Chronique de GJK

RCA : SAMBA-PANZA VEUT LA PAIX ET PRÉPARE ACTIVEMENT LA GUERRE…OÙ QUAND COMMENT POURQUOI ?

Par GJK

Dans l’un de ses recueils publié sous le titre « De Re Militari » et adressé naguère à l’empereur romain, le brillant intellectuel et penseur du 4ème ou 5ème siècle, Végèce, amoureux de beaux mots et de formules choc, a laissé à la postérité, la citation à méditer que voici : « Igitur qui desiderat pacem, praeparet bellum; qui uictoriam cupit, milites inbuat diligenter; qui secundos optat euentus, dimicet arte, non casu. ». Ce qui se traduit par :

« Ainsi, celui qui désire la paix devrait préparer la guerre. Celui qui désire la victoire devrait entraîner soigneusement ses soldats. Celui qui désire des résultats favorables devrait combattre en se fiant à ses habiletés et non à la chance. »

D’année en année et siècle après siècle, de traduction intégrale ou fantaisiste à interprétation plus ou moins approximative, la célèbre maxime a subi de nombreuses variations. Apparemment, notre monde contemporain semble avoir fait son choix de ne retenir et populariser qu’une variante de cette célèbre formule, dont la courte version la plus connue est : « si vis pacem, para bellum », « Si tu veux la paix prépare la guerre ».

Ceci étant dit, la présente analyse à laquelle il me plaît de vous associer aujourd’hui, n’a nullement la prétention de chercher à convaincre qui que ce soit, au sujet de quoi que ce soit. Ce n’est là ni mon rôle, ni le sens de mon combat. Mais comme pour chacun de tous ceux que l’exercice de la réflexion et de la contribution écrite intéresse, le devoir patriotique me recommande vivement d’oser vaincre les craintes et les écueils qui chaque jour se dressent sur le chemin, pour encore et toujours soumettre à la libre appréciation et aux critiques de tous les compatriotes, les différentes approches que me suggèrent ma conscience, la raison et le bon sens. Il n’y a que de cette façon me semble-t-il, que le débat de fond pourra alors s’engager et s’animer, de manière à ce que, partant des contributions et contradictions suscitées, chaque Centrafricain arrive à se faire une idée juste, pouvant le déterminer à prendre sa part ou non, en faveur ou en opposition à la manière de gérer cette transition bâtarde qui nous mène en bateau.

A tort ou à raison, « Celui qui désire des résultats favorables devrait combattre en se fiant à ses habiletés et non à la chance ». A mon avis, c’est ainsi que Samba-Panza et son cercle fermé de stratèges fous de pouvoir, conçoivent de toute évidence leur mode de gouvernance, dont l’agenda caché peut échapper aux naïfs, mais certainement pas à l’observateur attentif, pour qui l’objectif visé par Samba-Panza reste clair : forcer le destin pour se maintenir à la tête de la RCA. Et ce n’est pas là une vue de l’esprit ou l’expression d’un imaginaire au service d’une cause perdue. L’affirmer c’est être capable de le démontrer, ce à quoi je m’emploie depuis un certain temps à travers mes écrits. Quant à toutes les dérives de cette transition si malmenée, quelle que soit leur nature, d’où qu’elles proviennent, qui que ce soit qui ait fait le coup, nul ne devrait avoir de cesse de les dénoncer. Et j’estime que c’est là un noble et juste combat.

En tout état de cause, que l’on se souvienne encore et toujours de ma théorie que voici : Samba-Panza est une championne toute catégorie du jeu de dame, ou mieux, du traditionnel « kissoro » centrafricain : Sur le terrain de jeu de la transition, Samba-Panza cherche toujours – c’est de bonne guerre -, à positionner convenablement ses pions, et élabore patiemment ses plans. Chaque fois qu’elle le juge nécessaire, elle donne l’impression de céder aux Centrafricains quelques pions, en annonçant certaines mesures qui sont pour elle autant de concessions. Mais en retour, c’est toujours pour engranger plus de pions et tirer le maximum de bénéfices. Entretemps, les mois passent et elle mène ainsi le jeu politique au rythme qu’elle veut imposer. Peu importe les contradictions auxquelles elle se montre indifférente, ainsi que les timides oppositions, portées par des politiques qui manquent de l’entregent autant que de dynamisme et de détermination. Samba-Panza maintient son cap à elle et ne varie en rien dans sa logique du pouvoir à tout prix. Elle a conscience de marquer des points et ne se soucie que d’en marquer toujours le plus possible. Tôt ou tard, Samba-Panza en est convaincue , « quand le moment sera venu, l’heure sera arrivée »

Tous les comptes faits, après analyse des différents éléments qui participent de sa stratégie politique d’instauration de la paix par la guerre en RCA, l’on pourrait valablement prêter à Samba Panza, l’écriture d’un essai politique en trois parties qui s’intitulerait : « PAIX ET GUERRE EN RCA – MON COMBAT ET MES OBJECTIFS POUR LA TRANSITION ».

A partir de là, on peut chère lectrice et ami lecteur, débuter l’analyse de la gestion actuelle du pouvoir par Samba-Panza, que rien ne semble plus pouvoir arrêter. C’est ce que je vais essayer d’exposer, de développer et de défendre autour de trois principaux axes que voici :

 PREMIER AXE : SAMBA-PANZA DAME DE PAIX, FEMME DE COMBAT

Samba-Panza l’a dit et confirmé elle-même. Vous avez lu sur son pagne de campagne : « Présidente Catherine Samba-Panza Dame De Paix – Pour Une Centrafrique Réconciliée et Unie ». Cela ne s’invente pas chers lecteurs, surtout pour une Présidente « qui veut la paix et prépare la guerre ! ». Quant à moi en tout cas, dit souvent un ami de mes connaissances à qui j’emprunte la phrase, « je suis à cent pour cent d’accord mais j’ai un problème ». Ce qui revient à dire qu’on n’est plus d’accord totalement.

Effectivement, j’ai au minimum un problème – ce qui remet tout en cause -, avec « Dame de Paix ». Et ce n’est pas Nana Boigny – ainsi appelait-on affectueusement le Vieux Houphouet -, qui me contredirait, lui qui aurait dit certainement : « la paix n’est pas un pagne mais un comportement !». Tout d’abord, je tiens à préciser, que je n’ai nullement l’intention de remettre une fois de plus le débat sur ce « pagne de la honte et du déshonneur » ainsi que je l’avais baptisé. Mais cependant, je me refuse à pousser la naïveté jusqu’à croire que l’histoire de ce pagne a définitivement trouvé son épilogue. Car en effet, comme je l’avais déjà écrit, ce pagne n’a pas du tout été imprimé « innocemment ». Je persiste à croire que le « coup du pagne » fut le premier test grandeur nature, destiné à mesurer la capacité de Samba-Panza à se faire accepter par les Centrafricains ; mais surtout, le pagne a servi à évaluer la force de réaction critique et d’opposition de la classe politique et de la société civile à une « provocation ». A vrai dire, le pagne « Dame de paix » n’était rien d’autre qu’une provocation demeurée sans réponse appropriée. Ce pagne a depuis lors permis de soupeser les ambitions de Samba-Panza d’une part, et de jauger les faiblesses de tous ceux d’en face d’autre part. Toutes choses qui malheureusement semblent bien vraies au regard des réalités du quotidien. Paix et provocation, quel couple sordide ! D’ailleurs, de quelle paix parlons-nous ? De celle qu’apportent les salaires impayés qui signifient entre autres, manque de moyens pour se nourrir, se vêtir, se soigner, loger sa famille et instruire ses enfants ? Ou peut-être parlons-nous de la paix des Antibalaka qui imposent leur loi en RCA, tandis que les baïonnettes et les canons des Séléka continuent de tuer, de semer la panique et la désolation partout en Centrafrique ? Que Samba-Panza veuille bien nous le dire !

Mais le plus grave, c’est lorsque le peuple lassé par les Antibalaka, lassé par les Séléka, lassé par les détournements des dons, lassé par toutes ces souffrances et ces misères qu’on lui impose, quand ce peuple dis-je, lassé de tout et même de la vie, ose crier « Samba-Panza démission », et qu’ il s’entend répondre avec arrogance – vous l’avez certainement entendu à maintes fois et en plusieurs versions et langues : « je suis une femme de combat, je ne suis pas femme à démissionner », « Mbi ke samba ti ala, est-ce que mbi so mbi lignbi ti douti samba ti ala ? » chiche !

Sous les cieux d’Afrique de l’Ouest, les Burkinabé viennent de prouver, qu’on ne badine pas avec la volonté du peuple qui en plus là-bas, sait pouvoir compter sur ses leaders éclairés et déterminés. Des leaders qui, au nom des intérêts supérieurs de la nation, ont réussi dans toutes les circonstances sensibles, à surmonter leurs divergences, à se mettre immédiatement autour d’une même table pour discuter de leurs différents points de vue, de manière à avancer rapidement et ensemble jusqu’au but final.

Mais en RCA, presque tous les hommes politiques ainsi que les supposés activistes des droits de l’homme et autres membres de la société civile, ne sont ni plus ni moins que des eunuques politiquement castrés, et donc par conséquent, privés de toute la virilité nécessaire à ceux qui sont susceptibles d’entreprendre et de finir en beauté et  avec éclat la moindre action d’envergure nationale.

Et si d’aventure, il se trouve un seul parmi tous ceux qui se sentent concernés par mes propos pour essayer de me prouver le contraire, je réponds d’ores et déjà en disant ceci : quand une classe politique et une société civile apparemment organisées, ne parviennent pas du tout à empêcher la nomination, et après coup, à exiger et à obtenir simplement la démission réclamée par le peuple, d’un « petit premier ministre », que peuvent de plus attendre et espérer les Centrafricains de ces organisations fantoches ? A contrario, que ne peut pas se permettre aujourd’hui d’exiger, imposer, et tenter d’obtenir des Centrafricains, la Dame de Paix et Femme de Combat Samba-Panza, dès l’instant où elle est convaincue et sait bien que ce peuple n’a que des félons et des falots pour leaders ?

Samba-Panza a devant elle un boulevard tout tracé vers le Palais de la Renaissance en passant « proprement » par les urnes. A peine aurait-elle à défricher en guise de résistance, un petit champ de maïs. Et d’ici quelques mois, elle pourra dire « la Présidente, c’est moi ! ». C’est dans cet esprit et pour mettre tout le monde au pas, que la « Presidente Catherine Samba-Panza Dame De Paix Pour Une Centrafrique Réconciliée et Unie » s’est mise en tête de créer maintenant sa milice.

DEUXIÈME AXE : SAMBA-PANZA CHEF DE GUERRE ET STRATÈGE  MILITAIRE

Quoi de plus normal pour une Présidente qui veut la paix – sa paix à elle -, que de préparer la guerre et être prête à tout et à tout moment ? « Ainsi, celui qui désire la paix devrait préparer la guerre. Celui qui désire la victoire devrait entraîner soigneusement ses soldats… » .

Berner indéfiniment le peuple et ses « opposants » ne saurait suffire et servir d’unique stratégie à Samba-Panza pour réaliser tous ses projets et parvenir à ses fins. Il faut surtout en plus, veiller à parer à toute éventualité et penser également à la manière d’intimider, et au besoin de réprimer les futurs opposants au maintien au pouvoir ou à la candidature de Samba-Panza .

Pour mémoire, je l’ai dit, je le redis, je persiste, signe et voudrais le rappeler ici, Samba-Panza, la Présidente de la transition, qu’on veuille l’accepter ou non, reste et demeure à « sang pour sang », une « fabrication » de la Séléka avec laquelle elle conserve des liens forts et avérés. L’armée des Séléka peut à tout moment être sollicitée par le pouvoir en place à Bangui. C’est là une donnée à ne jamais perdre de vue dans toutes les analyses.

Ceci étant, alors qu’on l’attendait ce 22 octobre 2014 devant le CNT pour s’expliquer largement sur le don angolais à la suite de l’interpellation de Kamoun son Premier Ministre, Samba-Panza comme à son habitude a encore réussi à faire diversion er à saisir l’occasion, pour annoncer parmi un ensemble de mesures, celle relative à la création d’une milice dénommée, Brigade d’intervention Rapide (BIR) !

Il va de soi qu’une telle « invention » qui porte bien sa marque, ne peut que provenir de l’imagination rebelle du « général » Demafouth. Et à y réfléchir sérieusement, l’on se demande à juste titre si Samba-Panza et son équipe de « jusqu’auboutistes » sauront raison gardée !

Dans tous les cas, comment des dirigeants sérieux, conscients de l’état d’une armée dite nationale mais cependant extrêmement divisée, peuvent-ils se permettre d’ajouter d’autres divisions aux divisions déjà existantes et que l’on n’arrive pas jusque-là à régler ? Pourquoi privilégier une brigade au lieu de rappeler sous les drapeaux tous les militaires non déserteurs et prêts à défendre le pays ? D’ailleurs peut-on croire que là où toute l’organisation des Faca a failli c’est une brigade qui réussira une quelconque mission de défense et de sécurité ?

Par ailleurs, il suffit simplement de bien « observer » Demafouth, et l’on peut déduire aisément l’ossature de la prochaine BIR, dont les principaux éléments seront sans doute les anciens mutins « yakomas » des années 96-97 et 2001. Ces militaires comptent en effet parmi les officiers les mieux formés de la RCA. Mais cependant, toujours aussi naïfs, corvéables et malléables à merci, ils sont aujourd’hui prêts à tout pour une bouchée de pain reçue de leur dieu Demafouth, le même qui les a utilisés naguère pour faire son coup d’état manqué contre Patassé, coup d’état qui a déclenché la chasse à tous les yakomas. Et quand on ose lui résister comme le Général Guy José Galloty, on n’a pas de raison d’avoir sa place dans la république. Demafouth à mon avis devrait avoir quelque chose à voir avec la résurgence actuelle de la répression anti-yakoma. Les officiers de cette ethnie, Kogbia le premier, devrait réfléchir par trois fois s’il l’ont déjà fait au moins deux fois.

L’autre noyau de la BIR proviendrait tout naturellement, des éléments rebelles de Sayo, l’héritier de Demafouth à la tête de l’APDR. Pour le reste, il y aura bien sûr des Séléka en mission commandée, et enfin quelques éléments « non-alignés » pour tromper la vigilance des Centrafricains sur le caractère et la mission « nationale » du BIR.

Au fond, Samba-Panza et son équipe de conseillers toxiques ne sont jamais sortis de leur logique et ne visent qu’une seule chose. Ils ne pensent qu’à conserver le pouvoir. Cela est d’autant plus vrai que Samba-Panza ne néglige rien, au point de constituer certes le bras armé de sa lutte, mais elle n’a pas cependant oublié de penser à la constitution de l’aile politique de son combat.

TROISIÈME AXE : SAMBA-PANZA LEADER DU PLUS GRAND PARTI POLITIQUE AU POUVOIR

Pour moi qui ne suis ni militant politique, ni militant associatif, ni rien de tout sauf un citoyen et patriote centrafricain ordinaire, j’aimerais bien que l’on me dise : comment crée t-on un parti et devient-on leader politique en RCA ? Par ailleurs, sait-on le nombre de militants que peut revendiquer en moyenne un parti politique centrafricain et de quel patrimoine peut-il se prévaloir ?

Pour ma part, je connais tout de même des partis politiques dont l’étendue des adhésions ne dépasse pas les murs de la concession familiale. Autant dire que le nombre des militants équivaut au nombre des enfants – embrigadés de force -, plus les parents. De tels partis politiques, ne disposent ni de siège ni d’aucun bien. Leurs leaders ne sont ni plus ni moins que des « mendiants politiques en col blanc ». Leur seul et unique programme politique, consiste à chercher à obtenir par tous les moyens un strapontin pour le charismatique président TKTGtèka mo tègué.

Enfin, vu sous un certain angle, l’on peut noter que deux « grands » partis politiques centrafricains ont vu le jour, alors que leurs fondateurs exerçaient les fonctions de Chef de l’Etat : le RDC de Kolingba et le KNK de Bozizé.

Fort de ce qui précède, l’on peut se demander raisonnablement ce qui empêcherait Samba-Panza qui en a tous les moyens, de créer un parti politique et de partir à l’assaut du fauteuil présidentiel par la voie des urnes ?

Comme j’ai pu le défendre dans ma tribune titrée « RCA : JE SUIS CATHERINE 1er REINE DE LA TRANSITION, LE CONSENSUS C’EST MOI ! », depuis dix mois qu’elle est au pouvoir, Samba-Panza n’a fait que remporter victoire sur victoire face à tous ses « opposants ». Ou si l’on veut, sous le règne de Samba-Panza, la classe politique et la société civile ont jusqu’ici tout perdu. Qu’est ce qui obligerait alors la Présidente de la transition à s’arrêter en si bon chemin ? Que l’on ne vienne pas surtout bêtement me parler de la charte constitutionnelle, moins encore de l’engagement officiel et sans conviction d’une Samba-Panza, qui ne serait pas candidate à l’élection présidentielle. Il convient de se souvenir en effet, que cette déclaration a été faite par une personne désespérée, prise au piège de la crise du don angolais, et qui voulait simplement calmer les esprits. D’ailleurs, de telles promesses n’engagent que ceux qui y croient. Combien de Chefs d’Etat en Afrique n’ont-ils pas déclaré n’être venus que pour « balayer la maison » et ont fini par s’accrocher au pouvoir jusqu’à se faire « balayer » eux même ?

« Sauf erreur je ne me trompe jamais » disait Alexandre VIALLATE, que j’ai souvent l’habitude de citer. Et je crois de plus en plus que Samba-Panza serait en train de préparer sa sortie par une surprise de dernière heure en annonçant sa candidature et en entrant officiellement et immédiatement en campagne. « Celui qui désire des résultats favorables devrait combattre en se fiant à ses habiletés et non à la chance ». Voici juste quelques détails assez troublants que je voudrais soumettre à votre clairvoyante appréciation :

  1. Connaissez-vous le Conseil National de Soutien à la Transition (CNST) ? Cette organisation qui soutient ouvertement Samba-Panza, constitue aujourd’hui à mon avis, l’embryon de ce qui pourrait être demain le parti politique de la future candidate à la présidentielle centrafricaine. Et le simple fait de voir certains de ses membres effectuer beaucoup de déplacements à l’étranger, donne à réfléchir.
  2. Avez-vous entendu parler du projet de la future fondation Samba-Panza ou quelque chose qui s’y apparente ? Depuis un certain temps, au nom de cette fameuse fondation, Christelle Samba-Sappot « Maman m’a dit », a entrepris de parcourir « le monde » sébile en mains, pour (en) lever des fonds auprès de bailleurs internationaux dont on connait les « intérêts » pour la RCA. Qu’est ce qui dit que cette fondation ne serait pas le bras financier de la « nébuleuse » Samba-Panza pour la conquête du pouvoir ?
  3. Depuis deux semaines environ, la nouvelle circule dans certains milieux camerounais et je m’y suis intéressé. En effet, des sources confirmées par la Direction Générale de la CFAO Douala, une commande de 30 véhicules 4X4 de marque V8 aurait été passée par quelqu’un de l’entourage de Samba-Panza – on cite notamment un de ses « frères » du côté camerounais. La CFAO aurait pour le moment quelques difficultés à satisfaire cette commande.
    Quant à moi, je pose simplement cette question : et si c’était vrai et que ces véhicules étaient commandés en prévision de la campagne électorale de Samba-Panza ? Ils viendraient ainsi s’ajouter aux stocks inépuisables de pagnes « Dame de paix » pour une campagne haute en couleurs !
  4. Enfin, la volonté de Samba-Panza d’empêcher par tous les moyens l’émergence d’une contestation nationale, son acharnement et sa détermination à tout faire pour dissoudre le CNT ou du moins arriver à la recomposition de son bureau, sont autant de sujets à suivre de très près.

En conclusion, pour l’amour et la paix dans mon pays, je souhaite tellement m’être fourvoyé dans ma présente analyse. Puisse votre esprit critique, chère lectrice et ami lecteur en juger. Quant à tous les Centrafricains mes chers compatriotes, je dis simplement, indignez-vous et continuez à vous indigner ! Mais surtout, que cette indignation puisse se transformer le plus tôt possible en actes positifs et en actions concrètes et visibles !

Et si l’on me demandait mon avis, je dis qu’il y’a urgence :Sans un nouveau Premier Ministre de bon compromis, la transition consensuelle en RCA, n’est que l’expression politique d’une compromission pernicieuse et abjecte. L’absence de contre-pouvoir à l’heure actuelle est un danger pour le pays, y compris même pour le pouvoir en place. Je dis, je répète et je signe : Kamoun est illégitime et doit à tout prix partir, de gré ou de force. Ce n’est qu’à cette seule condition que l’on pourra alors renouer un véritable dialogue.

Haut les cœurs !

Guy José KOSSA
GJK – L’Élève Certifié

De l’École Primaire Tropicale
Et Indigène du Village Guitilitimô
Penseur Social

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