Mots contre maux de rjpm

RCA : LE COMPTE A REBOURS D’UNE FOIRE D’EMPOIGNE POLITIQUE

A l’allure où les tractations et les prises de position se succèdent depuis la nomination de Mahamat Kamoun à la primature, il est impérieux de reconnaître que le pays est tout proche d’un blocage institutionnel qui entraînera la paralysie faciale de l’actuelle transition.Tout porte à croire que les forces vives de la nation émettent dorénavant sur la même longueur d’onde.

D’un côté, l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition en abrégé AFDT, réitère à nouveau par la voix de son Porte-parole Martin Ziguelé sa désapprobation sur la formation du nouveau gouvernement et sollicite la médiation du Président Sassou pour décrisper le climat malsain qui règne en ce moment dans le pays .

De l’autre côté, le Groupe des Partis Politiques, Républicains, Travaillistes et Légalistes (GPP-RTL) a non seulement abondé dans le même sens que l’AFDT mais il a également récusé la nomination de Kamoun. En plus, l’ex-seleka et les autres partis rechignent à rentrer dans le futur gouvernement.

Compte tenu du caractère politique de la crise centrafricaine, il est d’une évidence absolue que le nouveau gouvernement soit constitué des représentants de l’AFDT, du GPP-RLT et des autres partis politiques. Cela va sans dire que les concertations sur la formation dudit gouvernement doivent être menées de manière consensuelle.

Sans attendre la composition du nouveau gouvernement, plusieurs mouvements associatifs mettent actuellement les bouchées doubles pour clouer l’actuelle transition au pilori. Ils surfent sur l’inévitable blocage institutionnel pour contraindre Dame Cathy à la démission.

D’après nos informations en instance d’authentification, plus de 16 mouvements associatifs ont adressé au CNT une lettre de censure contre la Présidente de la Transition. Il semblerait que ces structures associatives se sont basées sur l’article 55 de la Charte Constitutionnelle de la Transition pour demander au CNT de prendre ses responsabilités.

Qu’on se le dise, cet article avait déjà servi de base juridique lors de la succession du président Djotodia. Par ailleurs, plusieurs bruits de souliers sont enregistrés ces temps-ci à Brazzaville et à Paris. Certaines fines bouches racontent que la Centrafrique fait l’objet de plusieurs réunions sécretes à Brazza.

Aussitôt nommé, Kamoun serait-il déjà sur la sellette ?

Avec des mots, nous parviendrons ensemble à bout des maux de la République.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste

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