Chronique du Village GuitilitimôEN VEDETTE

QUI RÉVEILLE LES VIEUX DEMONS, PASSERA SES JOURS EN ENFER

Il y’a un temps pour tout ici bas, et tout a une fin.
Un temps pour abuser du pouvoir, un temps pour se ressaisir.
Un temps pour la guerre, un temps pour la paix.
Et les villageois de GUITILITIMÖ se souviennent.
Ils se souviennent chacun, ils se souviennent tous.
Ils se souviennent encore, ils se souviennent toujours.
Ils se souviennent des fusils d’assaut AK47 furieux, dont les intenses crépitements autrefois, causèrent la ruine, semèrent la désolation, crachèrent la mort.
Ils se souviennent des machettes assassines qui, à leurs bruits épouvantables, mêlaient les cris déchirants des humains que l’on égorgeait comme des moutons sacrificiels.

Et s’ils ont bon cœur et pardonnent tout,
Les villageois de GUITILITIMÖ ont aussi bonne mémoire et se souviennent de tout.
Ils se souviennent du sang et des larmes,
Des nuits à la belle étoile et des bébés nouveau-nés en forêt
Des corps mutilés, et des cadavres livrés aux charognards
Des femmes et des hommes morts en exil, et tous ceux dont on ne parlera jamais
Ils se souviennent de tout, et ils souviennent encore.

Ils se souviennent du passé,
Et ils se souviennent de tous les malheurs qui ne s’oublient jamais
Ils se souviennent tous, et ils se souviennent chacun
D’avoir perdu qui un père, qui une mère, qui un frère ou une sœur, qui un oncle ou une tante, qui une connaissance, qui un ami, qui un être cher

Ils se souviennent en définitive,
De toutes ces personnes froidement abattues que l’on ne regrettera jamais assez,
Ces victimes innocentes que ni les douleurs muettes, ni les regards éplorés ne sauront et ne pourront plus jamais ramener à la vie.

Que n’y a-t-on donc pensé plus tôt ?
Qui couche avec un chien, se réveillera avec des puces,
Qui creuse un trou, y tombera
Qui réveille les vieux démons, passera ses jours en enfer.

Aussi, il est une chose à garder toujours en mémoire que les villageois de GUITILITIMÖ et leurs dirigeants, semblaient pourtant avoir compris: il vaut mieux, ne jamais briser les règles consensuelles qui ont permis de mettre fin à la guerre, de bannir la haine et de proscrire la division ; ne jamais briser ces mêmes règles communes, qui ont permis d’offrir aujourd’hui à chacun et à tous, une nouvelle chance de réapprendre à travailler ensemble et construire ensemble ; de vivre ensemble et chercher le bonheur ensemble ; de souffrir, rire, et pleurer tous ensemble, comme des frères et sœurs d’une même famille, des habitants d’un même village, des enfants d’un même pays, des filles et fils d’une même nation.

À GUITILITIMÖ, il n’y a pas si longtemps, c’était par petits groupes organisés, que les villageois, convaincus du retour de la paix, avaient finalement décidé, pour certains, de sortir de leur grande forêt équatoriale dense et humide ; pour d’autres, de quitter leurs différents pays d’exil. Tous, ils avaient hâte de revenir à la maison, d’abandonner ces divers endroits, pas toujours hospitaliers certes, mais ces endroits où ils avaient préféré se réfugier, pour fuir les assauts répétés des criminels assoiffés de sang de la Séléka, mais aussi, les représailles tout aussi meurtrières, des tueurs-violeurs-voleurs des groupes Antibalaka.

À la vérité, les anciens exilés – internes et externes de GUITILITIMÖ, avaient vraiment soif de retrouver les terres du village qui a vu naître et grandir la plupart d’entre eux. Cependant à leur arrivée, ils furent tous désemparés, face aux vastes étendues désertes et sans vie qui s’offraient à eux, alors qu’ici même, vécurent des femmes courageuses et des hommes valeureux, qui avaient su aménager leur cadre de vie, bâtir leurs cases, cultiver des champs, élever du bétail, construire des boutiques etc. Mais un jour leur destin bascula à cause de cette guerre civile qu’on leur imposa et dont ils en connurent toutes les affres.

Fort heureusement, au choc traumatique du retour dans leur village, succéda rapidement la fureur de vivre, qui allait mobiliser enfants et adultes, paysans et chasseurs, marchands et pêcheurs, menuisiers et charpentiers, forgerons et maçons, ouvriers et manœuvres. Tous les villageois ensemble, se mirent au travail, redoublèrent d’effort, se dépensèrent tant et si bien qu’au bout de trois mois, GUITILITIMÖ était redevenu un petit coin de paradis.

En même temps que les travaux de reconstruction, les villageois se réunissaient tous les soirs, pour tirer les leçons de leur passé récent. Ils comprirent que les querelles intestines, la haine, les divisions, la mauvaise gestion du pouvoir, tout cela, était à l’origine du déclenchement de cette guerre, dont honnêtement personne n’en sortit indemne.

La première résolution que prirent les villageois, visait à réconcilier les 5 villages qui s’étaient retirés naguère les uns des autres et se faisaient régulièrement la guerre. Ainsi GUITILITIMÖ, KOUÂKEMBI, BANALÈ- SI-MÖYÉDA, KANGA-BÈ, ZA-ALA-TÈNÈ menèrent des négociations qui aboutirent à la naissance d’une seule et unique agglomération, laquelle prit le nom de GUITILITIMÖ comme autrefois. Les réunions se poursuivirent, pendant lesquelles les linges sales furent lavés en famille, avant la grande cérémonie de pardon mutuel et de purification collective. Ensuite, on procéda aux rituels du pacte de sang, dont le moment culminant était le renouvellement des engagements et serments verbaux, que l’on désigne sous le nom générique de PAROLE DONNÉE.

En effet? depuis les temps immémoriaux, la PAROLE DONNÉE est UNE PAROLE SACRÉE. Elle le demeure encore aujourd’hui, malgré l’introduction de l’écriture et des nouvelles technologies. Car disent les anciens qui l’avaient très bien compris, il suffit pour un engagement ou un serment écrit, de déchirer ou détruire les supports sur lesquels il repose, pour effacer toute preuve de son existence. Or, il en va autrement pour la PAROLE DONNÉE qui au-delà d’être sacrée, ne peut être reprise, détruite de quelque manière que ce soit, ou s’envoler – contrairement au fameux dicton  » verba volant scripta manent ». Et puisque qu’elle est sacrée, la PAROLE DONNÉE est revêtue et habitée par des forces transcendantes et invisibles qui ont pouvoir de vie et de mort sur les mortels. Quant l’Afrique était encore l’Afrique des traditions et des cultures ancestrales, toute parole donnée ou sacrée, si elle était violée, exposait le violeur à la colère des dieux et à la folie, suivies d’une mort certaine.

En pleine reconstruction, GUITILITIUMÖ allait se doter pour son administration, d’un CONSEIL DE VILLAGE composé de 25 « Capitas », issus des cinq hameaux réconciliés, soit 5 capitas par hameau. Pour présider le CONSEIL DE VILLAGE, on décida  donc de désigner  parmi les 25 capitas un GRAND CHE, pour un mandat de 25 ans  et chaque hameau à son tour. Et c’est ainsi que l’on éleva à la dignité de GRAND CHEF de l’agglomération élargie de GUITILITIMÖ – pour la première fois depuis le retour à la paix et l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions prises -, le capita WÂRÂMÖSSÄRABIANI, du village BANALÈ- SI-MÖYÉDA.

Un vent nouveau souffla. Et la vie à nouveau, reprit son cours normal pour tous ces villageois résignés, dont la principale préoccupation quotidienne, érigée en philosophie de survie  s’énonce à travers ces quelques mots: « Goussa ti a amolenguê » « Kobê ti yanga », « Yabanda ti la oko oko », trois maximes pour exprimer au fond, une seule et même idée ou vision de la vie : « le repas du jour d’abord et avant tout ». Autrement reformulé, cela donne « A chaque jour suffit son repas, demain se souciera de lui-même ».

Le villageois de GUITILITIMÖ est aussi friand de paix. Peut-être même plus de paix que de pain. Ce pain qui dans une certaine mesure est le fruit de la capacité de débrouillardise de chacun, c’est-à-dire de l’effort individuel et personnel  pour se l’assurer. Quant à la paix, elle est l’affaire du GRAND CHEF et des CAPITAS DU CONSEIL DE VILLAGE. Une paix  qui n’est pas simplement absence de guerre, de rébellion, de crise militaro-civile. Elle est bien plus. La paix exige de créer toutes les conditions d’une vie meilleure, laquelle se conjugue en cinq verbes: nourrir, vêtir, loger, soigner, éduquer. Au delà du pain et de la paix, RESPECTER LA PAROLE DONNÉE,  et ÉVITER DE BRISER LES RÉGLES DE VIE CONSENSUELLEMENT ADOPTÉES, demeurent deux principes chers aux villageois.

Or, au VILLAGE GUTITILITIMÖ, c’est quand tout semble aller, que rien ne va.
Le CHEF WÂRÂMÖSSÄRABIANI n’avait pas encore commencer à faire la preuve de sa volonté d’apporter aux villageois le bien-être tant espéré, qu’il se mit à s’enrichir jusqu’à la nausée, à multiplier des actes de provocation jusqu’à en perdre la raison, à se goinfrer de tellement d’ambitions, qu’un jour, il convoqua en toute urgence les 24 capitas du CONSEIL DE VILLAGE, pour leur « vomir » après une longue digression, le trop plein de ses élucubrations  dont la conclusion fut celle-ci :
« …Comme je disais, j’ai donc fait un rêve. Un rêve venu d’en haut. Un rêve comme seul peut en faire le Grand chef que je suis. Et dans mon rêve mystérieux, une voix – sans doute celle de notre plus lointain aïeul -, se fit clairement entendre qui me dit : WÂRÂMÖSSÄRABIANI, fils du village béni de BANALÈ- SI-MÖYÉDA, je t’annonce que désormais tu es un IMMORTEL. Et puisque tu ne meurs plus, tu es à compter de ce jour, LE GRAND CHEF DU VILLAGE GUITILITIMÖ pour l’éternité. Voilà pourquoi, chers capitas, je vous ai fait venir pour vous annoncer cette bonne nouvelle. À votre tour d’aller immédiatement par tous les quartiers, les rues, les cases, et les places des cinq villages de l’agglomération de GUITILITIMÖ, annoncer cette bonne nouvelle de mon IMMORTALITE et de ma chefferie éternelle, afin que tous les villageois de toutes les familles puissent se réjouir et le célébrer.»

Comme une traînée de poudre, la nouvelle de l’immortalité chimérique de WÂRÂMÖSSÄRABIANI, se répandit aussitôt, emportée par les sons de balafons qui à leur message, mêlaient des messages codés à l’adresse des initiés.

Toute la nuit, les villageois révoltés, tinrent réunion sur réunion, partout à GUITILITIMÖ, KOUÂKEMBI, BANALÈ- SI-MÖYÉDA, KANGA-BÈ, ZA-ALA-TÈNÈ. Mais arrivé au matin, ils n’avaient point réussi à adopter une stratégie commune pour faire face à ce qu’ils considéraient comme un affront vis –à-vis d’eux, bien plus, une violation de la parole sacrée.

Sous le coup de midi, il fut lors  décidé d’envoyer une mission prendre conseil auprès du vieux MBI-NA-ALA-MIDOWA le patriarche. l’équipe de mission mise en place se composait  de GUIMOWARA-LE SAVANT, KPARAKONGO l’homme à la célèbre arbalète « Kpe-mbi Kpo-mo »,  et BÊKA le pygmée souffleur de feu.

Après avoir écouté longuement les trois émissaires qui répondirent également à ses multiples questions, vieux MBI-NA-ALA-MIDOWA, fit en sorte que toute la case où ils se trouvaient tous les quatre, plongea dans un silence mystérieux et profond, duquel il émergea au bout d’une trentaine de minutes, visage transfiguré et air grave.

Quand la voix caverneuse du Patriarche retentit enfin,  elle fit sursauter BÊKA le pygmée, tandis que par réflexe, KPARAKONGO se saisis de son « Kpe-mbi Kpo-mo ». a GUIMOWARA-LE SAVANT, impassible,  restait  bien concentré.

« Ainsi donc, débuta le vieux, WÂRÂMÖSSÄRABIANI se dit immortel, juste pour empêcher les autres à leur tour, d’offrir au village GUITILITIMÖ et ses villageois, le bénéfice de leurs expériences ? Soit. Rentrez- donc, et rapportez aux capitas la prescription en neuf points  que je vous donne et qu’ils devront strictement respecter en procédant ainsi qu’il suit: une fois un point exposé, le suivant ne sera présenté que le  jour d’après, et si jamais WÂRÂMÖSSÄRABIANI ne s’est décidé à entendre raison. Et si les 9 points n’ont rien donné, que le village entier se réunisse pour que je prescrive à tous le 10ème et dernier point.

PREMIER POINT – premier jour : Dites ceci à WÂRÂMÖSSÄRABIANI :  L’immortalité pour un vrai chef, ne consiste pas à s’accrocher à son fauteuil de chef jusqu’à y mourir. La véritable L’immortalité, c’est plutôt de si bien diriger, qu’au moment de sa mort, le cœur et la mémoire des hommes et femmes qui l’ont connu et aimé, deviennent le digne sépulcre du chef, à jamais vivant et immortel ;
DEUXIÈME POINT-deuxième jour : Que WÂRÂMÖSSÄRABIANI se pose la question et la pose également à son père ou à sa mère qui doivent lui montrer qui de ses aïeux s’est révélé immortel – auquel cas il est toujours vivant -, et devrait être présenté à tous les villageois réunis ;
TROISIÈME POINT – troisième jour : Si WÂRÂMÖSSÄRABIANI persiste et tient faire valoir sa prétendue immortalité,, tous villageois qui plus est, ne sont que simples mortels, se débarrasseront de tous les biens personnels qu’ils possèdent et iront lui en faire don;
QUATRIÈME POINT- quatrième jour : tous les troupeaux de bétail de tous les villages seront amenés chez WÂRÂMÖSSÄRABIANI, qui sera le premier et l’unique berger immortel ;
CINQUIEME POINT – cinquième jour : Amenez toutes vos semences et récoltes à WÂRÂMÖSSÄRABIANI et dites lui que désormais tous vos champs lui appartiennent ;
SIXIEME POINT – sixième jour: vider vos cases et apporter lui lits, marmites, etc…. et dites lui que désormais les cases lui appartiennent aussi ;
SEPTIEME POINT- septième jour : prenez tous vos enfants, offrez-les tous à WÂRÂMÖSSÄRABIANI l’immortel qui veillera désormais sur eux ;
HUITIEME POINT- huitième jour : récoltez vin de palme, lokpoto, bilibili, ngbako, ngouli etc., remplissez tous les récipients du village et portez-les à l’IMMORTEL qui devra être aussi le premier alcoolique du village ;
NEUVIEME POINT – neuvième jour : dites à toutes vos femmes, que désormais ils n’ont qu’un seul mari, le Chef WÂRÂMÖSSÄRABIANI, l’unique circoncis du village ;

Ainsi, les villageois, guidés par les 24 capitas du CONSEIL DE VILLAGE, suivirent une à une les instructions du patriarche, le vieux MBI-NA-ALA-MIDOWA qui n’avait rien perdu de sa sérénité. Mais rien n’y fit.

De son côté, WÂRÂMÖSSÄRABIANI le Grand chef se montrait de plus en plus arrogant, incontrôlable, insolent, même avec sa propre mère venue lui parler.

Furieux, KPARAKONGO s’en alla un matin trouver le patriarche dans sa case et lui dit : «WÂRÂMÖSSÄRABIANI se dit immortel ? Patriarche, laissez-moi seulement lui loger dans ses côtes ma flèche empoisonnée et on avisera. S’il ne meurt pas, je le tue ! Et s’il meurt, je tuerais et son cadavre, et son esprit ».

Le vieux MBI-NA-ALA-MIDOWA esquissa simplement un sourire, et renvoya KPARAKONGO en lui demandant d’aller réunir tous les villageois des cinq hameaux au lieu habituel des palabres de l’agglomération.

Le moment venu, le patriarche parla ainsi :
« Chers enfants, voici le DIXIÉME POINT de mes conseils. Sachez que nul être humain ne peut changer le destin de l’autre. Si le destin de notre chef WÂRÂMÖSSÄRABIANI est d’être immortel, nous n’y pouvons rien. Quant à nous tous, notre destin à nous, est de chercher à chaque instant la paix si nous voulons vivre en paix après tant de malheurs qui se sont abattus sur notre village, il y a si peu de temps. Notre destin, c’est de veiller à la stricte observation des règles que nous nous sommes choisis librement. Notre destin, c’est d’honorer la mémoire de nos ancêtres qui nous ont confiés la mission de ne jamais laisser un villageois, quel que soit son rang, violer son propre serment, violer la parole donnée qui est une parole sacrée.
Je suis un ancien combattant comme vous le savez tous. Je me souviens, le colonel blanc qui nous commandait disait toujours : « les folies les plus courtes sont les meilleures ».
Je suis convaincu que notre chef WÂRÂMÖSSÄRABIANI est définitivement fou. Et sa folie commence à trop durer.
Je ne sais qu’une chose, dans son cas, il n’ya qu’une folie supérieure à la sienne, pour le guérir de sa propre folie.
Je vous dis donc : ENSEMBLE, SOYEZ PLUS FOUS ! »

En silence, les villageois se dispersèrent.
Et voici que  depuis ce jour, le soleil, la lune, le ciel, les étoiles, la terre, les rivières, les collines et forêts de GUITILITIMÖ, bref, l’univers entier, semble avoir décidé de conspirer en faveur d’une paix définitive pour les villageois qui n’ont rien fait pour mériter un tel et si mauvais CHEF DE VILLAGE.

Et quant à moi, simple Élève certifié du Village Guitilitimö ,
Je n’ai fais que rapporter ici, les propos et sentiments des villageois, qui vécurent dans leur chair tous ces événement malheureux, et souhaitent surtout ne plus avoir à les subir pour le reste de leur vie.
Aussi, en rédigeant cette chronique, je me suis souvenu de Monsieur DEKA notre maître (instituteur), du CPl à l’Ecole Lakouanga. Il  qui aimait à lancer à la face de ses élèves, cette phrase que nous prenions tous pour le pire des jurons : « LE POUVOIR REND FOU, ET QUE LE POUVOIR ABSOLU REND ABSOLUMENT FOU! »
Plus tard, lorsque je passais mon certificat d’études primaires et indigènes,
J’appris une autre phrase que je garde encore en tête
« QUAND JUPITER VEUT PERDRE UN HOMME, IL LUI OTE LA RAISON ». Ce que certains traduisent par : « JUPITER REND FOU CEUX QU’IL VEUT PERDRE ».

Que Dieu bénisse GUITILITIMÖ.

GJK-Guy José KOSSA
L’élève Certifié du Village GUITILITIMÖ.

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