RISQUE D’UNE FRAUDE ÉLECTORALE LORS DU SCRUTIN DE 27 DÉCEMBRE 2015
Par RJPM
Depuis quelques jours, des rumeurs persistantes font état d’une inévitable fraude électorale pendant le scrutin groupé du 27 Décembre 2015. Manifestement, certains futurs locataires du Palais de la Renaissance veulent coûte que coûte combler leur retard du terrain par le biais d’une mascarade électorale organisée. D’après une source concordante, certains candidats véreux achètent frauduleusement de nombreux cartes d’électeurs auprès des structures connexes de l’Autorité Nationale des Elections (ANE). Le 8 Décembre 2015, on avait mis le lampion de la transparence médiatique sur cette pratique mafieuse dans notre publication sur les Faux électeurs : Piège du prochain scrutin groupé.Dans cet article, on évoquait ceci : «…l’historicité électorale en Centrafrique révèle qu’il y’a eu plusieurs événements factuels similaires. Il est fort possible que l’achat de conscience par certains candidats puisse refaire surface pendant la prochaine échéance électorale. Dans certains QG politique, on parle déjà de 10 000 F CFA par électeur sur le territoire national et 100 Euros à l’extérieur. Une chose est sûre et certaine, cette supercherie est interdite par la loi. Il suffit qu’un des fraudeurs tombe dans les mailles de filet des forces de la loi pour que l’étau se resserre sur leur « yongoro guinza ». Quoiqu’il en soit, chaque état major des candidats devrait cultiver non seulement l’art de la prudence mais également celui de la vigilance. Car tout se jouera à partir de la corde d’inattention et de naïveté de chaque candidat…». Il n’a pas fallu trop longtemps pour que Monsieur Narcisse Kolingba,qui réside depuis des lustres à Brazzaville puisse poster ce jour-ci le message suivant sur son mur facebook : «Chers Compatriotes, je tiens juste à vous dire de rester vigilants.certains candidats ont acheté des cartes d’électeurs pour faire voter ceux qu’ils voudront afin de gonfler leur électorat. Jusqu’à présent, certains compatriotes n’ont pas encore reçu leurs cartes d’électeurs, juste parce que certains responsables mafieux de l’ANE les ont vendu ou sont entrain de les vendre. Faudra que l’ANE exige en plus de la carte d’électeurs, une carte d’identité Centrafricaine légale avec photo, surtout pour ceux qui sont à l’étranger.Par ailleurs, d’autres candidats ont demandé aux électeurs de filmer lors des urnes leur vote comme preuve qu’ils ont effectivement voté pour eux avant de les payer. Plusieurs techniques de trucages sont en marche. Mais Peuple Centrafricain, jusqu’à quand vous allez tricher avec votre propre vie ? Jusqu’à quand, vous allez vous vendre pour un seul jour ? Jusqu’à quand vous allez tromper la nation ?» Fin de citation
Cet appel à la vigilance que nous avions repris sur le mur facebook du compatriote Narcisse Kolingba sans y ajouter un iota n’est pas du tout anodin. Il semblerait que le candidat Cyriaque Gonda avait même conféré dans la journée d’hier avec les professionnels de médias sur un éventuel risque de mascarade électorale pendant le scrutin présidentiel à venir. Mais quelle disposition peut-on prendre pour contrecarrer ces apprentis sorciers ?
– Les candidats doivent au moins recruter deux représentants par bureau de vote (Ces représentants doivent nécessairement mentionner toutes les irrégularités du scrutin dans la feuille du vote. A la fin du scrutin, ils ont l’obligation de repartir dans leur QG respectif avec ladite feuille par bureau de vote),
– Ces candidats sont également tenus de disposer une équipe de superviseurs par circonscription : Lesquels superviseurs veilleront à la bonne marche du scrutin aux alentours du centre de vote,
– Ces mêmes superviseurs pourraient veiller à l’acheminement des urnes vers l’ANE de peur que des zombies ne changent les données électorales en cours de route (Ils pourraient aussi faciliter la centralisation des résultats de vote dans leur propre QG).
Au final, chaque état major doit veiller sur son propre électorat. On a appris auprès du Ministère en charge de l’Administration du Territoire que plusieurs VSAT ont été installés dans chaque préfecture du pays par la France. Pourvu que le rôle primordial de cet outil demeure le contrôle de la manière la plus sophistiquée possible du scrutin à venir. Juste des mots contre les maux de la fraude électorale.
Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
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Dans tous les cas ces futures Présidentielles seront tout sauf démocratiques quant on sait que l’organe ayant mission d’organiser les élections à savoir l’ANE a déclenché la chienlit par anticipation en faisant du rétropédalage par rapport aux cartes d’électeurs qui ne seront plus revêtues des photos des votants et demandant suite à ses propres turpitudes d’aller voter simplement avec une pièce d’identité…
On pourra déjà parler d’une CHRONIQUE D’UNE ELECTION BÂCLÉE
Quelle belle mise en garde? avec des recommandations précises.
Si on avait seulement en RCA 10 journalistes de ce genre pouvant faire ce même travail avec honnêteté et impartialité, notre pays notre pays ne souffrirait pas de la médiocrité au niveau médias.
Malheureusement, le milieu médiatique centrafricain est rempli des journaleux courtisans et professionnellement incapables.
Bon au demeurant, les candidats n’ont appliquer la recommandation de RJPM, il homme averti en vaut 1,5.
Peuple centrafricain,
C’est maintenant où jamais. Le mensonge a assez duré.
Tous les candidats doivent mobiliser leurs adhérents pour lutter contre les fraudes.
Pour cela, il faut la carte d’électeur, à défaut le récépissé d’inscription sur la liste électorale, accompagnés d’une pièce d’identité pour voter.
Si cette condition est impossible, alors il faut reporter le scrutin.
Le plus important est d’identifier chaque électeur. Les chefs de groupes ou de villages peuvent garantir l’identité de leurs administrés.
Il nous faut la transparence pour mettre un terme au mensonge des 20 dernières années.