Mots contre maux de rjpm

L’ESSOR LE NOUVEAU QUOTIDIEN CENTRAFRICAIN DIRIGÉ PAR RODRIGUE MAYTE

Par RJPM

Conquérir le pouvoir est une chose, mais diriger en est une autre…

Au fur et à mesure que l’investiture du président nouvellement élu Faustin Archange Touadera s’approche à grands pas, les plaies laissées d’une part et d’autres par les empoignades, les quolibets, les invectives, les imprécations, les pièges et les charges lors de la campagne électorale se cautérisent progressivement. Sans en avoir l’air, les rideaux sont définitivement tombés sur la campagne présidentielle. L’ère est actuellement à la réconciliation et à la reconstruction nationale. Les défis, qui s’imposent au pays, sont tellement énormes que le nouveau locataire du Palais de la Renaissance devra dès les premières heures de son intronisation donner le tempo du renouveau national. Ce tempo passera dans un premier temps par le choix des hommes et des femmes qui l’accompagneront dans sa noble mission et dans un second temps par la culture du résultat qu’il imprimera dans l’esprit de tous les fonctionnaires Centrafricains sans exception. Face aux vastes chantiers du pays, les querelles intestines, les querelles de clochers, les querelles de chapelle, les guerres de positionnement et les valses d’égo, qui ont de tout temps contribué à la griserie des régimes successifs, doivent naturellement se taire. Il est impérieux que le nouveau locataire du Palais de la Renaissance parvienne à créer les conditions d’une république qui fédérerait tous ses enfants autour d’elle. A l’allure où les intérêts s’entrechoquent et les messes de minuit s’institutionnalisent au « Touaderamania », l’on se demande encore si le nouveau président pourra imposer son style à sa majorité dite mécanique. On n’a point besoin d’être un thésard appliqué en science politique pour déduire que cette majorité improvisée risque de verrouiller à la longue la machine du « Touaderamania ».On n’a également point besoin d’être un sociologue en herbe pour comprendre que la dépravation du tissu social national a de plus en plus contribué à la désaffection généralisée des Centrafricains d’en bas et ceux d’en-dessous envers la politicaillerie centrafricaine. Au jour d’aujourd’hui, le nouveau président Faustin Archange Touadera devra à coup sûr décrypter le message que les Centrafricains ont bien voulu lui envoyer à travers les urnes. C’est en partie l’un des objectifs phares du quotidien essor. L’essor se veut un quotidien d’alerte. Il vise à poser son lampion de la transparence médiatique tout autour du nouveau régime afin de dissiper tout obscurantisme qui empêcherait les Centrafricains de placer leurs mains en visière afin de scruter bonnement l’avenir. L’essor n’hésitera pas de déplaire lorsqu’il le faut et de plaire quand il le faudra. Il évitera toutes insinuations calomnieuses qui n’ont connu l’ombre d’aucune démonstration convaincante tout au long de ses parutions. Il informera en temps réel et proposera des pistes de réflexions dans des divers domaines. L’essor c’est avant tout l’action contre les maux de notre société contemporaine.

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE

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