Mots contre maux de rjpm

CENTRAFRIQUE: LA POLITIQUE DE BIEN FAIRE POUR FAIRE MAL

Sitôt après son accession à la magistrature suprême, Dame Cathy était plus ou moins devenue la coqueluche des Centrafricains et elle multipliait les bonnes intentions. Ayant un vif esprit de repartie, elle a essayé tant bien que mal de ne jamais se montrer à court d’arguments.
C’est ainsi que nombre de Centrafricains était convaincu que son avènement devrait contribuer efficacement à la métamorphose du pays. Tout le monde espérait que la Centrafrique de la barbarie allait s’effacer pour faire place à une Centrafrique beaucoup plus entreprenante.

Seulement, il n’aura pas fallu très longtemps pour que la Dame de fer dresse un océan de résistance et de contestation contre elle. Très rapidement, elle confondit vitesse et précipitation dans la gestion de la chose publique. Ses choix claniques ont créé une désaffection généralisée du peuple. Malgré tout, entourée des griots conseillers, elle croyait bien-faire mais sa gouvernance a plutôt mis le pays à un pas de l’embrasement. Sans en donné l’impression, la politique de Dame Cathy s’articule autour du concept : « Diviser pour mieux régner ».

ses stratèges ont noyauté les Selekas, les Antibalakas, le Conseil National de la Transition et tous les mouvements réfractaires à son mode de gouvernance. A travers ce système, les snipers du sérail espéraient élaguer au fur et à mesure les ténors de chaque état major sus-mentionnés. Notons que les personnes, qui gravitent autour de la Présidente et l’induisent constamment en erreur, ont joué des rôles troubles sous les régimes précédents. Par le passé, ces personnalités s’étaient spécialisées dans l’entrisme des rebellions et le débauchage des rebelles. Si ces stratégies étaient si efficaces comme on voulait le faire croire, le pays n’aurait connu les soubresauts à répétition. Force est de constater que ces forcenés ont infecté la transition par leur procédé qui avait jadis accouché des maigres souris.

Au lieu de discuter avec Mr Nguendet sur des bases saines, la Présidente a préféré utiliser certains conseillers nationaux pour fragiliser ce dernier de l’intérieur. Aussi, on s’attendait à ce que Dame Cathy mette les choses au clair avec les représentants des Antibalaka et des Seleka, là encore, elle a préféré engraisser les pattes de leurs responsables sans pour autant traiter le problème. En politique, il n’est jamais tard pour réussir. La Présidente ferait mieux d’affronter les défis qui s’imposent au pays plutôt que distribuer les billets de Banque pour s’agripper au pouvoir. Disons-le clairement, aucun leader politique ne dispose du passeport du pouvoir si ce n’est le peuple qui ne le lui accorde. Il est certain qu’on ne gouverne pas contre le peuple mais pour le peuple. Dans tous les cas, la présidente semble avoir épuisé toutes ses cartes au point de se retrouver avec un choix délicat à faire entre la soumission ou la démission.
En attendant que le ciel centrafricain s’éclaircit, nous brandirons toujours les mots contre des maux.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste

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Un commentaire

  1. Personne ne peut être surpris des attitudes ,du comportement à ramener sa fille proche pour pouvoir voler,distribuer avec ses parents ce qu’appartient au peuple centrafricain qui souffre.Mme Samba-Panza est née voleuse et y crevera. Y’a t’il pas des hommes en Centrafrique pour laisser la gestion d’un pays à cette malhonnette personne? Que le bon Dieu tout Puissant la punise atrocement pour le mal qu’elle fait

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