l’hypocrisie, ce jour-là seulement, la Centrafrique et les Centrafricains pourront proclamer ensemble qu’ils sont enfin libres et sauvés. Même si ce n’est que la moitié du chemin.

Je n’oublierai jamais toute ma peine de ce jour du début de ma deuxième année scolaire – 1983-1984 – à l’ENAM de Bangui, et mes collègues de cette époque pourront le témoigner. Nous avions vu un matin débarquer, environ quinze (15) étudiants qui avaient au minium le bac, sinon le Deug ou même la licence pour certains d’entre eux. Ils venaient habiter avec nous l’internat de l’Ecole, et poursuivre une formation de sous-officier militaire. Mais tenez-vous bien, c’était à l’époque, quinze (15) jeunes, tous, non seulement yakoma, mais issus pratiquement d’un même village de Kembé. Allez-y comprendre. Va-t-on me dire qu’au moment où ce concours de recrutement – si concours il y’ a eu – était annoncé, tous les autres jeunes Centrafricains des autres ethnies du pays étaient provisoirement « morts » ?

Surtout, qu’on n’aille pas accuser Kolingba dont plusieurs personnes ont toujours témoigné de l’amour qu’il avait personnellement pour la RCA. Ce qui est certain, dans l’entourage proche des Chefs d’état, gravitent toujours tout autour, des « plus royalistes que le roi ».

En tout état de cause, ce sont là des pratiques très révoltantes, que notre pays a connues dans son histoire récente et nous devons prendre conscience de leurs effets très négatifs. A mon avis, un Centrafricain normalement constitué, ne devrait plus jamais cautionner ce genre de choses. Malheureusement, aussi bien sous le régime de Patassé, que sous celui de Bozizé plus tard, ce tribalisme d’état a persisté. Comme sous Kolingba, les membres très zélés de l’entourage des deux présidents qui lui ont succédé, à défaut de faire mieux, choisirent même de faire pire pour ainsi dire. Qui n’a pas entendu l’histoire du dernier recrutement dans l’armée, qui avait tourné à l’émeute parce que les autres ethnies ont été, toutes ou presque, écartées au profit des gbaya de benzambé ! Et voici où nous en sommes aujourd’hui avec nos FACA.

Mais d’où vient donc cette fâcheuse tendance à s’imaginer que l’on ne doit pas dénoncer publiquement un Centrafricain parce qu’il est soi-disant votre « parent » ? A accepter, tolérer sans broncher, soutenir même toute personne de votre ethnie, qu’il soit dans le vrai ou dans la pire des fautes? Moi personnellement – et l’on pourra penser ce qu’on veut -, je crois tout le contraire. C’est justement parce que tel est mon ami, tel est de ma famille ou de ma tribu, que je ne dois pas supporter cette duplicité foncière et cette espèce de reconnaissance due à la médiocrité. C’est même au titre de « parent », que je dois m’estimer aujourd’hui, fondé, légitime et autorisé de rappeler à un parent dans l’erreur, ses obligations et devoirs vis-à-vis de la nation, s’il venait à feindre de les ignorer.

Dans tous les cas, en parlant de « mes chers » yakoma, que je connais mieux que les autres, je vous garantis une chose. Regroupez-les tous sous la seule étiquette de yakoma; placez-les dans un espace de vie quelconque, et revenez plus tard les observer. Vous remarquerez qu’à l’intérieur même de cette communauté d’ethnie, que l’on peut croire homogène, l’instinct grégaire reste des plus forts. Ainsi, vous constaterez aisément que tels seront ensemble avec ses frères de Kembé, d’autres avec les siens de Mbomou ou d’ailleurs. C’est alors qu’ils vous parleront des «yakoma de dô », « Yakoma de tô », de limassa, gomba, dendji, gbôdô, mille et une autre différences à ne plus en finir !

Si cela n’est pas un défaut, mais où allons-nous avec tout ça ? Pire, – et là je vous parle de ma triste expérience personnelle -, dès que l’existence vous a souri grâce à vos efforts personnels, l’on vous accusera presque systématiquement de pratiquer de la magie, l’on fera tout pour vous nuire en vous faisant porter le poids d’ignobles accusations telles que celles de sacrifier vos parents « immortels » pour vous enrichir ! Dieu reconnaîtra les siens certes. Mais que vous apporte la compagnie de tels parents !
Et l’on retrouve des cas similaires dans toute la Centrafrique. Je me souviens de ce que me racontait il n’y a pas si longtemps un certain couple Gouzhy, dont le mari est un haut cadre retraité de la BEAC. Ses faux-parents ingrats, pour lesquels il s’est toujours « sacrifiés », ne ce sont jamais privés de l’accuser de pratiquer de la magie noire pour tuer frères, soeurs, cousins et autres. Beaucoup d’entre nous, se souviendront également du cauchemar à répétition vécu par Emile Gros Nakombo pour des cas similaires. A la vérité, la Centrafrique est vraiment mal partie. Et je parie que vous aussi cher lecteur, vous connaissez  autour de vous des gens qui sont dans ces situations de persécution morale, si ce n’est pas vous-même. Bref.

Ce que je dis des yakoma que je connais mieux, nous l’avons tous entendu du temps de Patassé avec des multiples histoires de divisions : l’on a parlé des kaba éloignés, des kaba périphériques, des kaba proches, des kabas demi-proches, les kabas 3/4 proches, des kabas de la vraie famille etc…Qui n’a pas entendu parler de Bozizé et ses benzambé etc.

Ce qui est extraordinaire, quand « ça chauffe » à chaque fois, ce sont les pauvres Centrafricains qui n’ont même pas « bouffé » avec le régime en place qui trinquent. Du simple fait d’appartenir à une ethnie ou à une autre, ils sont souvent obligés de payer les « pots cassés » à la place des gros bonnets. En effet, qui vous a dit que l’ensemble des yakoma qui s’étaient retrouvés à un moment donné du côté de Zongo, étaient tous des parents de Kolingba, et que celui-ci les connaissait, leur avait donné de l’argent ou construit une villa à chacun ? Il en est de même des kaba de Patassé, des gbaya de Bozizé, des goulas de Djotodja. Surtout, notez que quand les choses se calment et tentent de redevenir normales par la suite, ce sont d’abord ceux qui pendant longtemps n’ont juré qu’au nom de leur champion de Président-Parent, qui sont les premiers à quitter l’ancienne barque, qui a pris entretemps de l’eau de tous les côtés. Ah la Centrafrique !

Diantre ! Samba-Panza veut-elle sacrifier elle aussi tous les gbanziri à son tour ? C’est à croire qu’il y’a vraiment une maladie du pouvoir dans notre pays.

Mais, dans tout ce méli-mélo, et ce n’est pas une anecdote, remarquez qu’il se trouve toujours des personnes sans scrupule pour tirer leur épingle du jeu. Profitant du régionalisme et du tribalisme ambiant en Centrafrique, ces individus sont passés maître dans l’art d’appartenir à toutes les ethnies – une à la fois -, et en fonction du président « à vie du moment ». Ainsi donc, j’ai connu du temps de Kolingba, un Centrafricain du nom de Guerè. Sous le règne de Patassé, il est devenu Gueretoloum. Avec Bozizé on l’a retrouvé Guereféï. Quand Djotodia est arrivé avec sa Séléka, il n’a pas hésité une seule seconde à troquer ses « tenues directeurs » et costumes cravates de marque, contre des grands-boubous de qualité, avec un gros chapelet toujours ostensiblement tenu à la main. Pendant neuf mois durant de présidence Djotodia, il était El hadj Mahamat Gueredja. Je ne serais pas étonné d’apprendre qu’il soit aujourd’hui un Guerekossi ou Gueredimassé. Plus curieux encore, celui-là est un polyglotte né, capable de vous décliner à chaque fois sa généalogie adaptée, ainsi que de vous sortir de vraies-fausses pièces d’identité et actes de naissance ayant subis l’épreuve du temps. D’autres à sa place vous brandiraient des diplômes d’université ou d’école de journalisme qu’ils n’ont jamais eus !

ET C’EST CELA LA RCA ? TOUT ÇA DOIT VRAIMENT CESSER !

Tout compte fait, Il n’est pas interdit dans l’absolu d’essayer de faire de la place à ses parents ou à ses amis, mais de grâce, que l’on aille pas les chercher parmi les « meilleurs incompétents » ou des plagiaires indécrottables de la classe de Poussou !

Au fond, sur quelle jeunesse voulez-vous compter aujourd’hui, dites-moi ! Quelle jeunesse dynamique voulons-nous pour la RCA de demain ?

Pour finir, il est tout de même bon de savoir et de noter, que tous ceux qui se sont engagés à publier leurs écrits régulièrement sur la plateforme « Les Plumes de RCA » et dont aucun ne revendique le titre de journaliste – ne demandent qu’à vous tenir compagnie. En dehors de toute considération ou prescription d’ordre stylistique, propre aux scribouillards de presse; et autant que faire se peut, loin de toute chapelle politique, ils entendent user entièrement, de leur plein droit à la plus totale liberté de parole et d’écriture. Mieux, tant que ce qui est dit reste éthiquement défendable, il n’y aura pas sur ce site de place pour les interdits. Donc pas de « dose prescrite », de citadelle imprenable, ou de cible inattaquable; moins encore, de débat proscrit ou de sujet tabou. Dès lors que ce qui est en cause, engage également la République, et touche à des degrés divers au peuple Centrafricain, une idée porteuse de ces prémisses, suscite immédiatement un intérêt. Par conséquent, tout citoyen a le droit d’en être informé.

Connaissez-vous cette célèbre épitaphe ? : « Un  jour vous vous rendrez compte que j’avais raison ! »

PARENT TRIBALISTE , VADE RETRO SATANA, VA -T’EN SATAN !

Guy José KOSSA
GJK – L’Élève Certifié
De l’École Primaire Tropicale
Et Indigène du Village Guitilitimô
Penseur Social

Commentaires

0 commentaires

@Lesplumes

www.facebook.com/lesplumesderca - www.twitter.com/lesplumesderca

Articles similaires

Un commentaire

  1. Monsieur Célestin BALALOU

    On est en FRANCE, hey le français, parler c’est bien mais écrire là c’est dur déhhhh… Il faut arrêter de massacrer le français, sinon on vous renvoie à l’école de POUSSOU…

    Avec beaucoup de respect quand on veut critiquer, il faut vraiment avoir un orthographe soigné. Sans avoir honte, dites à un de vos petits fils ou une de vos petites filles de CM2 de vous aider. Il n’y a pas d’âge pour apprendre.

    Eh ben ça persiste ont veut la tete de POUSSOU < On dit : on veut et non : ONT VEUT et fera plaisir a (à avec accent svp) plusieurs personne (personnes avec S svp), bien que il (qu’il) a commis une faute aussi grave que vous estimé (que vous estimez avec un EZ et non é) il n’y a pas d’autre sanction que de le voir dans la rue demander avec insistance des sanctions proposer (sanctions proposées) par vous??? ces dommage (on dit C’est hey Mr BALALOU) mais revéner (revenez ) a (à) la raison sur vos démarches qui n’est (Ne Sont) pas du tout bon (bonnes), le Chef du Gouvernement ne doit pas prendre une décision sous la pression d’une poignée de personne s’il accepte ce principe, il ne pourra plus prendre des initiatives a son Ame (Âme) et conscience.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Bouton retour en haut de la page