Libre opinion

MARTIN ZIGUÉLÉ DONNE SUITE A L’ARTICLE DE GJK ET PRÉCISE: « J’AI OBSERVÉ LE TEMPS QUE J’AI CRU NÉCESSAIRE DE LAISSER A L’ACCUSATION POUR DÉVELOPPER ET CONCLURE SON RÉQUISITOIRE… »

Monsieur le Responsable du e-journal « les plumes de RCA » et cher compatriote,

Un mois jour pour jour, après la publication sur votre site de la tribune signée de Monsieur Guy José KOSSA et portant le titre « Accusés Ziguélé-Tiangaye levez-vous », j’ai l’honneur d’intervenir à mon tour afin de vous fournir, ainsi qu’à tous les compatriotes Centrafricains qui vous lisent, mes explications et mes réponses quant aux différents sujets abordés.

Tout d’abord, je tiens à souligner l’opportunité du débat soulevé à travers cette tribune, ainsi que l’importance des questions qui ont été posées de manière directe, avec franchise et sans doute aussi avec objectivité. En retour, je me dois également de répondre ici avec la même disposition d’esprit, c’est-à-dire sans langue de bois, dans le souci d’édifier nos compatriotes et de leur apporter une fois de plus, tous les éléments d’appréciation et les détails qu’ils sont en droit d’exiger et d’attendre du responsable politique que je suis.

Toutefois, je voudrais au préalable attirer l’attention de vos lecteurs sur les points suivants qu’il me semble très important de souligner :

  1. Pourquoi ai-je attendu un mois avant de réagir à votre article ?
    Tout simplement, parce que j’ai tenu à obéir aux présentes lignes qui ressortent de votre tribune : « Et pour commencer, que tous ceux qui ont des griefs à formuler contre les célèbres accusés, autant que ceux qui aimeraient plaider en leur faveur, se décident, prennent place devant leur clavier, et exposent aussi clairement et posément que possible tous leurs arguments, sans tomber ni céder à la tentation de la délation facile, des accusations gratuites, des arguties aussi équivoques qu’approximatives.
    Pour ma part, j’ai observé le temps que j’ai cru nécessaire de laisser à l’accusation pour développer et conclure son réquisitoire.
    Apparemment, mes détracteurs ne se sont pas bousculés et n’ont pas accouru en masse à « la barre » de votre journal, pour y déposer leur charge complète, précise et circonstanciée contre ma personne. J’en prends donc acte, mais je ne compte pas pour autant garder le silence.
  1. Vous en conviendrez avec moi sans doute, que répondre aux questions qui me sont posées ici, ne constituent guère pour moi un exercice nouveau. A maintes reprises par le passé, et encore aujourd’hui, je me retrouve assez souvent en situation de devoir donner des explications sur les mêmes sujets, sauf en ce qui concerne l’accusation de « tribalisme anti-yakoma » qui me paraît être de « fabrication récente ». Pour le reste, j’invite les uns et les autres à recourir si besoin en était, à l’ensemble des déclarations, interviews et autres documents publiés dans les medias nationaux et internationaux, de même que sur internet, afin d’y découvrir toutes les réponses que j’ai données jusqu’ici aux mêmes questions et accusations. Ces réponses n’ont pas variées et elles resteront encore les miennes ici, car la vérité ne change pas de visage au gré des circonstances ;
  1. Personnellement j’ai toujours pensé, dit et soutenu que la liberté d’expression est et demeure une mesure de la vitalité d’une démocratie. C’est à Voltaire qu’on attribue généralement cette citation qui est pour moi une question d’éthique et de tolérance politiques : «Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »Au fait, qui suis-je moi Ziguélé, pour pouvoir interdire à un être humain de penser et de dire ce qu’il veut de moi, ou de porter des jugements de valeur sur ma personne ? N’importe qui a le droit d’avoir des opinions et des convictions contraires aux miennes. Ne pas m’aimer est un droit pour qui veut et je n’ai jamais prétendu le contraire.Mais pour autant, pourquoi Ziguélé ne devrait-il pas jouir du droit de s’exprimer et de demander tout simplement qu’on veuille bien accepter d’entendre sa voix et d’accorder du crédit à ses arguments lorsqu’ils sont étayés par des faits qui, comme chacun le sait, sont incontestables?

Cette nécessaire mise au point faite, je répondrai méthodiquement et un à un en inversant leur ordre, à tous les trois points soulevés dans votre article précité, avant de tirer naturellement ma petite conclusion.

RÉPONSE A LA QUESTION N° 3 : ZIGUÉLÉ GÉNOCIDAIRE DE L’ETHNIE YAKOMA ?

Il est vraiment triste de devoir répondre à une telle accusation et donc d’employer certains vocables auxquels personnellement j’aurais évité de recourir par pure décence, à l’heure où notre pays le Centrafrique traverse les pires moments de son histoire et essaie tant bien que mal de s’en sortir. Mais puisque mes adversaires politiques dépourvus d’arguments susceptibles de les faire valoir en sont réduits à me faire passer pour un tribaliste anti – yakoma, essayons donc de parler de cette accusation.

Avant tout, qu’est ce que c’est que le tribalisme pour lequel on entend m’accuser ? Pour y répondre, je dirai simplement que le tribalisme dans sa conception purement négative, ou encore l’idéologie tribaliste, peut être définie comme la valorisation de sa tribu, de son identité, de son ethnie et ce par opposition ou pire, au détriment de celles des autres.Le tribalisme s’exprime et se manifeste par des situations où l’affirmation de soi passe par la négation, la domination et le mépris de l’autre. Le tribalisme n’est pas simplement une croyance, une vue de l’esprit ni un ensemble d’affirmations. A partir de là, on peut dire que le tribalisme ne se présume pas, ne s’invente pas, et ne peut donc pas se dissimuler. Et en ce sens, tout tribaliste ou toute personne convaincue de tribalisme, se caractérise systématiquement par son comportement, ses actes et ses propos publics et privés, c’est-à-dire une conduite, une pratique, une certaine forme d’organisation sociale dans ses rapports avec ceux qui ne sont pas de son ethnie ou de sa tribu.

Par conséquent, il ne reste plus qu’à ceux qui prétendent ou taxent Ziguélé de tribaliste, de produire par toutes les preuves de leurs affirmations. Quiconque a le droit de rapporter par tous les moyens, pour servir de témoignage à charge, les exemples de propos, déclarations écrites ainsi que les faits et gestes précis, susceptibles de me confondre et de jeter le doute sur ma personne. En d’autres termes, que mes détracteurs et adversaires aient le courage d’aller jusqu’au bout de leurs accusations et de « vider le débat ». Il ne suffit pas de m’accuser de tribalisme pour prouver ou tenter de convaincre nos compatriotes que je le suis effectivement. L’attitude minable, méprisable, irresponsable et déplorable qui consiste à emprunter de fausses identités, pour ainsi se dissimuler et répandre méchamment des rumeurs systématiquement malveillantes sur les autres à travers les réseaux sociaux au moyen de bouts de phrases lapidaires, reste en fin de compte une attitude de personnages lâches et incapables de prouver et de soutenir leurs affirmations. Que tous ceux qui sont passés spécialistes en cette matière, et qui jouent à la victime dès qu’ils sont démasqués, se rassurent. Je ne me laisserai jamais atteindre.

Quand souvent j’entends circuler des « bruits » ou que dans mes lectures il m’arrive de découvrir comme dans la tribune dont il est question ici, que l’on me traite ou veut me faire passer pour un tribaliste anti -yakoma, je m’exclame simplement en ces termes : « ah ! Dieu est grand ! ». En tout cas, si quelqu’un dans cette République centrafricaine devrait être considéré de tribaliste, ce n’est certainement pas Martin Ziguélé. Tous ceux qui me connaissent n’y croient pas et n’y croiront jamais ! Alors, qu’on arrête de vouloir à tout prix faire croire et donc de tromper lourdement tous les compatriotes avec qui nos chemins ne se sont pas croisés encore, et qui donc me connaissent à peine ou pas suffisamment bien pour savoir que je ne suis absolument pas tribaliste.

En revanche, je me demande très franchement, en quoi cela me servirait-il de chercher à prouver coûte que coûte à des accusateurs anonymes, que je ne suis pas tribaliste comme mes adversaires politiques veulent le faire croire ? En ce qui me concerne, il n’y a jamais eu le moindre soupçon, la moindre zone d’ombre de tribalisme particulièrement anti-yakoma, dans mes rapports aussi bien personnels que politiques avec tous les CentrafricainsQue tous ceux qui veulent me pousser à l’erreur ou à l’indécence, ainsi que tous ceux qui cherchent à m’amener à commettre le « péché d’orgueil » en citant des exemples précis, qui démentiraient la grossièreté de leurs arguments se ravisent. J’invite quiconque le souhaite, à examiner ou à chercher tout simplement à se renseigner davantage sur mon passé au Petit Séminaire de Bossangoa, au Lycée d’Etat des rapides, à l’Université de Bangui, au cours de ma vie professionnelle à Bangui et au Togo, puis enfin à Bangui quand j’exerçais mes responsabilités. Je reste convaincu que toute personne de bonne foi ne manquera pas de citer quelques faits et gestes qui ont échelonné ma vie à l’extérieur du pays et ensuite en Centrafrique, et qui témoignent bien de mon esprit de solidarité et d’ouverture envers tous mes sœurs et frères centrafricains. Mes détracteurs ne sont en réalité que de grands affabulateurs. Plus est, qu’est ce qui ne dit pas que ce sont plutôt ceux qui cherchent à me nuire qui sont les pires tribalistes, eux qui passent leur temps à réfléchir, à tout analyser et à tout projeter qu’en termes de tribu, d’ethnie et de parents ?

Comme j’ai l’habitude de le dire, en Centrafrique si un gendarme arrête un voleur, c’est au gendarme de s’expliquer.Tout cela est bien dommage.

Au final, le contexte sociopolitique actuel de la République Centrafricaine impose à tous de s’investir pleinement dans le sens de l’apaisement, de la recherche de la paix et de la réconciliation nationale. Il est malheureux de constater que certains fils du pays, ennemis de la paix, choisissent plutôt d’attiser la haine et la division

QUESTION N° 2 : ZIGUELE –TIANGAYE ET LA SELEKA

Sur ce point précis, je voudrais demander à tous les lecteurs de se reporter au texte de maître Nicolas Tiangaye qui a déjà largement répondu à tout ce que l’on veut savoir. Bien évidemment, il y’a des gens pour penser que Tiangaye ce n’est pas Ziguélé ou mon avocat. Mais pourtant quand cela les arrange, les mêmes personnes n’hésitent généralement pas à dire et à écrire que « Tiangaye-Ziguéle, blanc bonnet, bonnet blanc ils sont tous les deux pareils! ». Il faut bien savoir ce qu’on veut à la fin.

Tout compte fait, le principal argument de tous ceux qui s’évertuent à me trouver ou à voir absolument une quelconque connivence entre la Séléka et moi, ne tient qu’à « Djotodia est l’homme de la situation », cette malheureuse phrase déformée que l’on m’attribue vraiment à tort.

En effet, sortir une phrase de son contexte pour charger quelqu’un est une démarche malhonnête. J’étais interviewé sur Al QuarrahTV : (http://www.dailymotion.com/video/xyxfsf_rca-djotodia-l-homme-de-la-transition-pour-m-ziguele_news

Et à la question de la journaliste de savoir si la transition devait être conduite par Michel Djotodia ou s’il fallait ramener Bozizé, j’ai répondu que les Séléka avaient pris le pouvoir par les armes et faisaient régner leur imperium sur le pays, c’est-à-dire un pouvoir de fait. J’ai ajouté que cette hypothèse du retour de Bozizé pour remplacer les Sélékas déjà au pouvoir par les armes et avec des armes, relevait de la fiction et non pas de la réalité.

A l’issue de ce passage, la journaliste comme du reste la plupart des professionnels des media, a cru devoir au moment du montage, trouver à mon interview une espèce de « titre accrocheur » en faisant mentionner : «RCA : Djotodia, l’homme de la transition pour Ziguélé ». Donc en résumé beaucoup de bruit pour rien du tout, et là n’est pas le problème à mon avis.

En définitive, être complice de Séléka suppose que je leur ai fourni des moyens humains, matériels et financiers pour prendre le pouvoir à Bozizé, et dans ce cas mes accusateurs doivent apporter les preuves irréfutables en leur possession. C’est un principe de droit que tout le monde connait, c’est à l’accusateur d’apporter les preuves de son accusation, et non pas à l’accusé de produire les preuves de son innocence. Ce n’est pas parce que vous répéterez mille fois un mensonge qu’il deviendra une vérité.

Croyez-moi, il s’agit de rumeurs purement fantaisistes et sans fondement émanant essentiellement de certains nostalgiques de l’ancien régime du président François Bozizé à la recherche de bouc-émissaires pour éviter de reconnaître la responsabilité et l’échec de leur mentor et tenter de justifier leur perte de pouvoir en mars 2013 dont on sait, c’est un secret de polichinelle, qu’elle a résulté de l’entêtement et de la surdité du général président lui-même. Je mets quiconque au défi de brandir un quelconque document que j’aurais co-signé avec la coalition Séléka avant, pendant ou après les discussions de Libreville pour que celle-ci vienne renverser le président Bozizé du pouvoir. Puisque nous étions frontalement opposés à François Bozizé et que la Séléka a renversé Bozizé, donc nous cautionnons la Séléka : en voilà un faux sophisme. Le président du MLPC doit donc prouver, lui l’accusé, qu’il ne cautionne pas la Séléka tandis que nos procureurs, eux, se dispensent bien évidemment, d’apporter la preuve de leurs accusations. C’est donc le renversement de la charge de la preuve, puisqu’il s’agit de charger le président du MLPC. Je crois que la logique de s’attaquer au MLPC en dépit du bon sens est patente. Le MLPC existe et se bat depuis 34 ans pour le triomphe des valeurs qui fondent la République, aux côtés du peuple centrafricain. Nous ferons ce que nous pourrons pour rester fidèles aux aspirations profondes de notre peuple.

Ces accusations qui ne résistent point au moindre début d’analyse des faits et cette campagne de calomnie et de dénigrement qui ne grandissent pas leurs auteurs doivent impérativement cesser.

QUESTION N° 1 : ZIGUELE ET LES CRIMES CONTRE L’HUMANITE COMMIS PAR LES BANYAMULENGUE EN RCA

Sans intention de verser dans la victimisation personnelle permanente, je conçois aujourd’hui que finalement mon parti le MLPC et moi-même passons pour ce qu’on appelait dans l’Ancien Testament, chez les Juifs, le « mouton du sacrifice ». Quand tout le monde se complaisait dans une dictature comme celle de Bokassa et son Empire centrafricain, le MLPC s’est battu pour la restauration de la République. Quand François Bozizé, après son putsch du 15 mars 2003, se prenait pour Jupiter et terrorisait les Centrafricains, y compris dans les médias publics, avec le soutien déclaré de ceux que vous voyez donner des leçons et porter des accusations gratuites aujourd’hui, le MLPC s’est battu avec les autres partis du Collectif de l’Opposition Démocratique, pour un changement démocratique. Ces accusations haineuses et gratuites servent tout simplement à masquer ou mieux à brouiller les esprits sur la responsabilité claire et évidente des transhumants politiques dans la descente aux enfers de notre pays. J’ai toujours réclamé un débat public et radiodiffusé avec Bozizé sur la question des Banyamulenges et il l’a toujours refusé. Pourquoi aujourd’hui tente t’il par l’intermédiaire de ses affidés de ramener un faux débat ?

En son temps, la justice fut saisie en première instance et en appel par François Bozizé alors Président de la République pour entre autres les accusations portées contre moi par rapport à l’affaire des Banyamulengue. Par deux fois, au niveau du tribunal de grande instance de Bangui ainsi que de la Cour d’Appel de Bangui, j’ai été innocenté. Je tiens ici à la disposition de tous vos lecteurs et de tous les Centrafricains tout le dossier de ces deux jugements avec leurs grosses (voir pièces jointes ci-dessous).

Je l’ai toujours dit et je le répète une fois de plus que je demeure un démocrate, responsable d’un parti politique et républicain. Je reste donc attaché à certaines valeurs ainsi qu’au respect des institutions de notre pays.

Pour quelles raisons voudrait-on alors que je me fasse hara-kiri en m’accusant de crimes auxquels je n’ai pas été mêlés ? Que ceux qui le souhaitent et y tiennent absolument intentent de nouvelles actions en justice ou demandent simplement la révision du procès concernant cette affaire. Dans tous les cas, je suis prêt comme par le passé à parler de ce dossier car je n’ai rien à cacher, rien à inventer et rien à me reprocher. La plupart des témoins et acteurs de l’épopée des Banyamulengués sont encore vivants et au demeurant ils avaient déjà été tous entendus dans cette affaire et c’est sur la base de leurs dépositions que j’ai été innocenté deux fois. Lorsque des décisions de notre justice concernent Martin Ziguele ne sont-elles plus valables ?

Pour finir, disons qu’il est simplement malheureux et politiquement immoral et impudique de constater que mes adversaires politiques se croient ainsi obligés de se réfugier dans des discussions au ras des pâquerettes pour tenter d’exister.

Pour finir, je précise que mon Parti m’a désigné, pour la première fois dans l’histoire du MLPC par acclamation lors de son congrès extraordinaire du 22 novembre à Bangui, pour le représenter à l’élection présidentielle de juin-juillet 2015. Si Dieu me prête vie, j’y serai pour prêcher le rassemblement et la réconciliation afin de sauver notre pays détruit. C’est donc un rendez-vous entre un homme et le peuple. J’espère qu’à ce moment là, mes adversaires seront obligés de sortir de leurs « maquis » des réseaux sociaux, pour que projets contre projets nous convainquions notre peuple, qui tranchera, de notre aptitude à la fonction présidentielle. Tout le reste n’est que diversion.

Comme le disaient mes Pères capucins au Petit Séminaire de Bossangoa « avant l’heure ce n’est pas l’heure ».

A bientôt, patriotiquement.

Martin Ziguélé
Président du MLPC

Pièces jointes:

  1. Ordonnance du 16/09/2004
  2. Arrêt cour criminelle du 16/12/2004
  3. PV Notification arrêt 25/11/2014

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