Chronique de GJK

RCA : L’ETRANGE PLAGIAT DU MINISTRE FAUSSAIRE A LA COMMUNICATION, GEORGES ADRIEN POUSSOU

Sans doute, vous rappelleriez-vous de cette phrase de l’un des plus grands penseurs de l’antiquité, le philosophe grec Anaxagore : « Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau ». L’ayant reprise à son compte plus tard au 18ème siècle, Antoine Laurent de Lavoisier, le père de la chimie moderne, soutenait dans l’un de ses nombreux traités scientifiques, la thèse suivante : « … rien ne se crée, ni dans les opérations de l’art, ni dans celles de la nature, et l’on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l’opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu’il n’y a que des changements, des modifications ». D’où la célèbre maxime, « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».

C’est  en effet cet axiome, que semble avoir compris plus que de raison – intégré diraient certains -, et assimilé jusqu’à la moelle, Georges Adrien Poussou, pour qui, on peut le dire, le journalisme, c’est l’art de combiner plusieurs écrits déjà existants – et d’auteurs différents -, pour en faire une œuvre homogène et parfaitement équilibrée, en bas de laquelle il convient d’apposer sa signature avant publication.

Une telle imposture, mérite bien que l’on implore nuit et jour le pardon de Palamède le héros épistolien, et unique divinité grecque de l’écriture.
Georges-Adrien-Poussou_priere
Pour ceux qui n’ont pas suivi cette actualité, rappelons tout d’abord, que le Centrafricain Georges Adrien Poussou, actuel Ministre Délégué à la Communication, vient de nous offrir une de ses plus « célèbres tribunes » intitulée: « Mahamat Kamoun, Catherine Samba-Panza et les Centrafricains »

Dans cette œuvre artistique d’un « génie rédactionnel » jamais égalé, l’auteur connu par ailleurs pour ses nombreuses frasques, a tenté d’entraîner l’ensemble de la « communauté des amoureux de la lecture et de l’écriture », sur son vaste terrain d’usurpation intellectuelle, de servilité alimentaire, mais surtout de plagiat aussi scandaleux que crapuleux. Mal lui en a pris !

Mais nom de Zeus ! Quel moustique a-t-il bien pu piquer Georges Adrien Poussou ! N’avait-il pas débité ses incantations habituelles avant d’oser sa dernière forfaiture ? Toujours est-il qu’au travers de sa route en ce jour du 01/09/2014, s’est retrouvée Danielle Mbari, Centrafricaine parmi les Centrafricains, à qui –  je joins ma voix à celles de nombreux Centrafricains très choqués et attristés -, il convient de rendre hommage. C’est donc Grâce à Danielle, comme elle a pu le démontrer, que cette énième supercherie – sans doute -, de Georges Adrien Poussou, a été révélée. Le fameux article de ce faussaire de génie, s’est avéré n’être qu’un réchauffé de plusieurs articles copier-coller, mot à mot, à partir de plusieurs publications dont entre autres, celles de Jeune Afrique (le quatrième Kabila) et Le Point (Ni fleurs ni couronnes pour Copé).

Ainsi donc, depuis des années, nombreux sont ceux qui, comme vous et moi, apprécions les « papiers » de Poussou, et ne nous gavions cependant que des incongruités de ce désormais grand  inventeur du « journalisme-chirurgico-texto-plastisque ». Avouez que cela fait mal et même très mal.

Mais au-delà de toutes les « souffrances » morales, que vient d’infliger aux uns et aux autres ce scribouillard immoral, dont l’ensemble des « œuvres » doit être revues et passées au peigne fin, c’est au Premier Ministre Kamoun qu’il convient de s’en référer, juste pour poser ces questions:

  • Comment Monsieur le Premier Ministre entend-il résoudre ce grave problème de plagiat, d’un Membre de son Gouvernement, de surcroît Ministre Délégué à la Communication, autrement dit, l’une des plus grandes « plume et verbe », de la République ?
  • Dans notre monde moderne où la communication est une denrée de première nécessité, le rôle d’un haut responsable de la communication, porteur des valeurs qu’incarnent la parole et les écrits, plus est, patron des journalistes et des médias, devrait-il revenir à un faussaire triomphant ?

L’excommunication du ministre délégué à la communication, tombé dans un piège que personne ne lui a tendu, demeure une question de principe, de sens de l’honneur et de dignité pour la République qui vient d’être ainsi souillée.

Au demeurant, que peut-on espérer de mieux dans ce pays de « paradoxes et des records négatifs » où domine le culte de la médiocrité ? Malgré tout, les yeux dans les yeux, pour nous, se taire reste la dernière chose à faire.

Décidément, la Centrafrique rend fou. Et des centrafricains, effectivement fous, tiennent à rendre fous, ceux qui ne sont pas du tout fous, et ceux qui ne sont pas encore totalement fous. 

Guy José KOSSA
GJK – L’Élève Certifié
De l’École Primaire Tropicale
Et Indigène du Village Guitilitimô
Penseur Social

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