C’était, il y a plus de 80 ans
Les populations s’étaient réfugiées en brousse
Le silence régnait partout
Dans les arbres, quelques guerriers guetteurs
Effrayés, attendaient voir la colère des dieux
Un ronronnement inhabituel faisait craindre le pire
Sur le fleuve silencieux, cherchant un ami
Pouvant le conduire à la mer, sa demeure éternelle
Une grande barque avec de la fumée noire sur le toit
Déchirait les eaux et venait accoster
Un rêve devenait réalité
« Les bruits des pas de ceux qui annoncent la Bonne Nouvelle »
Aimer, partager, vivre ensemble
Bonne Nouvelle à tous les peuples
Mais « La moisson est abondante »
Benoît et sa femme Véronique furent appelés
Ils répondirent : « Nous voici, envoie-nous »
Dieu les bénit et, son Esprit reposa sur eux
De leur union, naquit Joachim, leur premier garçon
Père de la Sainte Vierge Marie
Nouvelle Eve et Mère de l’Eglise
« L’enfant grandit en intelligence et sagesse »
« Que sera donc cet enfant ? »
« Etre aux affaires du Père ? »
Il entra au séminaire, devint prêtre, il y a 50 ans, puis archevêque
Il jette le feu de l’unité, du respect et de l’amour entre tous
En réponse à la quête de prière avec expression corporelle
Il fit venir la Communauté des Béatitudes
Aux prêtres peu favorables aux groupes charismatiques
Il dit : « Annoncez l’Evangile. Laissez-les là où ils prient.
Si c’est l’œuvre de Dieu, elle continuera à exister »
Contre le népotisme, le régionalisme…
Il écrit : « Le pouvoir à Bangui dure peu »
Un prophète ?
La crise de l’Eglise catholique en Centrafrique
L’interminable succession des chefs du peuple
Joachim N’DAYEN, honneur mérité
Pour ton grand nombre d’années
Bien remplies pour la cause de tes frères
Pour le Centrafrique de BOGANDA
Toi, une référence
YAYU !
« C’est ça la vérité »
Pascal TONGAMBA
L’homme aux cheveux blancs
Commentaires
0 commentaires
