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DE LA BOULIMIE DU POUVOIR TRANSITOIRE ACTUELLE À LA BOULIMIE DE PAIX ET DE JUSTICE POPULAIRE, NAÎT L’ANOREXIE INTELLECTUELLE – UN TROUBLE DE COMPORTEMENT INTELLECTUEL NOUVEAU CHEZ LES CENTRAFRICAINS, CONTRAINGNANT LES POLITICS À NAGER ENTRE DEUX EAUX.

Par Jean-Gualbert Togba

J’INTERPELLE LA CLASSE POLITIQUE CENTRAFRICAINE – PART 2

Nivelée par le bas, la Centrafrique est plus que jamais à la merci de certains prostitués intellectuels qui veulent frayer un chemin sur la ruine fumante et encombrante de ce pays, sans se soucier de l’impactde leur ignominie sur le devenir de ce pays et de quel héritage laissé aux générations à venir, pendant que beaucoup d’autres pronent une mésure sans concession, sans compromis et compromission à la hauteur du désastre pour permettre à la Centrafrique de ne plus jamais revivre ça. Des générations entières ne toucheront pas la Nouvelle Centrafrique. L’histoire biblique nous instruit que les Israélites murmuraient contre l’Eternel qui les priva de la nouvelle Jerusalem qu’il leur a promise, exceptés Caleb et Josué – Ce n’est qu’une fois la génération catastrophe épurée que l’Eternel accomplit sa promesse. Même Moïse serviteur assidu et intègre de l’Etrenel mourrut sans y entrer. De quelle génération sommes-nous pour empêcher le décollage de la Centrafrique et empêcher beaucoup des personnes à y toucher ?

Je ne suis pas de ceux qui font le raccourci pour faire le simulacre d’une paix, initier un dialogue inter centrafricain en  réunissant  bourreaux et victimes autours d’une table pour dégager ensemble les perspectives d’avenir. A juste titre, je peux comprendre aisement que cette vision de la communauté internationale qui ne prend jamais pieds dans les pays occidentaux, soit admise par les natifs qui ont vécu dans leurs chairs un massacre à ciel ouvert au vu et au su de cette même communauté interantionale. Si l’expression « Paris vaut bien une messe » qui veut dire consentir un minimum de sacrifice pour parvenir à quelque chose d’important, la Centrafrique en vaut autant. Ce genre de forum est d’une manère semblable, réunir les djihadistes et les parlemenetaires français autours d’une table, après des messacres d’une partie de la population française par ses mêmes terroristes afin de signer des accords de paix et parvenir ensemble à des solutions communes.

A toute la classe politique, ma question est celle-ci, puisqu’il est question de la sécurité d’une Nation et ce n’est qu’une fois resolue à travers un courage politique qu’on peut parler de la paix après que la justice ait fait proprement son travail pour enclencher sur le travail de la reconciliation et de revivre ensemble, socle du developpement :

Qu’est-ce que vous comptez faire de la Centrafrique de demain dans ce context des milliers de morts – quand vous parlez de la paix, de la sécurité, de la réconciliation sans expliquer avec quels moyens y parvenir , ni avec quelle politique – quelles sont les mesures politiques d’accompagnement, votre vision et votre projection dans un moyen et long terme sans oublier l’objectif ou les objectifs à atteindre en prenant en compte l’aspiration et la souffrance de la population, le caractère répétitif de la crise avec les groupes armés et leurs chefs qui baignent dans l’impunité,  pour qu’une crise de la nature comparable ne soit plus à l’ordre du jour – Quel est votre plan politique qui ferra que la paix que connaitra la Centrafrique sera définitive ?

En résumé, quelle est la vision politique de la Centrafrique de demain projectée sur le moyen et long terme dans ce context de crise armée, en utilisant la politique comme un levier pour décourager à la formation des groupes armés et de la prise de pouvoir par la force des armes ?

A cet égard, quand on parle de la rupture, du renouveau, de la Nouvelle Centrafrique, de la nouvelle classe politique, etc, ceci suppose tout simplement que le constat après une réflexion intelligeante des hommes et femmes ait été abouti à la prise de conscience, de telle sorte qu’il faut maintenant poser l’acte nécessaire à la parole pour être dans le concret.

C’est pourquoi toute la classe politique doit saisir l’oppurtunité transitoire pour s’accomoder à l’exercice de bras de fer. Qu’elle défende sa vision politique pour la Centrafrique qu’elle entend diriger un jour dans l’intérêt suprême de la Nation. L’apprentissage du pouvoir c’est se mouiller et le LA donné par cette même classe politique est un signe de mauvais augure et mérite un travail de conscientisation.

A quoi sert une lampe si elle n’éclaire pas ?
A quoi sert la lunmière d’une lampe si elle ne permet pas d’éviter des obstacles ?
Ou si la lumière émanant de la lampe se confond à l’obsurité ?

Il faut accepter de faire une auto critique et admettre que le milieu intellectuel centrafricain est dépourvu de sagesse et font que les centrafricains se confondent à la médiocrité. Je parle bien d’une moralité intellectuelle car les actes ne suivent pas les reflexions et les analyses confondues. L’auto satisfaction de certains  intellectuels et élites centrafricains après le forum dit de réconciliation nationale met le doigt dans l’angrainage, frise l’inquiétude et démontre à suffisance un manque de constance et de sagesse.

Le Droit d’inventaire s’impose : Il faut donner un coup de grâce pour que les générations des époques d’indépendance qui ont corrompu le système politique centrafricain puissent assumer leur responsbilité – A CHACUN SA MERDE !
Sacrifier sur l’autel de la vérité la vieille nature qui mine la Centrafrique et qui demande un courage politique pour en finir avec la souffrance des centrafricains. Car il faut un héritage digne pour que les générations innocentes puissent un jour commencer à édifier dans un pays en paix. Il appartient aux générations depuis l’indépendance de déblayer la ruine qu’elles ont causée pour que les générations suivantes puissent commencer le developpement de ce pays. Or la tendance hier et plus aujourd’hui, c’est une fuite en avant, c’est l’irresponsabilité, un repport en avant pour léguer les deboires aux générations futures par manque de sacrifice.

A cette allure, c’est encourager une fuite de cerveau chez les jeunes qui ont aussi le droit de mener une vie décente que les autres jeunes de leur âge, que d’aller s’emmerder dans un pays des gens anormaux. Qui osera encourager sa progéniture à aller bâtir le pays de ses parents dans ces conditions ? De tous ces grands hommes et femmes de la Centrafrique, qui a encore ses enfants vivant en Centrafrique qui étudient dans les conditions inacceptables ?

Mais toute réflexion faite, je me permets de pousser un coup de gueule et en même temps, chercher à comprendre les causes de l’état d’appauvrissement de l’esprit du centrafricain en général, lesquelles causes sont enracinées dans l’âme de la société centrafricaine profondement malade et en perte de son identité, de ses cultures et traditions. Tout d’abord, le centrafricain part toujours défaitiste dans l’esprit, même si du bout des lèvres il semble souscieux  avec un air interessé dans ce qui se passe chez lui, mais en réalité c’est une réaction émotive inconssistante et volatile. Mais encore,  à cela il ne faut pas perdre de vue une Centrafrique coincée entre certains apports culturels occidentaux qu’il a du mal à concilier avec les réalités de sa vie et de ses valeurs socio-culturelles là où la notion de la famille et de l’organisation de la société toute entière s’éloignent considérablement de son quotidien et qui doivent être réactivées et au besoin, réinventées. 

En bref, dix mille forums et un million de dialogues ne résoudront pas les maux centrafricains tant que toute la société vit dans le virtuel. Pour ce fait, il faut revenir à des valeurs pures autours de la famille et de l’organisation de la société pour combler le déficit de mœurs et la perte peu à peu de ses racines et de ses traditions peu regardantes. Et ce n’est pas pour demain, aussi longtemps que la flaccidité des apparatchiks reste d’actualité, car le rôle des politics à défaut de prévoir, c’est de détecter, commander un travail des experts dans ce sens et enfin solutionner. Dans les conditions actuelles, il faut avoir la foi du charbonnier pour y croire, la fin n’est pas pour demain.

Jean-Gualbert Togba

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Un commentaire

  1. Quand on a vecu en RCA, il ne demande pas grand chose. La RCA a besoin d’un leader; un peu à la Bokassa. Un despote éclairé capable de mettre les centrafricains à l’école de centrafrique, c’est à dire, autour de la langue nationale le sango, le socle de l’unité et arrimer les vraies valeurs traditionnelles, par l’éducation, le travail, la patrie et la dignité.

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