Mots contre maux de rjpm

CENTRAFRIQUE : L’EPOPEE D’UNE PARTITION SAVAMMENT ORCHESTREE

L’avalanche de contestations des forces vives de la nation tant attendue suite aux résolutions tendancieuses du congrès des Selekas à Ndélé s’est muée presque dans un silence ahurissant. N’eut été la fracassante intervention du Président de PARC, le peuple centrafricain assisterait à une absence de démarquage politique comme d’habitude. Même si la classe politique ne s’est jamais accordée sur les valeurs républicaines, une « union sacrée  » sur l’inviolabilité du territoire centrafricain est le minimum que le peuple leur réclame. Le silence s’est invité dans le paysage politique comme les chenilles, dans l’assiette des Centrafricains. Nombreux sont les analystes qui pensent que l’omerta semble s’imposer à toutes les personnalités ayant côtoyé le pouvoir de Djotodia.

Au lieu de prendre des mesures coercitives contre les congressistes de Ndélé, les autorités de la transition ont opté pour une contestation de façade. En témoigne le communiqué laconique de la présidence. A entendre le Porte-parole de la présidence et le représentant de la  Minusca lors de sa conférence de presse, le congrès devait à la fois favoriser la formation d’un parti politique et proposer un interlocuteur de dialogue aux autorités de la transition.

Profitant du cadre de concertation, les congressistes ont su revitaliser leur mouvement et restructurer leurs forces. Ainsi, ils ont procédé à des nominations qui  ont suscité un tollé un peu partout. Certes ! Abdoulaye Issen, un des dirigeants de cette nébuleuse a tenté de recoller les morceaux sur le plateau de Ndéké Luka, mais le sujet  reste encore d’actualité. Des informations, qui ont été passées au crible des démonstrations convaincantes, attestent que la partition du pays demeure plausible.

Selon une source proche de l’ancien président Am Nondroko Djotodia, la passivité des autorités de Bangui est très liée aux accords de N’Djamena qui ont rendu possible la chute de la coalition seleka du pouvoir. De surcroît, il semblerait que le Djotodia dispose de dossier trop compromettant pour plusieurs personnalités politiques de la RCA et d’ailleurs, qui sont impliquées dans le coup d’état du 24 Mars 2013.

En attendant que la vérité éclate au grand jour, nous utiliserons toujours les mots contre des maux.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste

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2 commentaires

  1. Tout à une explication sous le ciel . Les politicards centrafricains se sont fourvoyés en pactisant avec les diables à visage humain de la séléka . On comprend pourquoi, tous, ils ont le bec dans l’eau face aux diverses manœuvres des envahisseurs soutenus dans par France qui ne cache plus son jeu visant à obtenir la partition coûte que coûte de notre pays.
    Il suffit pour s’en convaincre d’aller sur le site de KANGBI NDARA et lire les dernières publications .
    Les patriotes devraient dorénavent à l’instar du Pr N’GUEREKATA demander des comptes à ce pays qui n’à de cesse à dénoncer le délestage de l’UKRAINE de la CRIMÉE…
    Une politique de deux poids deux mesures. Tout cela sur fond d’intérêts pétroliers et diamantifères.

  2. La partition reste la seule et unique solution pour la résolution de la crise en Centrafrique, et à la présentation de la paix dans la sous-région.

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