RCA: LE MOUVEMENT NATIONAL DE SOLIDARITÉ (MNS) SOUTIENT LA CANDIDATURE DE GUY MOSKIT AUX PROCHAINES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES
Par RJPM
Le Mouvement National de Solidarité en abrégé (MNS), un des derniers nés des mouvements politiques en Centrafrique, souhaiterait proposer une nouvelle offre de communauté de vie et de destin à tous les Centrafricains sans exception. Ce mouvement serait né du constat selon lequel, l’absence de vision globale à moyen et long terme des différents régimes qui se sont succédés à la tête du pays, est à l’origine des multiples conflits armés, faisant de la Centrafrique la championne toute catégorie de la mauvaise gouvernance.
Convaincu que la démocratie ne peut se concevoir et se consolider qu’avec des démocrates au pouvoir, que le pays a besoin des institutions fortes pour garantir les libertés fondamentales et le respect strict de la séparation des pouvoirs, le MNS à décider de soutenir la candidature de l’ancien ministre Guy Moskit aux prochaines échéances électorales.
Il croit en outre que l’ancien professionnel des médias serait capable de lutter, une fois au Palais de la Renaissance, contre toutes les méthodes peu orthodoxes de mauvaise gestion du pouvoir notamment les pratiques tribalo-ethniques, les rancœurs et les miasmes d’exclusion. Profitant de cette machine électorale qu’est le MNS, le natif de Bouchia (Lobaye) se donne actuellement les moyens de sa course aux prochaines élections présidentielles.
On apprend d’une source qu’il achemine en ce moment en Centrafrique, plus d’une dizaine de véhicules de compagne, des motos, des vélos et des conteneurs de gadgets. D’après le logisticien de Guy Moskit, ces équipements de compagne augmenteraient en fonction des besoins du terrain. Quant à sa Cellule de Communication, elle laisse entendre aux autres prétendants au fauteuil présidentiel que se déclarer candidat est une chose mais se donner les moyens de sa candidature en est une autre. La bataille s’annonce féroce.
Aussi, compte tenu de la liste des prétendants qui ne cesse de se rallonger et les moyens financiers colossaux que les uns et les autres s’apprêtent à mettre en jeu, la Centrafrique connaîtra sans doute une campagne électorale inédite. Et les mots seront là pour combattre les maux qui entraveraient le retour à l’ordre constitutionnel.
Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste
Commentaires
0 commentaires
