Mots contre maux de rjpm

QUID DE CES 30 CANDIDATS PARVIENDRA T’IL A RAVIR LE FAUTEUIL PRÉSIDENTIEL ? A VOUS DE CONVAINCRE VOS COMPATRIOTES

Par RJPM

A bien des égards, il est souvent judicieux de paraphraser des illustres auteurs ou de mettre parfois en exergue un extrait de nos articles antérieurs surtout lorsque ceux-ci sont dits prémonitoires. Dans notre tribune du 10 Décembre 2015 sur 30 candidats pour un seul fauteuil présidentiel : Enjeux et défis, nous avions évoqué ce qui suit :
«…les Centrafricains considèrent la période électorale comme un moment de « donner et de recevoir ». Nombreux sont ceux qui saisiront cette opportunité pour questionner tous les prétendants à la magistrature suprême sur la manière à laquelle ils seront administrés les cinq prochaines années. L’heure ne sera certainement pas aux promesses mirobolantes et pétaradantes car le peuple n’en a cure. Tout le monde peut faire de nos jours une promesse électorale. Même un amateur du « kangoya » de Ôlélé à Bimbo peut en faire surtout lorsqu’il prend une calice de trop. A dire vrai, le peuple n’est plus dupe. Il aspire au vrai changement. C’est ainsi qu’il attend que tous ceux et celles qui veulent devenir président lui disent comment est ce qu’ils mettront fin à l’inégalité sociale, à l’injustice sociale, à la montée en puissance du communautarisme, au népotisme, au clientélisme, à l’ethnocentrisme, à la « familiocratie », au malaise social, à l’indifférence politique des villes excentriques du pays, au régionalisme, à la « peopolisation », etc… D’une manière ou d’une autre, le peuple espère que les présidentiables lui disent comment est ce qu’ils réduiront la paupérisation de la population, développeront le pays dans toute sa globalité, créeront de l’emploi etc…
En tout cas, lorsqu’on sillonne le pays de fond en comble, la question qui est sur toutes les lèvres est celle-ci : Comment admettre qu’un pays qui a non seulement une superficie de plus de 622000 Km carré mais également une terre fertile, un sous sol immensément riche, une faune exceptionnelle, une flore attractive et disposant d’une population avoisinant à peine 5 millions d’habitants, a t-il si tant de mal à se développer ? Ce pays est-il victime d’une imprécation ancestrale ?…»

Ce qu’il faut reconnaître par dessus tout, le pays fait réellement face à d’énormes défis dont la sécurisation de tout le territoire national, la relance économique, la profonde restructuration de l’armée nationale, la refondation de l’administration centrafricaine, la parfaite maîtrise des dépenses publiques, la réhabilitation des infrastructures routières voire la résurgence d’un nouvel état. Il serait malaisé de nier que réconcilier les Centrafricains entre eux et le vivre ensemble ne font guère partie des défis qui s’imposent au pays. L’une des questions les plus préoccupantes qui ont déclenché des crises successives reste et demeure l’abandon des régions lointaines de la capitale par le pouvoir central. Aujourd’hui, on sait tous que les préfectures de Bamingui Bangoron, de la Vakaga, de Haute Kotto, de la Basse Kotto, de Haut Mbomou, de Mbomou etc vivent dans la précarité la plus totale. Dans ces villes, il y’a une absence totale du système éducatif et sanitaire. L’eau et l’électricité ont certes côtoyé l’existence des habitants de ces différentes régions à une époque lointaine mais de nos jours c’est plutôt l’âge de la pierre taillée là bas.

Pour conclure, il est impérieux que chaque candidat à la présidentielle dise au peuple centrafricain comment est-ce qu’il réglera cette énorme équation. Qu’il nous épargne la sempiternelle rengaine du style : « si vous me votez, je ramènerai la sécurité patati patata… ». On n’a plutôt besoin que chaque candidat nous dise comment est-ce qu’il va résoudre tous les défis qui s’imposent au pays et avec quel moyen. Cette question s’adresse à tous les candidats sans exception. On attend de chaque état major politique une réaction rapide, claire et précise pour que nous fassions large écho auprès de tous les Centrafricains. A vous de convaincre vos compatriotes Mesdames et Messieurs les candidats : Anicet Georges DOLOGUELE, Faustin Archange TOUADERA, Michel MANDAMBA, Martin ZIGUELE, Charles Armel DOUBANE, Fidèle GOUANDJIKA, Bilal Désiré ZANGA KOLINGBA, Sylvain Eugène PATASSE NGAKOUTOU,Cyriaque GONDA, Guy MOSKIT, Timoléon MBAIKOUA, Abdou Karim MECKASSOUA,Mongo Régina KONZI,Mandata Gaston NGUEREKATA, Jean Barkes GOMBE KETTE, Gomina PAMPALI, Constant GOUYANGBIA-ZEZE, Mathias MOROUMBA, Théodore KAPOU, Emile Gros NAKOMBO, Xavier Sylvestre YANGONGO, Théophyle SONNY COLE, Jean WILLYBIRO SACKO, Maxime KAZAGUI, Olivier GABIRAULT, Stanilas MOUSSA KEMBE, Jean Baptiste KOBA, Jean Serge BOKASSA, Marcel DJIMASSE et Joseph YAKETE.

Les défis du pays sont énomes. C’est pourquoi vous êtes conviés à nous dire comment est-ce que vous nous administrerez durant les cinq prochaines années si jamais vous êtes élus. Sachez Mesdames et Messieurs les candidats que les promesses à deux balles n’ont plus droit de cité en Centrafrique. Alors dites-nous comment et par quel moyen parviendrez-vous à nous sortir de cet éternel bourbier. En voilà des mots contre les maux de notre société lors de cette campagne électorale.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE

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2 commentaires

  1. Bon Rodrigue, tu as déjà classé les candidats par ordre de mérite. Le premier que tu as cité sera président, le deuxième sera premier ministre comme d’habitude et les autres seront les simples ministres. Ainsi nous aurons un gouvernement d’union nationale.

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