Mots contre maux de rjpm

LE CONTINENT AFRICAIN A L’HEURE DU CHANGEMENT

Par RJPM

Aussi surprenant que cela puisse être, la longanimité du peuple africain face au mandat inextinguible de certains Chefs d’états du Continent, s’évanouit peu à peu au nom de la démocratie. Manifestement, la révolution du peuple burkinabé a ouvert la boîte à pandore et les mutations politiques risquent de se multiplier en Afrique. Après le Burkina Faso, le vent du changement est au portillon du Congo Brazzaville, du Congo Démocratique, du Tchad, du Cameroun, de la Guinée équatoriale et bien d’autres pays africains.

Dorénavant les leaders politiques et la société civile du Continent portent la lunette d’une alternance institutionnelle. En plus, ils sont décidés à faire feu de tout bois pour éradiquer le syndrome de la voiture blindée qui encourage certains présidents africains à s’éterniser au pouvoir. Sans surprise, les leaders africains semblent restés droit dans leurs chaussures de nouvelles offres politiques pour pousser vers la porte de sortie tous les présidents à vie de la même manière que Blaise Campaoré.

C’est à ce titre que l’étau se resserre autour du voisin géant aux pieds d’argile, du natif de Oyo et du président de la République Démocratique du Congo. Pendant que les opposants tchadiens mettent les bouchées doubles pour précipiter le natif d’Amdjarasse dans l’abîme, des frondeurs contre le tripatouillage constitutionnel s’organisent au fur et à mesure au Congo Kinshasa. De même, les Congolais de Brazza semblent déterminés à écourter le mandat de l’intrépide Sassou Nguesso.

Des signes annonciateurs laissent penser que Brazzaville peut être la porte d’entrée du vent des mutations politiques en Afrique Centrale. A ce qu’il parait, le président Denis Sassou Nguesso est présentement dans de beaux draps. Il semblerait qu’il a incarcéré l’opposant Clement Mariessa avant hier pour son activisme en faveur du changement. Il aurait mobilisé des mercenaires du Congo Kinshasa et ses troupes pour riposter en cas de remous socio-politiques.

Qu’on se le dise, le vent du changement s’approche à grands pas du Congo Brazza. Parmi les opposants, figure un certain DZON Mathias, qui n’est rien d’autre que l’ancien argentier de Sassou et qui est désormais un gros caillou dans la chaussure du natif d’Oyo.

Une chose est sûre, l’Afrique ressemble aujourd’hui à un volcan qui peut rentrer en éruption à tout moment et les larves risquent d’engloutir beaucoup de dictatures. Que ces présidents prennent conscience du danger et préparent leur sortie pour ne pas à être transporter à dos d’homme comme ce fut le cas de Amadou Toumani Touré (ATT) ou plus récemment, Blaise Compaoré qui se prenait pour le plus grand médiateur d’Afrique mais incapable de mener une médiation dans son propre pays et réduit à fuir son palais de Kosyam par la plus petite des portes détournées. Vivement que des vrais démocrates émergent un peu partout en Afrique pour que les rideaux tombent définitivement sur les présidents à vie. Encore un mot contre des maux.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur, Polémiste

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