Analyses et réflexions

RCA : L’INTRIGANT KAGAME ET L’INTOLÉRABLE INGÉRENCE POLITIQUE DU RWANDA

Pourquoi devrions-nous nous en cacher, ne pas le dire clairement et protester vigoureusement ?

La question de l’invasion civile, économique et professionnelle de la Centrafrique par des Rwandais de toutes catégories et classes sociales, et l’ingérence du RWANDA dans les affaires politiques de notre pays, n’est plus, ni une simple théorie ni un complot imaginaire. Il s’agit bien d’un état de fait observable qui mérite analyse, réflexion et action.

Si TOUADERA III et les autres dirigeants politiques au pouvoir semblent se complaire dans leur ignorance des dangers qui se profilent à l’horizon et sous nos yeux – à moins qu’il ne s’agisse pour eux d’intelligence avec l’étranger et de haute trahison -, aujourd’hui, les Centrafricains doivent prendre conscience du risque que laisse planer KAGAME et le RWANDA sur la RCA et son peuple. D’où l’urgence de l’évoquer ici et dans tous les milieux à haute voix, de s’en émouvoir et s’en effrayer pendant qu’il est encore temps, dans le but de prendre le taureau par les cornes, de réussir à juguler l’emprise civile et militaire rwandaises, et surtout de contenir toutes ces velléités d’ingérence politique de KAGAME et le RWANDA, ainsi que leur réelle volonté d’hégémonie économique, sociale, et même culturelle.

Demain, il sera trop tard !

Il faut à tout prix éviter aujourd’hui, que les extrémistes belliqueux ne cherchent et trouvent dans cette plaie béante, des prétextes plus ou moins fallacieux, pour instrumentaliser les rancœurs et la haine entre les peuples, et créer ainsi d’autres conflits que nous pouvons pourtant étouffer et éviter pendant que nous en avons encore le temps et les arguments.

On le sait, de plus en plus contesté et en manque de légitimité, TOUADERA III qu’entoure une meute de courtisans et d’intrigants, est en plus captif de ténébreux réseaux politico-mafieux qui l’enserrent, et sont prêts à tout, pour qu’il se maintienne au pouvoir, dans le malicieux dessein de consolider leur pernicieuse mainmise sur le Centrafrique et continuer paisiblement à assouvir leur insatiable gloutonnerie.

Sans vergogne et sans craindre d’enfreindre la législation nationale en la matière, la Russie et son groupe Wagner d’une part, le Rwanda et son Président, le mystérieux et sulfureux KAGAME d’autre part, deux puissantes autocraties que s’est choisi l’apprenti-tyran TOUADERA III de Centrafrique, se livrent depuis plusieurs années à l’exploitation outrancière des richesses minières du sous-sol centrafricain.

Et comme si cela ne suffisait pas, c’est à une invasion civile, économique et professionnelle de la RCA minutieusement planifiée, que KAGAME et ses Rwandais plus ou moins fortunés ont décidé de s’engager avec une audace de plus en plus insolente. Profitant de la misère des populations locales, KAGAME s’est mis en tête d’encourager ses compatriotes à racheter aux Centrafricains toutes les maisons et toutes les terres qui s’offrent à eux , de chercher à acquérir des milliers de domaines ainsi que d’immenses étendues de plantations, de milliers d’hectares de forêts encore vierges, dont ils deviennent les seuls maîtres et propriétaires terriens au détriment des populations endogènes qu’ils repoussent petit à petit au-delà des frontières de leur propre pays.

Comme si le réel n’avait pas lieu, nos autorités restent frappées d’une terrible cécité. Elles ont des yeux et ne voient rien venir. Demain l’on dira, ici vécut un peuple dit centrafricain, maintenant, il y en a un autre. Et s’il s’agit administrativement du même peuple,

historiquement, culturellement, ethniquement, et même religieusement c’est un peuple venu d’ailleurs.

Comment alors ne pas s’en inquiéter et s’interroger sur cette vertigineuse poussée démographique rwandaise en RCA ? Et cette ingérence politique visant à maintenir TOUADERA III à la tête du pays grâce à l’organisation d’un référendum constitutionnel intégralement financé par le RWANDA ?

Quel projet d’invasion ne nourrit pas KAGAME en RCA !

Il faut simplement craindre que tôt ou tard, ne se produise en Centrafrique, ce qu’ont connu plusieurs pays africains par le passé : l’expulsion des Africains par d’autres Africains.

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